Tout juste sacrés champions du monde, les U20 de l'équipe de France ne souhaitent qu'une chose, se faire une place chez les grands. Quel avenir leur est réservé ? Quand ces jeunes talents vont-ils pousser les portes du XV de France ? Pour le savoir, petit retour en arrière sur les derniers champions du monde
jeunes en titre, les U21 en 2006.
COUPE DU MONDE - France U20 : quel temps de jeu chez les pros pour les Bleuets cette saison ?Certains ont marqué à jamais leur empreinte sur le rugby français, d'autres sont restés méconnus du grand public. Les U21 français, champions du monde en 2006, n'ont pas tous connu le même avenir... Nous sommes à un an de la prochaine Coupe du monde au Japon, et à cinq de celle organisée par la France. Exactement comme en 2006 ! Nous étions alors à un an de la Coupe du monde qui allait se tenir en France en 2007 et à cinq années de l'événement organisé en Nouvelle-Zélande, qui a eu lieu en 2011. Les jeunes pousses français doivent donc se préparer dès maintenant s'ils veulent désormais avoir la chance de participer à la plus importante compétition de rugby dans le monde. Retour, années par années, sur les premières sélections des U21 de 2006 avec le XV de France.
2006 : Loïc Jacquet
Capitaine de l'équipe des U21 victorieuse en 2006, Loïc Jacquet connaît sa première sélection dès le mois de novembre face aux All Blacks, appelé dans le groupe pour remplacer Fabien Pelous, blessé. Un revers monumental pour le XV de France qui s'incline lourdement 47 à 3 sur sa pelouse. Il ne sera pas rappelé avant 2008 pour le Tournoi des Six Nations.
2007 : Lionel Beauxis, Fulgence Ouedraogo, Damien Chouly, Arnaud Mignardi
Jeune ouvreur de talent, Lionel Beauxis tape rapidement dans l'oeil de Bernard Laporte qui décide non seulement de le sélectionner pour le Tournoi des Six Nations 2007 où il dispute son premier match contre l'Italie, mais également pour la Coupe du monde. Lors du prestigieux événement, organisé sur le sol français, Lionel Beauxis participe à six rencontres. Il sera notamment titulaire lors du quart de finale historique remporté par la France sur la Nouvelle-Zélande à Cardiff (20-18).
En 2007, Fulgence Ouedraogo devient lui le premier joueur formé à Montpellier à intégrer les rangs du XV de France. Il est appelé par Bernard Laporte pour disputer la tournée d'été chez les All Blacks, préparatrice à la Coupe du monde. Tout comme Ouedraogo, Damien Chouly profite des phases finales de Top 14 durant l'été 2007 pour se frayer une place chez le XV de France. Il participe également à la tournée d'été face à la Nouvelle-Zélande, mais ne sera, lui non plus pas retenu pour la Coupe du monde. Il la disputera en 2011, tout comme son compère Fulgence Ouedraogo.
Arnaud Mignardi, centre légendaire du CA Brive depuis 2011, disputera lui aussi son premier match avec les Bleus contre la Nouvelle-Zélande en 2007, lors de la tournée d'été.
2008 : Guilhem Guirado, Maxime Mermoz, Sébastien Tillous-Borde, Julien Tomas, Thibault Lacroix, Maxime Médard
L'actuel capitaine du XV de France Guilhem Guirado a attendu seulement deux ans pour disputer son premier match avec les Bleus. C'était lors du tournoi des Six Nations 2008 contre l'Italie au Stade de France, une victoire française 25 à 13. Par la suite, il deviendra vice-champion du monde en 2011, avant de se voir confier les rênes du XV de France en 2016 par Guy Novès.
Maxime Médard devient lui international à l'automne 2008, avec Marc Lièvremont comme sélectionneur. S'il dispute le Mondial 2011, Saint-André le boude en 2015. Toujours chez les Bleus, l'arrière compte quarante-neuf sélections.
