On le pensait disparu quelque part entre les îles Fidji, Pen-ar-Pouillac et Montaigut-le-Blanc... mais non, Ovale Masqué est bien de retour ! Comme à chaque grande occasion, le super-héros le plus alcoolisé de l'Ovalie a ressorti la Delorean de David Marty McFly du garage pour aller explorer le futur. En exclusivité, il nous dévoile donc ce qui va se passer ce soir lors de la finale de Top 14 entre le Stade Français et Clermont.
Attention, SPOILERS !
19h
C'est jour de finale ! Et à 2h du coup d'envoi, c'est déjà l'effervescence sur le parvis du Stade de France. En effet, des millions de Franciliens viennent de découvrir qu'il existe une équipe de rugby professionnelle en Ile-de-France - ne les brusquons pas en leur révélant tout de suite qu'il y en a même trois. Ils sont donc venus en grand nombre pour supporter le Stade Français. Tous habillés de rose, ils se dirigent vers le théâtre de cette grande finale en espérant que « Dominici marquera un but ce soir ».
Du côté Clermontois, c'est une toute autre ambiance. Venus des terres désolées d'Auvergne, des hordes de supporters de la Yellow Army avancent jusqu'au stade en traînant les pieds, le regard dépouillé de vie. Tels les White Walker dans Game of Thrones, ils avancent inexorablement jusqu'au précipice. Jusqu'à une nouvelle défaite en finale qu'ils savent inéluctable. D'ailleurs, la fanfare a définitivement laissé tomber Lady Gaga et préfère jouer l'intégrale de Jean-Louis Murat, le seul truc venu d'Auvergne encore plus déprimant qu'une finale de l'ASM.
19h10
Un somptueux carrosse jaune et bleu, équipé de pneus Michelin et tracté par 4 chevaux, pénètre dans les entrailles du Stade de France. Lorsque le véhicule s'arrête, Eric de Cromières en descend. Le président de l'ASM se prépare à rejoindre la tribune présidentielle, et en profite pour glisser un mot à son cocher : « Vous avez de la chance de travailler dans ce club. À Perpignan ils seraient venus avec des ânes ».
19h15
C'est au tour des joueurs de l'ASM de faire leur arrivée dans l'enceinte dyonisienne. Pas en bus, mais directement en ambulance, pour gagner du temps. Blessé au genou lors du captain run, Aurélien Rougerie est en train de subir une amputation. Sans anesthésie, parce que « j'aime pas les piqures ».
19h18
De son côté, Wesley Fofana est blessé à la cuisse et dans l'incapacité de se servir de ses mains.
19h20
Mise à jour : En fait Wesley Fofana est juste blessé à la cuisse. Pour le reste, c'est son état habituel.
19h22
Rien à signaler non plus du côté du pied de Camille Lopez. Malgré les apparences trompeuses.
19h24
Les joueurs du Stade Français investissent également les lieux. Le chauffeur du bus rate son créneau en tentant de se garer. Indigné, Julien Dupuy lève les bras au ciel et hurle « Oh monsieur l'arbitre ! Y'A RIEN LÀ ? ».
19h25
Dans la salle de réception du Stade de France, les journalistes s'amassent autour de Max Guazzini. Avec son fameux bronzage orange, son sourire ultra-bright et sa bonne humeur, le solaire Guazzini captive la foule en racontant pour la millième fois la folle épopée du Stade Français de 1998 à nos jours.
19h26
À l'autre bout de la salle, seul près d'une plante verte, Thomas Savare consulte son smartphone dans l'indifférence générale.
19h38
Également arrivé à la réception, Éric de Cromières s'étonne que personne ne lui apporte un verre de champagne. « Pff ! On se croirait à Brive », lance t-il, agacé.
19h40
Gonzalo Quesada fait également un saut à la réception. Toujours abordable et sympathique, l'entraîneur dont le monde est amoureux prend le temps de répondre à toutes les sollicitations.
19h50
Au 22ème « Et embrassez Isabelle de ma part ! », Gonzalo Quesada perd ses nerfs et cesse de sourire. Pendant environ 4 secondes, avant de retrouver sa contenance.
19h52
Thomas Savare reçoit un SMS de son père : « Gagne moi ce trophée ou tu n'auras pas ton nouveau yacht à ton anniversaire ! ».
19h55
Pierre Rabadan, qui n'est pas sur la feuille ce soir, est également présent. Un journaliste est en train d'interviewer celui qui va raccrocher les crampons à la fin de la saison.
