Un club à la fois Pyrénéen et Béarnais
Aujourd’hui, c’est avec le co-président du club, Jean-Luc Lansaman, qu’on se penche sur l’USEP. Derrière cet acronyme se cache le nom véritable du club : Union Sportive des Enclaves et du Plateau.
« L’USEP, nous dit-il, c’est deux villages, Seron (310 habitants) et Ger (2000 habitants), plus trente petites communes, situées entre Tarbes et Pau. » Ger est dans les Pyrénées-Atlantiques, Seron dans les Hautes-Pyrénées. Entre Tarbes et Pau, l’USEP bénéficie d’un bassin économique qui favorise l’emploi des joueurs et des dirigeants.
Une équipe invaincue
Lorsqu’on l’interroge sur le début de saison de l’équipe première, Jean-Luc Lansaman estime qu’il est conforme aux attentes: « nous avions fixé comme objectif de faire un début de saison au moins aussi bon que celui de l’exercice 2018-2019 ». Et les ambitions à court et moyen terme :
Les ambitions restent inchangées. Ce qui compte en premier c’est la formation au niveau des jeunes et de l’école de rugby. C’est ça notre objectif premier, d’ailleurs on a des équipes en U16, U18, U19. Ensuite seulement viennent dans l’ordre des priorités, les ambitions de l’équipe première, à savoir cette année la qualification pour les phases finales, en terminant dans les quatre premiers de la poule.
Cette poule justement, le co-président la trouve « équilibrée, d’un niveau très élevé » et malgré la prédominance de l’USEP, il estime que « toutes les équipes se valent ». Pour preuve, si l’USEP occupe la première place avec 8 victoires en autant de matchs, les Béarnais se sont péniblement imposés à Laruns (16-21), alors que Laruns est bon dernier.
Primauté à la formation
Si à l’USEP, on insiste sur la formation, c’est que l’équipe fanion en bénéficie, qu’elle a une forte couleur locale: « nos séniors 1 et 2 sont issus à 97% de notre système de formation et 100% de nos éducateurs, de toutes catégories, ont leurs diplômes FFR. » Peu de recrutement externe, donc : « Nous avons eu 6 recrues cette année pour renforcer notre effectif et combler le départ de jeunes joueurs vers les écoles de rugby de Toulouse et de Bordeaux ».
Quand on lui demande ce qu’il aurait d’urgent à déclarer, Lansaman déplore : « notre sport devient de plus en plus compliqué pour un club rural comme le nôtre. D’abord il y a beaucoup d’argent dans certains club, même à notre niveau et on ne peut pas lutter contre ce phénomène. Ensuite, on a des bénévoles qui s’épuisent de plus en plus… » Cruel constat.
MARCFANXV
6 Recrues comparé aux 97% de séniors issus de la formation locale ça doit donner 193 joueurs locaux ! Pas mal d'atteindre les 200 licenciés en Sénior pour une Fed3 a moins que le chiffre de 97% soit un tantinet exagéré...
Rugby64amateur
Oui il y a 303 licences et 38 entraîneurs
Fufu Brindacier
Peut-être que certains recrutements étaient en fait des retours au club.
Rugby64amateur
Oui 4 retour au club
Ahma
Ils ont emprunté la calculette du Rugbynistère, celle qui te met par exemple un joueur à 1,78 % dans un sondage alors qu'il y a 23 votants.
AKA
Le club de Ger a toujours été un club formateur et son association avec Séron a permis à cette nouvelle entité d' élargir son "périmètre" et de voir plus haut. Mais pour un succès comme celui ci combien de clubs amateurs sont en train de voir leurs équipes de jeunes péricliter où obligés de faire des ententes avec des clubs de villes de plus en plus éloignées, de voir leurs équipes premières en séries partir jouer à des distances comme les clubs de fédérale2 de mon époque! 😁 😁 😁
Droitdevant
Il y a beaucoup de clubs qui jouent la carte de la formation sans quoi il est difficile d'alimenter son équipe fanion, sauf à avoir un mécène qui distribue des billets de 100 balles pour faire venir des joueurs. Mais il vaut mieux de la formation qu'un mécène, ça dure plus longtemps et à la longue c'est plus efficace.
Sancho31
Le stade est plein pour encourager leur Cadets et Juniors , avec une vue magnifique sur les Pyrénées.
Un ancien soigneur de Tournefeuille