Sélectionné lui aussi pour la première fois en 2008, Maxime Mermoz va connaître en tout 35 sélections en équipe de France, au cours desquelles il va inscrire trois essais. Il va notamment devenir vice-champion du monde en 2011. Sébastien Tillous-Borde connaîtra également sa première sélection en 2008, le 28 juin contre l'Australie. A la suite de quoi, il sera rappelé pour le tournoi des Six Nations 2009. Il dispute le Mondial 2015.
Autre demi de mêlée, actuel joueur de Pau, passé par de nombreux clubs de Top 14, Julien Tomas a connu seulement trois sélections en équipe de France. La première a eu lieu le 9 mars 2008 contre l'Italie, lors du Tournoi des Six Nations, en même temps que Guilhem Guirado. Comme beaucoup, Thibault Lacroix a lui aussi profité de la tournée d'été de 2008 en Australie pour disputer ses premières minutes sous les couleurs du XV de France. Il disputera seulement deux matchs avec les Bleus.
2009 : Thomas Domingo
Thomas Domingo, pilier atypique au petit gabarit (1m73), mais extrêmement puissant, a lui connu sa première cape en 2009. C'était face au Pays de Galles dans le Tournoi des Six Nations (victoire 21-16). Un tournoi durant lequel il participera à trois rencontres sur cinq, inscrivant notamment son premier essai avec les Bleus face à l'Italie. Cette même année, il sera le 23eme homme lors de la victoire historique des Français en Nouvelle-Zélande (27-22), la dernière en date.
2016 : Julien Le Devedec
Un seul joueur a connu sa première sélection bien plus tard, il s'agit de Julien Le Devedec, appelé pour la première fois en 2016. Tandis qu'un autre, Aurélien Béco, a choisi de changer de sélection et a opté pour le Portugal avec qui il a participé à six matchs.
Si la plupart de ces joueurs ont connu une belle carrière professionnelle en Top 14 ou en Pro D2, ils ne sont donc finalement que 13 sur 33 à avoir goûté au maillot du XV de France.
Ils ne sont pas devenus internationaux :
Ils jouaient en Top 14 cette saison : Yohan Montès (Castres), Laurent Sempéré (Stade Français), Florian Denos (Agen)
Ils jouaient en Pro D2 cette saison : Laurent Cabarry (Biarritz), Damien Weber (Colomiers), Arnaud Héguy (Grenoble), Fabien Alexandre (Grenoble)
Ils jouaient en Fédérale cette saison : Florian Cazalot (Aire-sur-l'Adour), Fabien Cibray (Provence), Gregory Puyo (Vienne), Thierry Brana (Bédarrides), Mathieu Bourret (Céret)
Ils ont pris leur retraite : Denys Drozdz, Steve Malonga, Nicolas Bontinck, Christophe Clarac, Camille Fourt Arteaga, Yann Fior, Jacques Boussuge
Jason Robinson
Fabien Alexandre n'aurait-il pas été sous-estimé ?
to7
il faut arrêter de répéter que le rugby français manque de talents, c'est juste l'edf qui n'est pas mise en condition d'être compétitive. Regardez l'équipe qu'on envoie en nz contre les "meilleurs du monde".
1ere ligne manquent poirot et guirado
2e ligne vahamahina
3e ligne camara, lauret tauleigne picamoles out
on a déjà une explication de la faillite en touche absence du 2 titualire et des meilleurs sauteurs en 2e et 3e ligne
9 absences de machenaud couilloud et dupont
10 absences de de beauxis, jalibert et lopez
on envoie une charnière qui n'a pas à rougir mais qui n'a pas joué 1minute ensemble face à smith et barret
derrière on a une paire de centre qui avait été constituée par défaut mais qu'on conserve pour avoir un peu de continuité
aux ailes grosso (blessé depuis) et thomas (lessolutions lacroix ou raka abandonnées sur blessures)
en 15 dulin out, palis out
on plaint les blacks parce qu'il leur manque 3 joueurs alors que les blessures obligent le staff à renouveler l'équipe de presque la moitié, aucune autre équipe au monde ne doit faire avec une telle avalanche de blessés
le top14 n'est certainement pas le meilleur championnat du monde mais tous les joueurs étrangers s'accordent à dire que c'est "le plus dur", il est peut être temps de faire quelque chose.
