Fédérale 2 : la belle histoire du selfie de l'US Issoire après la victoire à Lévézou

Nous à Issoire, on n’est pas du genre à gagner à l’extérieur. Déjà chez nous on a du mal à le faire, alors pensez donc, quand on y arrive chez d’autres, c’est tout de suite considéré comme un exploit. Et dimanche, c’est ce qui est arrivé. Une victoire qui fait du bien, après une défaite à la maison contre Castelsarasin. Ça nous remet direct dans les clous et nous remonte le moral. Oui, mais voilà. Si peu habitué à ce genre d’exploit, on en perd un peu nos bases.

Fin du match. On gagne, on lève les bras, on s’embrasse ? On se congratule, on se félicite, on chante. Tout le monde est beau, tout le monde est content. C’est la fête... et ça dérape. Au moment d’immortaliser cette victoire, il faut que ça parte en quenouille, que ça brise le mythe et que ça casse le rêve. Pourtant chez nous, on a le même matos qu’ailleurs : des secondes pompes grands comme des poteaux et dotés de bras d’au moins 2m50 chacun. On a même des trois-quarts qui font plus d’1m90. Hé bien malgré tout ça, qui croyez-vous qu’on a collé au selfie ? Le plus petit. Celui qui a les bras les plus courts. Mais quel amateurisme. Quel manque de savoir-faire. C’est pas avec des boulets pareils qu’on arrivera à se faire connaitre.

Tu vois la photo, limite t’as honte. Presque tu te dis qu’il aurait peut-être mieux valu ne rien faire. J’irais pas à dire qu’il aurait fallu perdre, mais pas loin. Alors à partir de maintenant, on rajoutera une séance hebdomadaire d’entrainement, ou on travaillera surtout la prise de vue aérienne, le selfie correct et la gestion des réseaux sociaux, avec l’espoir de progresser dans ces domaines au cas où il y aurait d’autres victoires à immortaliser.

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