Le contexte
C'est un exploit : le Stade Toulousain dispute alors sa troisième finale européenne consécutive. Victorieux de l'USAP en 2003, les Rouge et Noir se sont inclinés l'année précédente face aux Wasps dans un match marqué par la fameuse "poitrenade". Les hommes de Guy Novès sont pourtant de retour, après une phase de poule dominée (5 victoires en 6 matchs) et des phases finales maîtrisées (37-9 contre Northampton en 1/4 ; 29-17 contre Leicester en 1/2).
Dans cette nouvelle finale franco-française, les Toulousains sont à la recherche de leur 3e étoile.
VIDEO. En 2003, le Stade Toulousain décroche sa 2e étoile européenne dans une finale franco-françaiseEn face, le Stade Français Paris retrouve la finale de ce qu'on appelait encore la H Cup. C'est la grande époque du club de la capitale, qui vient de s'imposer face à Biarritz, dans une demi-finale dantesque qui a vu Christophe Dominici s'arracher pour l'essai de la victoire.
Le match
Vous connaissez la musique : en finale, Toulouse ferme souvent le jeu, et se contente de marquer ses points au pied. Pas d'exception concernant cette finale 2005, où Jean-Baptiste Elissalde et Frédéric Michalak inscrivent l'intégralité des points stadistes.
Idem côté parisien, avec quatre pénalités de David Skrela, inscrites dans le premier acte d'un match joué sur la pelouse de Murrayfield.
Sans grand spectacle, mais avec du suspense, la rencontre a droit à des prolongations, le tableau des scores affichant 12-12 au terme des quatre-vingt minutes de jeu après une ultime pénalité de Michalak dans les arrêts de jeu.
C'est dans ces prolongations que Toulouse prend l'avantage avec une pénalité, puis un drop de Frédéric Michalak, encore lui. La place du Capitole est en feu.
Les équipes
C'est l'époque où les deux équipes fournissaient directement le XV de France. Surtout à Toulouse, où tous les joueurs sélectionnables du XV de départ ont porté le maillot bleu. Chez les étrangers, le talentueux Gareth Thomas est là, à l'instar des historiques Maka et Brennan, titrés deux ans plus tôt.
Chez les Parisiens, c'est aussi l'époque des Argentins, avec Hernandez, Pichot ou Roncero. Et sur le banc, le joueur le plus sous-coté de l'histoire, Regan King.
Stade Français | Toulouse |
15 : Hernandez | 15 : Poitrenaud |
14 : Arias | 14 : Clerc |
13 : Glas | 13 : Jauzion |
12 : Liebenberg | 12 : Fritz |
11 : Dominici | 11 : G. Thomas |
10 : Skrela | 10 : Michalak |
9 : Pichot | 9 : Elissalde |
8 : Sowerby | 8 : Labit |
7 : Martin | 7 : F. Maka |
6 : M. Bergamasco | 6 : Brennan |
5 : James | 5 : Millo-Chluski |
4 : Auradou | 4 : Pelous |
3 : De Villiers | 3 : Hasan |
2 : Blin | 2 : Servat |
1 : Roncero | 1 : Poux |
16 : Kayser | 16 : Bru |
17 : Marconnet | 17 : Human |
18 : Brouzet | 18 : Maka |
19 : Rabadan | 19 : Bouilhou |
20 : King | 20 : Dubois |
21 : Sarraméa | 21 : Heymans |
22 : Fillol | 22 : Gérard |