Rupeni
Chouly n'a pas joué la CDM 2011, mais la 2015
pedronimo
il serait intéressant de connaître la trajectoire de Camille Fourt Larteage, interviewable par vos soins le rugbynistere?
pedronimo
En 2017 il semblait jouer en Honneur à St Pée sur nivelle http://st-pee-sur-nivelle-spuc.fr/wp-content/uploads/2017/02/Brochure2016-2017.pdf
MARCFANXV
A considérer que depuis cette génération, il y a eu grosse inflation de joueurs étrangers venus pratiquer en France...A considérer que le jeu pratiqué en Top14 a depuis considérablement évolué...A considérer que la durée moyenne des carrières s'est depuis considérablement réduite...A considérer qu'il s'agissait alors de U21...Prenant en considération ces différents paramètres, si on arrive aux mêmes ratios, Joueurs Pro et Internationaux, ce sera déjà très bien...
xeuz
Donc il est urgent de ne pas s'enflammer sur nos jeunes champions.
Dans la génération 2006, il y aura eu de très belles carrieres, mais vraiment rien d'exceptionnel
ginobigoudi
C'est pas une question de s'enflammer ou pas, mais de leur donner la possibilité de faire les bons choix, ceux qui leur correspondent... Et de ne pas les pousser à des choix qui tournent autour du flouze et de la notoriété... Joseph qui va s'enterrer dans le jeu bridé-minimaliste de Labit 2 Travers... Brenan qui va cirer le banc du RCT... Même Ntamack a été boudé par Mola qui ne lui a fait jouer que des bribes de matchs (où il a scoré)... Les meilleurs éléments devraient déjà être incorporés au XV de France, Ntamack, Lacombe, Bamba, Woki, tout en continuant à jouer avec leur club formateur (sur le modèle NZ)...
Bagnar
Il est également possible que certains aient préféré une carrière moins prolifique dans le rugby pro' privilégiant une carrière personnelle plus enrichie dans le délicieux monde de l'entreprise.
Ailier-Fort
Sans oublier les blessures ou les mauvais choix de carrière (a posteriori) qui peuvent vite faire dévier une carrière de sa trajectoire, voir y mettre un terme. Nicolas Bontinck a pris sa retraite avant ses 30 ans par exemple (avec une jolie reconversion en prime).
Compte supprimé
Je connais Nicolas personnellement. On a joué toutes les catégories de jeunes ensemble. Par contre je l'ai perdu de vue et ne suis pas au courant de sa reconversion. Il était coach sportif d'après mes infos...
Ailier-Fort
Je ne le connais pas personnellement, mais il me semble qu'il est préparateur physique en effet, et je me souviens avoir lu (dans Le Progrès ?) il y a quelques mois qu'il s'était associé dans une entreprise de coaching mental en milieu professionnel tout en jouant en amateur à Vienne je crois. Si tu le revois prochainement, n'hésite pas à lui dire que les supporters lyonnais ne l'ont pas oublié.
Joe. Frais, doux... mais roux
Un tiers des joueurs a porté le maillot tricolore, c'est très prometteur ! J'ai hâte de voir la suite de leur carrière à ces jeunes.
quentin2dakar
Seulement 12 sur 33 ne sont plus pros. A une vache pré, un tiers.
C'est pas énorme du coup. J'aurais plutôt pensé qu'on aurait genre 1/5e pro, et le reste en division dites "amateur".
Il ne faut pas oublier que dans chaque génération d'internationaux U20, il n'y a pas la place mathématiquement à ce que tous soient internationaux, voir pros.
C'est ce que disait Lièvremont récemment, on fait trop rêver les jeunes qu'ils auront tous leur place en Top 14. Et c'est faux, c'est impossible même.
charly le vrai
C'est bizarre d'être champion du monde de U21 et de ne pas avoir été reconnu en France ...
ankou
C'était toute une équipe qui était championne du monde, peut-être que les oubliés n'ont pas sus (ou pus) s'adapter à leur club respectif !