VIDEO. 6 Nations. Nigel Owens réagit à la polémique autour de la blessure d'Antoine Dupont : son verdict est sans appel
XV de France. Blessure de Dupont : Nigel Owens défend l’arbitrage et met fin au débat. Crédit image : Screenshot France 2
La blessure d’Antoine Dupont aurait-elle pu être évitée ? Nigel Owens dissèque l’action de Tadhg Beirne et répond aux critiques sur l’arbitrage. Verdict sans appel : aucune faute.

La blessure d’Antoine Dupont face à l’Irlande lors du Tournoi des Six Nations a fait couler beaucoup d’encre. Et presque autant de salive chez les supporters et les observateurs. Était-ce un geste intentionnel ou tout simplement mal maîtrisé ? Fallait-il sanctionner Tadhg Beirne ? L’ancien arbitre international Nigel Owens a livré son analyse dans Whistle Watch, et son verdict est sans appel.

Une action malheureuse, mais pas illicite

D’entrée, Nigel Owens invite à mettre de côté l’émotion suscitée par la blessure du meilleur joueur du monde pour juger l’action avec objectivité. "Nous devons regarder les gestes de Tadhg Beirne. Est-ce qu’il agit dans l’illégalité ?" interroge l’ex-arbitre. Sa réponse est catégorique : non. Beirne lève bien le bras pour nettoyer un ruck de manière réglementaire.

Rien d’illégal, rien de dangereux, rien de sanctionnable. C’est la conjonction de plusieurs facteurs – notamment l’arrivée d’Andrew Porter en soutien – qui entraîne le contact avec Dupont et la blessure malheureuse.

Certains ont pointé du doigt l’absence de citation et ont regretté que l’arbitrage ne protège pas mieux les joueurs. Mais pour Owens, le protocole a été respecté. "Le TMO a vérifié l’action en arrière-plan, et l’arbitre a expliqué sa décision au capitaine français sur le terrain." Pour lui, les faits sont clairs : un accident de rugby, douloureux certes, mais qui ne justifie pas une sanction.

Un carton jaune justifié pour Nash

Autre action controversée du match : le plaquage haut de Calvin Nash sur Pierre-Louis Barassi. L’ailier irlandais a écopé d’un carton jaune, et la question de l’éventuel rouge a été posée avec l’appel au bunker.

Owens valide la décision finale : "On a un contact à la tête, donc le jaune est logique. Mais il s’agit d’une action passive, sans haut degré de dangerosité, donc pas de rouge." Un constat fait également après la rencontre que les supporters (et le staff des Bleus ?) ont eu du mal à comprendre. 

Si la colère gronde du côté des supporters français et de certains anciens joueurs, l’avis de Nigel Owens a le mérite de rappeler un principe essentiel : chaque geste doit être jugé selon les règles et non l’émotion du moment. Antoine Dupont, lui, entame sa rééducation avec l’espoir de revenir au plus vite sur les terrains. En attendant, le débat, lui, est loin d’être clos.

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Dans les sociétés libérales, il y a une collution des gens au pouvoir qui prennent leur parti. Par exemple, les forces de police, lorsqu'il y a une exaction, on s'aperçoit que soit les policiers participent à l'exaction, soit ils y restent indifférents. Il n'y a pas d'opposition. Les sociétés libérales ont beaucoup en commun avec les sociétés criminelles qui elles pratiquent l'accord des versions, quand des criminels sont pris, ils se construisent des alibis croisés. Dans l'avis de cet arbitre, on y voit la même chose. La lecture d'une situation est plurielle au rugby et on constate que sa lecture à lui fait étrangement écho à celle du commissaire qui a transpiré. Son avis est calqué sur la position du commissaire. Notamment cette histoire de plaquage défensif qui n'a rien d'évident. C'est une avis fabriqué pour renforcer l'opinion collective officielle. Il n'y a rien d'autre. Autre point qui renforce cette impression, le silence de l'arbitrage français, pourtant bien prompt à produire des avis qui renforcent le point de vue anglo saxon. D'habitude, on a des donneurs de leçons qui sortent dire les gens parlent sans y connâitre, eux, les arbitres français savent donc on doit se taire. Dans ce cas là, puisque la fédération veut protéger ses joueurs. Tour ça sent la collution, les accords tacites.

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