VIDEO. Devenu tétraplégique, l'ancien rugbyman pro Alexandre Barozzi se confie
Alexandre Barozzi revient sur son accident : une leçon de courage.
Il y a dix-sept mois, la vie de l'ancien Briviste basculait après une mêlée écroulée. Aujourd'hui handicapé, il donne une leçon de courage.
Il y a un an et demi, le 29 septembre 2013, Lannemazan affronte le Stade Bagnérais en Fédérale 1. Une mêlée s'écroule, le pilier Alexandre Barozzi ne se relève pas. Verdict : section complète de la moelle épinière. Le joueur passé par Auch, Biarritz et Brive a perdu l'usage de ses bras et de ses jambes. Dix-sept mois après l'accident, « Baro » a accepté de se confier devant la caméra de Sport Confidentiel, le magazine de la rédaction de L’Équipe 21. Un témoignage poignant. Une leçon de courage.

Après avoir quitté l'hôpital il y a quelques mois, Barozzi a rejoint un centre spécialisé pour poursuivre sa rééducation. Il ne reviendra chez lui qu'en avril, où d'importants et coûteux travaux ont été réalisés. Mais comment se sent-il, lui qui se rappelle l'accident puisqu'il n'a pas perdu connaissance lorsque la mêlée s'est effondrée ? « C'est toujours compliqué de dire qu'on va bien mais aujourd'hui ça va bien, dans la tête en tout cas, même si mon corps ne fonctionne pas normalement. Ça va, je suis très entouré. J'arrive à assimiler mon nouvel état et on va dire que pour l'instant, j'ai la tête sortie de l'eau. »

« La vie ne s'arrête pas »

L'ancien Briviste, soutenu par ses amis Arnaud Méla, Arnaud Mignardi et Julien Ledevedec est fort. « Il n'a jamais pleuré » confiait sa femme Isabelle au Midi Olympique il y a quelques mois, et l'espoir d'une guérison figure « dans un coin de [sa] tête. » Cet espoir est-il capital pour son moral ? Là aussi, il répond : « Oui et non. Ce qui est capital, c'est mon entourage. Ma femme, mon fils qui sont là quotidiennement. » Il poursuit :

Lâcher ? Non. C'est sûr qu'il y a des jours plus compliqués que d'autres mais on ne lâche pas parce que la vie ne s'arrête pas. Si on lâche, on reste au lit toute la journée et c'est fini. Mon but, ce n'est pas de rester au lit. C'est d'aller dehors, de prendre le soleil, d'aller me promener, de voir mon fils marcher, de me promener avec lui... Des choses de la vie toute simple. […] La vie ne s'arrête pas.

C'est Sébastien Tarrago, rédacteur en chef de Sport Confidentiel, qui l'a rencontré. Il raconte : « On est sortis « impressionnés » par cette interview. On est restés un long moment avec lui, et il donne vraiment l'image de quelqu'un de courageux, optimiste... Il ne se plaignait jamais. On a parlé du dernier match de Brive comme de la pluie ou du beau temps. Il veut vivre comme tout le monde avec sa femme et son petit garçon. » Son fils, justement, avait trois mois lors de l'accident. Dans cette très belle interview, il évoque les liens qu'il entretient avec lui, mais également le regard des autres, son opinion sur le rugby moderne et l'association « Les amis de Baro ».

Vous pouvez la retrouver à partir de 45:10.

Crédit vidéo : L'Equipe 21

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  • mp1312
  • il y a 9 ans

Bon je vais me chopper plein de pouces rouge, mais si il y a une morale a retenir pour nos jeunes, c'est que quand les medecins te disent de ne plus jouer faut arrêter.

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