Seven : L'énorme défense des All Blacks fait la différence face au Kenya
Pita Ahki fait reculer son adversaire de plusieurs mètres.
Opposés aux Kenya en demi-finale à Londres, les Néo-Zélandais ont été contraints de mettre les barbelés face aux assauts adverses pour conserver leur avantage.
Tenue en échec par l’Afrique du Sud à Glasgow, la Nouvelle-Zélande a mis un point d’orgue a terminé la saison sur une victoire à Twickenham lors de l’ultime tournoi des séries mondiales à Londres. Et ce fut pour ainsi dire une véritable démonstration de la part des hommes à la fougère avec une moyenne supérieure à 30 points inscrits face aux meilleures équipes de la planète. Dont plus de 50 face à l’Argentine et 47 contre l’Australie en finale de la Cup. En excluant la demi-finale contre le Kenya, la moyenne frôle même avec les 40 points par match.

Cette demie fut sans doute une des rencontres les plus difficiles que les Kiwis aient eu à jouer depuis bien longtemps. Tout s’était pourtant bien passé lors des matchs de poules avec une large victoire 31 à 17. Cependant, les Kényans sont ensuite montés en puissance, disposant au passage des Fidji (20-7) en quarts de finale pour retrouver la Nouvelle-Zélande aux portes du dernier match de l’année. Sans avoir rien à perdre, et avec le souvenir de sa victoire 14-19 à Wellington, le Kenya a joué de manière décomplexée en s’appuyant sur ses forces : puissance et rapidité.

En face, les Néo-Zélandais ont pour ainsi dire fait le dos rond après une première mi-temps marquée par le seul essai de la partie par l’intermédiaire de Pita Ahki. Un faible avantage comptable qu’ils ont défendu bec et ongles durant de longues minutes face aux assauts adverses. A l’image de cet énorme plaquage de Pita Ahki, décidément en forme olympique.

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