Ce samedi matin le XV de France défiera pour la deuxième fois les All Blacks dans le cadre de la tournée estivale. Défaits la semaine passée sur la pelouse du mythique Eden Park (23-13), les Français ont une nouvelle occasion de prouver leur valeur face à ce qui se fait de mieux sur la planète rugby. Du moins c’est ce que tendent à prouver les deux titres de champions du monde et les multiples raclées données aux meilleures nations de l’ovalie lors du Four Nations et des tournées. Cependant, il est une année, et plus particulièrement une période, où la Nouvelle-Zélande a perdu un tout petit peu de sa superbe et où la France, a, elle, montré au monde la qualité de ses joueurs.
Nous sommes en juillet 1994, et plus particulièrement le 3. Le XV de France, en tournée en Nouvelle-Zélande, reste sur une victoire probante sur les Blacks à Christchurch 22 à 8. Ces derniers « promettent donc l’enfer » aux Bleus, se souvient Pierre Berbizier, sélectionneur français de l’époque, via Le Monde. Les Néo-Zélandais en font voir de toutes les couleurs aux Tricolores et pensent tenir leur revanche alors qu’à trois minutes de la sirène, ils mènent 20 à 16. Arrive une touche, puis un regroupement. Le cuir sort et l’ouvreur Steve Bachop dégage son camp avec un long coup de pied dans les 22 mètres français. A la réception, le capitaine Philippe Saint-André décide de relancer…
Jean-Luc Sadourny, auteur de l’essai du bout du monde comme l’ont qualifié les journalistes français (les Néo-Zélandais parlent, eux, de l’essai du siècle), révèle dans Libération, que PSA et lui ont échangé quelques mots juste avant. « La prochaine, même si elle est pas bonne, on allume.» PSA avait la foi. Cette action de génie où le ballon est passé par les mains des plus illustres joueurs du XV de France (Gonzalez, Deylaud, Benazzi, Ntamack, Cabannes, Delaigue, Accoceberry) est le symbole même du fameux French Flair. Il faut dire que tout a parfaitement fonctionné avec des joueurs au soutien, des passes croisées et surtout Benazzi qui passe les bras. Le genre de moment qui dure une poignée de secondes sur le pré mais qui reste dans les mémoires à jamais. Une double victoire sur les All Blacks, cela n’arrive pas tous les jours.
Nous sommes en juillet 1994, et plus particulièrement le 3. Le XV de France, en tournée en Nouvelle-Zélande, reste sur une victoire probante sur les Blacks à Christchurch 22 à 8. Ces derniers « promettent donc l’enfer » aux Bleus, se souvient Pierre Berbizier, sélectionneur français de l’époque, via Le Monde. Les Néo-Zélandais en font voir de toutes les couleurs aux Tricolores et pensent tenir leur revanche alors qu’à trois minutes de la sirène, ils mènent 20 à 16. Arrive une touche, puis un regroupement. Le cuir sort et l’ouvreur Steve Bachop dégage son camp avec un long coup de pied dans les 22 mètres français. A la réception, le capitaine Philippe Saint-André décide de relancer…
Jean-Luc Sadourny, auteur de l’essai du bout du monde comme l’ont qualifié les journalistes français (les Néo-Zélandais parlent, eux, de l’essai du siècle), révèle dans Libération, que PSA et lui ont échangé quelques mots juste avant. « La prochaine, même si elle est pas bonne, on allume.» PSA avait la foi. Cette action de génie où le ballon est passé par les mains des plus illustres joueurs du XV de France (Gonzalez, Deylaud, Benazzi, Ntamack, Cabannes, Delaigue, Accoceberry) est le symbole même du fameux French Flair. Il faut dire que tout a parfaitement fonctionné avec des joueurs au soutien, des passes croisées et surtout Benazzi qui passe les bras. Le genre de moment qui dure une poignée de secondes sur le pré mais qui reste dans les mémoires à jamais. Une double victoire sur les All Blacks, cela n’arrive pas tous les jours.
Kadova
@Brioche: c'est plutot pour demander au joueur de reflechir et de ne pas se precipiter.
Brioche
Ça tient pas à grand chose, juste avant la relance de Saint-André (à 0:04s), on entend je-sais-pas-qui qui crie "Calme ! Calme !"
Heureusement qu'il ne l'a pas écouté ...
Zarathoustra
C'est quand même vrai qu'il est exceptionnel cet essai...
Et quel geste de Benazzi !