Crédit vidéo : Енисей- СТМ
Le premier club russe à avoir fait parler de lui fut Enisei-STM, basé à Krasnoïarsk en Sibérie centrale. Il se qualifia pour la Challenge Cup 2015-2016 et même s’il termina dernier de sa poule, il accrocha deux scalps à son palmarès : celui du CA Brive (10-7) et celui de Newcastle (24-7). La saison suivante (2016-2017), il récidiva avec - encore - une dernière place mais deux nouvelles victoires : une face à Worcester (19-12) et une contre les Gallois de Newport (38-18). Après deux campagnes européennes, un voyage en Russie est donc tout sauf une sinécure pour les équipes occidentales.RESUME VIDEO. Challenge Cup : la défaite inattendue de Brive face aux Russes d'Eniseï-STMPour la prochaine édition de la Challenge Cup (2017-2018), Enisei-STM a d’ores et déjà assuré sa participation mais cette fois, il ne sera pas seul. Un autre club russe l’accompagnera dans la compétition : Krasny Yar. Ce club réside - comme Enisei-STM - dans la ville de Krasnoïarsk, considérée comme la capitale du rugby russe. Cette métropole sibérienne abrite en effet les deux meilleurs clubs du pays qui n’ont pas laissé échapper le titre national depuis 2011.
L'Italie en recul
Pour en arriver là, Krasny Yar a fini invaincu en phase qualificative de l'European Rugby Continental Shield (nouveau nom donné à la compétition qualificative pour la Challenge Cup). Lors de la phase de poules, il a notamment écarté deux équipes italiennes, Mogliano (48-24) et Rovigo (11-42), avant de triompher des Roumains de Timisoara (12-17 puis 18-27) en barrages. Enisei-STM et Krasny Yar sont donc déjà qualifiés pour la prochaine Challenge Cup et c’est maintenant le troisième du championnat russe qui s’apprêtent à disputer les prochaines qualifications : VVA-Podmoskovye de la ville de Monino en banlieue de Moscou. Rappelons que ce club a rejoint le Saracens Global Network depuis 2013.
Grâce à ces résultats, la Professional Rugby League russe s’impose comme un championnat en pleine ascension, au contraire de l’Eccellenza italienne dont les clubs se font piétiner par les Russes en Bouclier Européen. Rappelons que le championnat professionnel russe a été créé en 1992 après la chute de l’URSS. Il compte aujourd’hui six équipes qui se défient pour le titre de champion national : le champion en titre Enisei-STM et Krasny Yar (Krasnoïarsk), VVA-Podmoskovye, Slava (Moscou), Kouban (ville de Krasnodar) et Metallurg (ville de Novokouznetsk en Sibérie centrale).
Florek
Les russkofs n'ont rien a envier aux ritals, bien au contraire. J'ai vu le Enisei-STM affronter Brive l'année dernière en Challenge Cup à Amédée-Domenech, et c'était loin d'être ridicule. Encourageant pour la suite tout ça.