Le Racing a (enfin) trouvé son chef d’orchestre
Il devait être un joueur de complément, un joker de luxe derrière la star Owen Farrell. Mais Dan Lancaster, 23 ans, a profité des absences à répétition du maître à jouer anglais pour s’imposer, en toute discrétion, comme l’un des moteurs du renouveau du Racing 92.
En 23 apparitions cette saison, il a cumulé 1 110 minutes de jeu, guidant les Ciel et Blanc vers cinq succès en six matchs sur lesquels il a été titulaire. Jeu au pied précis, bonne lecture, flair : le jeune ouvreur anglais montre match après match qu’il n’est pas qu’un « fils de ». Loin du marasme de début de saison, il incarne désormais un Racing libéré, offensif, séduisant. Ironie de l’histoire, son ascension s’est accélérée après le départ de son père Stuart, remercié en février.
Glasgow sur le coup, Townsend à l’affût
En fin de contrat à l’issue de la saison, Dan Lancaster pourrait bien ne pas rester à Colombes. Selon plusieurs sources britanniques, les Glasgow Warriors envisagent sérieusement de rapatrier le natif du Yorkshire. Une option qui peut surprendre, tant la franchise écossaise semble bien lotie à l’ouverture avec Hastings, Weir et le jeune Mathew Urwin.
CHAMPIONS CUP. Castres : un quart perdu, un cadre blessé, un ailier cité. Le CO encaisse.
Mais les choses pourraient s’accélérer en vue de l’été. Blair Kinghorn et Finn Russell étant fortement pressentis pour intégrer la tournée des Lions britanniques, Gregor Townsend devra composer sans ses deux maestros pour la série de tests face aux Fidji, aux Samoa et aux Maori All Blacks. Une fenêtre de tir idéale pour tester de nouveaux profils… et Dan Lancaster coche toutes les cases.
Grâce à sa grand-mère écossaise, il est éligible au XV du Chardon. Déjà convoqué avec les U18 en 2018, il est bien inscrit dans le programme « Scottish Qualified » et figure parmi les joueurs surveillés de près par la Fédération.
Un avenir flou et prometteur
À court terme, le Racing veut profiter de sa forme. Mais à moyen terme, le joueur n’a toujours pas prolongé et pourrait voir l’opportunité écossaise comme un moyen de relancer sa carrière au plus haut niveau. D’autant qu’une sélection dès l’été permettrait de sécuriser son statut international.
Capable aussi d’évoluer au centre, Lancaster dispose d’un profil rare, polyvalent et adaptable. Et surtout, il semble avoir franchi un cap dans sa gestion du tempo et sa prise d’initiatives.
Dan Lancaster, auteur d’une saison pleine, il attire désormais les regards bien au-delà du Top 14. L’Écosse lui tend les bras. À lui de choisir s’il veut écrire la suite de son histoire au nord du mur d’Hadrien.
Chandelle 72
Franchement dans ma vie j'ai connu des deuils plus douloureux que celui-là,
sans vouloir faire offense...
gilbertgilles
Ben, moi, je suis pas très fort en psychologie (vraiment pas spécialiste) mais, pour suivre les matchs,il me semble que le départ du père lui a fait un bien fou, ou en tous cas lui a permis de progresser fortement! Il n'est pas pour rien dans le redressement du Racing me semble t'il. Et il joue plus que Farell ! Donc, Collazo ne s'y trompe pas 😉
Chandelle 72
Alors pour regarder les matchs du Racing d'assez près, je suis tout à fait d'accord pour dire que le départ de son père lui a fait beaucoup de bien,
comme à l'ensemble du club !
Par contre la concurrence avec Farrell est plus liée au niveau de Farrell qui n'est vraiment pas terrible. Aucun des deux n'est indispensable à ce poste ( et au centre non plus d'ailleurs).
Collazo veut peut-être piquer Farrell pour le faire réagir d'ailleurs.
Mais Dan Lancaster, même en étant moins fébrile qu'avec son père entraîneur, reste encore très emprunté et sujet à des imprécisions ou des mauvais choix ou improvise et surprend et perturbe ses coequipiers.
Contre le Connacht, il a fait une grosse percée spectaculaire plein centre à travers la défense, action inhabituelle dans son jeu et très réussie, mais je pense que c'est lié, ses coéquipiers ont mis trop de temps pour arriver à sa hauteur, probablement surpris.
Je préfère de loin Gibert par exemple qui peut faire des bourdes mais qui a aussi des fulgurances très profitables
Manu
Psychologie de comptoir, chapitre 248
"Un fils, qui suit la même filière que son père, ici le rugby, et dont ce dernier dispose d'une carrière bien remplie avec un certain charisme, a souvent besoin de se détacher de celui-ci pour pouvoir suivre son propre chemin et s'épanouir, loin de l'égo castrateur de son paternel".
Chandelle 72
Son père Stuart a une carrière d'entraîneur bien remplie, (charisme par contre, faut pas déc.. ! )
De joueur c'est une autre histoire. Pas terrible et donc il aurait aimé...que son fils etc ...compense...ce manque et cette frustration...etc etc et à la longue ça peut déboucher sur quelque chose comme :
"put..n mais il va mieux joueur, ce gnome,c'est mon fils quand même bo..el !!! 😤 "
Et créer des tensions palpables et des noeuds au cerveau chez le fils et pourquoi pas rejaillir sur l'ensemble de l'équipe aussi d'ailleurs...(?)
Pour le chapitre 249 de Psychologie de comptoir
Piri-we-poo
On a vu la même saison ?
Revahn
Ces derniers matchs sont quand même corrects!
J'ai l'impression qu'il a quand même beaucoup évolué en peu de temps, pour un joueur qui vient de la D2 anglaise. Puis vu les défis (équipe moribonde, départs surprise, Farrell qui tient pas la route, "fils de") qu'il a fini par surmonter, franchement je lui laisserais au moins une chance...
Chandelle 72
Seulement corrects,
et vraiment pas sûre sans méchanceté qu'il puisse faire beaucoup mieux
Jak3192
Franchement, sans aucune animosité ou taquinerie, les aventures "recrutements" de "certains" clubs me laisse dubitatif.
Et pour être honnête total,
dubitatif, circonspect et amusé (🤭)
La course a l'échalote permanente chez des gens qui n'ont plus 10 ans...
RNP
En matière de recrutement, on peut faire un peu d'auto dérision vue l'épisode Jaminet 😉
Jak3192
Oui,
mais "chez nous" yen a peu, et quand yen a, ça finit mal 🤣