Ce samedi, la Nouvelle-Zélande reçoit l'Argentine à Napier dans le cadre de la 3e journée du Rugby Championship. Défaits de peu par les Springboks, les Pumas espèrent poursuivre sur leur lancée face aux All Blacks, mais ces derniers ont été impressionnants à l'Eden Park lors de leur deuxième affrontement face aux Wallabies. Autant dire que les visiteurs ne sont pas à l'abri d'une grosse déculottée. Le genre de fessée qui par le passé était le quotidien des Sud-Américains sur les terres des joueurs à la fougère. L'année 1997 fait à ce titre partie des pires souvenirs des Pumas face aux Néo-Zélandais. Ils étaient, en effet, revenus de leur séjour dans les Iles du Pacifique avec les valises pleines à ras bords et il y a fort à parier qu'ils avaient dû payer un supplément à l'aéroport.
La première rencontre avait eu lieu à Wellington. Cela faisait six ans que les deux nations ne s'étaient pas rencontrées. En 1991, les Pumas avaient fait bonne figure avec deux défaites 14-28, puis 6-36 à Buenos Aires. Mais en ce 21 juin 1997, ils ont connu la plus large défaite de leur histoire. Devant 35 000 personnes, les All Blacks étaient déchaînés. Sous la houlette d'un Tana Umaga surpuissant, ils avaient multiplié les passes après contacts, les courses en soutien, n'hésitaient pas à relancer depuis leur 22 mètres pour punir les pauvres Argentins totalement dépassés. C'est une véritable pluie d'essais qui s'était abattu sur eux. L'arrière Christian Cullen, très en jambes, y était allé de son doublé, tout comme l'ouvreur Carlos Spencer et Umaga. À la mi-temps, le score était déjà très lourd, 46 à 3. Mais les Blacks ne s'étaient pas arrêtés là et avaient finalement passé 14 essais à leurs adversaires pour un historique 93 à 8, l'ailier Tomas Solari ayant sauvé l'honneur dans le second acte.
Crédit vidéo : EllliotJackRussel1
Sept jours plus tard, les deux nations avaient eu rendez-vous au Waikato Stadium d’Hamilton. Sans doute encore ébranlés par l’humiliation du week-end précédent, les Argentins avaient à nouveau sombré. Si la démonstration des Néo-Zélandais était un peu moins impressionnante en première mi-temps (29-3), les choses s'étaient compliquées lors des 40 dernières minutes pour un score final de 62 à 10, soit 155 encaissés en deux matchs pour les Pumas. Des neuf essais inscrits par les All Blacks ce jour-là, celui de Carlos Spencer en fin de match est resté dans les mémoires. Parti d’une passe acrobatique de Justin Marshall aux abords de la ligne médiane, l’action s’est poursuivie avec une série de passes sur un pas par Scott McLeod et Jeff Wilson, une percée d’Umaga pour Zinzan Brooke pour la conclusion de Spencer.
Crédit vidéo : Ruddy Darter
La première rencontre avait eu lieu à Wellington. Cela faisait six ans que les deux nations ne s'étaient pas rencontrées. En 1991, les Pumas avaient fait bonne figure avec deux défaites 14-28, puis 6-36 à Buenos Aires. Mais en ce 21 juin 1997, ils ont connu la plus large défaite de leur histoire. Devant 35 000 personnes, les All Blacks étaient déchaînés. Sous la houlette d'un Tana Umaga surpuissant, ils avaient multiplié les passes après contacts, les courses en soutien, n'hésitaient pas à relancer depuis leur 22 mètres pour punir les pauvres Argentins totalement dépassés. C'est une véritable pluie d'essais qui s'était abattu sur eux. L'arrière Christian Cullen, très en jambes, y était allé de son doublé, tout comme l'ouvreur Carlos Spencer et Umaga. À la mi-temps, le score était déjà très lourd, 46 à 3. Mais les Blacks ne s'étaient pas arrêtés là et avaient finalement passé 14 essais à leurs adversaires pour un historique 93 à 8, l'ailier Tomas Solari ayant sauvé l'honneur dans le second acte.
Crédit vidéo : EllliotJackRussel1
Sept jours plus tard, les deux nations avaient eu rendez-vous au Waikato Stadium d’Hamilton. Sans doute encore ébranlés par l’humiliation du week-end précédent, les Argentins avaient à nouveau sombré. Si la démonstration des Néo-Zélandais était un peu moins impressionnante en première mi-temps (29-3), les choses s'étaient compliquées lors des 40 dernières minutes pour un score final de 62 à 10, soit 155 encaissés en deux matchs pour les Pumas. Des neuf essais inscrits par les All Blacks ce jour-là, celui de Carlos Spencer en fin de match est resté dans les mémoires. Parti d’une passe acrobatique de Justin Marshall aux abords de la ligne médiane, l’action s’est poursuivie avec une série de passes sur un pas par Scott McLeod et Jeff Wilson, une percée d’Umaga pour Zinzan Brooke pour la conclusion de Spencer.
Crédit vidéo : Ruddy Darter
Maubec
Le meilleur arrière depuis George Nepia, pas moins.
Et même Muliana qui a pourtant tenu le poste pendant 100 sélections n'a jamais eu son niveau.
D'ailleurs en 99, dans la fameuse demi-finale France - Nouvelle-Zélande, ce fut le seul joueur avec Lomu à avoir lutté jusqu'au bout et à avoir vraiment évolué à son plus haut niveau.
Zakgabr
Cullen avait un Dagg dans chaque jambe.
Arountazief
Je ne peux qu'aller dans le sens de The.fridge...
Cullen et Spencer sont parmi mes joueurs préférés toutes époques confondues. Et cette équipe des Blacks reste une des plus belles selon moi.
Serge Karamazov
Christian Cullen un de mes arrières préféré chez les Blacks. J'adorais ce type et les relances magiques du fond du terrain.
Toute une époque...