Le témoignage bouleversant de Cameron Pierce, retraité forcé après une commotion cérébrale [Vidéo]
Le témoignage bouleversant de Cameron Pierce, retraité forcé après une commotion cérébrale.
Le Canadien, passé par Pau et Clermont, s'est confié devant les caméras de France TV. Poignant.

Le nom de Cameron Pierce n'a pas la même résonance que celui de son compatriote canadien, Jamie Cudmore. Pourtant, comme lui, le Canuck évoluait au poste de 2ème-ligne. Et comme lui, il a porté le maillot de Clermont. Si Pierce ne s'est pas imposé en Auvergne (0 match chez les pros), l'international avait ensuite rejoint la Section Paloise, l'année de la remontée du club béarnais dans l'élite. 

Quinze matchs de Pro D2quatre de Top 14 et trois de Challenge Cup plus tard, Pierce a raccroché les crampons. En cause ? Une commotion cérébrale, subie avec les espoirs palois en octobre 2016. Le Canadien, sonné sur un plaquage, reprend le jeu, avant finalement de sortir. Sauf qu'aujourd'hui, Pierce ressent toujours les effets de cette commotion, qui joue notamment sur sa mémoire.

Si quelqu'un me demande ce que j'ai fait l'autre week-end, soit je dois réfléchir soit je dois regarder une photo pour que ma mémoire revienne. J'espère que ça va s'améliorer avec le temps mais ça fait deux ans et ça ne s'est pas trop amélioré.

Dans un très bon reportage diffusé sur France 2, Pierce se confie sur son histoire, poignante, lui qui est également victime d'insomnies. Il poursuit également un traitement pour des troubles comportementaux.

Sur Twitter, le Canadien reste positif : "J’adore ce sport du rugby, mes deux clubs français m’ont apporté pleins des belle choses et je les remercie."

Pour découvrir le reportage vidéo, c'est par ici : 

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Bouleversant, oui... L'officiel qui se gargarise avec ses 5% a tout faux : un joueur, même soupçonné de commotion, doit sortir, ne jamais rentrer, surtout, être pris en charge immédiatement et au sein d'un protocole optimal... La France n'est pas exemplaire en matière de politique de réduction des risques : HIV, Hépatites, drogues, préservatifs... C'est la même dans le rugby... Et c'est inadmissible... Répéter à longueur de temps que "le rugby est un sport de combat et de contacts" (ce qui est vrai), est un faux-nez qui alibise les manquements des instances et les blessures des joueurs... Je dirais "raison de plus" : hors le suivi exemplaire en cas de commotion et le repos indispensable, il faut légiférer sur les charges avec l'avant-bras, celles à l'épaule, les façons acceptables de rejoindre un ruck... Et le doute doit toujours pencher en faveur du joueur agressé... Et puis il faut absolument lâcher cette philosophie du jeu pauvre en notes, vieille scie des Bernie & Co, pour qui le "french flair" est une série pour tafioles intellos... Remettre le cerveau au centre : celui des commotions, celui des intervalles, des passes et de la vitesse, celui qui éduque et permet de sauter les murs, de les contourner, de les esquiver, plutôt que de les abattre à la masse ou de se les prendre en pleine tronche...

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