World Rugby souhaite éviter que les joueurs soient pris pour des Yakuzas
Les joueurs comme Sonny Bill Williams devront recouvrir leurs tatouages lors de la Coupe du monde.
L'instance internationale World Rugby fait le nécessaire pour que les joueurs et les supporters respectent les traditions au Japon lors de la Coupe du monde.

Le compte à rebours est lancé. Nous sommes à un an de la Coupe du monde 2019. La première organisée en Asie et plus particulièrement au Japon. Un pays où la tradition tient une place prépondérante dans le quotidien des Japonais. À ce titre, World Rugby tient à ce que les joueurs comme les supporters respectent les us et coutumes du pays. Ils devront de fait recouvrir leurs tatouages lorsqu'ils seront dans des espaces publics afin de ne pas être pris pour des Yakuzas. Si le tatouage est répandu en occident, il est toujours mal vu au Japon du fait de son association avec les membres de la mafia japonaise, dont le corps est souvent tatoué.

Coupe du monde 2019 - Les joueurs anglais contraints de cacher leurs tatouages au Japon

L'instance internationale avait déjà fait passer le mot aux différentes équipes en début d'année. Elle s'attendait à des réactions de frustration de la part des joueurs. Mais il n'y en a pas eu. Tous ont accepté de revêtir des maillots à manches longues lorsqu'ils seront à la piscine ou à la salle de sport s'ils sont en public dans l'un de leurs différents camps de base. Il ne s'agit pas ici d'une obligation mais selon le directeur du comité d'organisation Alan Gilpin via le Telegraph, les internationaux suivront les consignes car ils veulent être vus comme des personnes respectueuses. 

En sera-t-il de même pour tous les supporters ? Difficile d'être derrière tous les fans qui se rendront au Pays du soleil levant. Aussi, World Rugby informera les Japonais situé autour des camps de base ou des stades que les personnes avec des tatouages ne sont pas des Yakuzas. "Un programme éducatif, qui souligne également la nécessité de porter différentes chaussures à l’intérieur, est déjà en place".

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Alors déjà, si tu mets des chaussures dans une maison japonaise ou dans un temple, c'est à peu près comme si tu balançais des seaux de caca au visage des hôtes. Du coup, c'est pas "différentes chaussures". C'est "pas de chaussures".

Après, l'histoire des tatouages, c'est pas seulement l'histoire des yakuzas. . Les maîtres tatoueurs (Irezumi) sont effectivement liés à la pègre et étaient poursuivis et persécutés à ce titre. C'est pendant la tutelle américaine de 45 qu'ils ont été réhabilités parce que les soldats ricains trouvaient ça joli et en voulaient.

Du coup, la question c'est pas tant de confondre un tatouage maori de supermarché sur un supporter gallois sur un mollet malingre et la vengeance d'un dieu sur un ancien sumo. C'est de se défier de la tutelle occidentale. Et ils sont -à juste titre à mon avis- chatouilleux là dessus.

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