Oui, le dimanche c'est rugby ! Le décor est planté, un vrai temps de saison pour ne pas oublier que le rugby est avant tout un sport d'hiver. Novembre : crachin, brouillard, terrain gras, tribune dégarnie, buvette remplie, place au rugby que je côtoie depuis toujours. Après une entame parfaite à l'extérieur, victoire 37/03, nous voilà désormais dans le dur, trois défaites, dont deux à domicile. Un effectif restreint, un jeu difficile à mettre en place, des adversaires à notre portée mais qui ont ce supplement d'envie qui parfois fait tout pour gagner une partie.
Il est 10h du matin, je suis déjà stressé par le match, autant, si ce n'est plus, que quand je jouais, mais là hélas, pas d'évacuation possible, juste à subir les évenements, à essayer de les infléchir, à gueuler, à maugréer, à pester, bref, à accumuler beaucoup de choses !
Adepte de la course à pied, j'avais prévu une petite sortie de 10km ce matin, pour me sentir détendu après, mais le temps et la perspective de courir sur le bitume (les chemins sont trop boueux) ne m'enchantent guère. Je jette l'éponge, je vais devoir accepter que le stress me torde le bide jusquà l'après-match...
Chaque dimanche, on s'invente des histoires pour quelques morceaux de bravoure