— Pierre, racontez moi le souvenir de votre première finale avec le Stade Français.
— Alors je me souviens bien, c'était en 1892, contre le Racing Club de France à Bagatelle. À l'époque, Jérôme Fillol jouait à l'ouverture...
20h10
C'est le soulagement du côté du staff médical de l'ASM. La jambe d'Aurélien Rougerie a déjà repoussé et le capitaine emblématique de l'ASM pourra tenir son rang au centre du terrain.
20h11
Mauvaise nouvelle : par contre, Camille Lopez est toujours apte à jouer.
20h20
Julien Dupuy découvre que son maillot a été froissé par l'intendant chargé de le placer dans le vestiaire. Scandalisé, il lève les bras au ciel.
20h30
Franck Azéma commence à s'inquiéter. Napolioni Nalaga est introuvable depuis le début de l'après-midi. Le fantasque fidjien © semble s'être perdu quelque part entre Toulon, Lyon, les Fidji et l'île mystérieuse de Lost.
20h32
Franck Azéma jette un œil à Julien Malzieu, accroupi dans un coin du vestiaire en pleine partie de Fishing Simulator 2015 sur son Ipad. Puis il décide finalement de titulariser Vincent Debaty à l'aile.
20h35
Le manager de l'ASM, Jean-Marc Lhermet, tente de galvaniser ses troupes avec un discours dont il a le secret :
« Bon... ils sont meilleurs que nous. Ils ont plus d'argent et en plus ils trichent avec le salary cap. Y'a rien à faire. On va perdre. Voilà ».
20h38
« Quoi ? C'est pas Toulon ? Le Stade Français ? Bon... ouais, nan, on va perdre quand même. Désolé ».
20h40
Éric de Cromières est lui aussi dans le vestiaire et s'apprête à prendre la parole. Pour le bien de tous, Julien Bardy décide de l'en empêcher en lui donnant un coup de boule. Ses coéquipiers l'applaudissent bruyamment.
20h45
Le ballon du match est apporté depuis les airs par une danseuse topless chevauchant un éléphant, lui-même placé à l'intérieur d'une montgolfière. Dans le même temps, sur la piste d'athlétisme bordant la pelouse, des gladiateurs torses-nus s'affrontent avec des sabres laser lumineux et turgescents. Le tout est accompagné par le refrain de la célèbre chanson « Life is Life », qui rappelons-le, est considérée comme un instrument de torture par la convention de Genève.
20h50
Paul Goze commence à se demander si c'était une bonne idée de confier le spectacle d'avant-match à Max Guazzini. Puis il finit par ne plus y penser, car il a faim.
20h55
Quelque part dans les Hauts-de-Seine, Jacky Lorenzetti, vêtu d'un maillot du Racing floqué « Dan Carter N°10 » est devant sa télé. « Je m'en fous, dans un an j'aurais mon grand stade ! » lance t-il avant de zapper sur « New York section criminelle ».
20h58
Rappelons que cette finale sera arbitrée par Pascal Gaüzère, également surnommé Gaüzère le Gauzérien, ou encore Gaüzère le destructeur.
21h
Le coup d'envoi du match est donné par Morné Steyn ! Directement en touche. L'ouvreur sud-africain a l'air satisfait de lui. La première ligne parisienne affiche un large sourire, équivalent à celui de Sébastien Tillous-Borde quand on lui annonce que c'est l'heure de la muscu.
21h01
Première mêlée. Thomas Domingo est pénalisé. Pourquoi ? Parce que c'est Thomas Domingo et que tous les arbitres ont décidé de le siffler systématiquement depuis 2 ans. À 50 mètres face aux poteaux, Steyn ouvre le score, 3-0.
21h02
Le public du Stade de France lance une ola. Julien Dupuy lève les bras avec le public. Mais lui, c'est parce qu'il est énervé.
21h10
Premier ballon de Sergio Parisse qui perce sur 15 mètres et raffute plus de 8 joueurs en moonwalk. Malheureusement, il commet un en-avant au moment de donner un ballon d'essai à Julien Arias.
21h15
Mal rentrés dans le match, les Clermontois réagissent avec une longue séquence de domination. Ils pénètrent jusque dans les 22 parisiens après plus de 20 temps de jeu. Lopez envoie le ballon sur les extérieurs, jusqu'à Benson Stanley qui fait la passe pour Jean-Marcellin Buttin. Complètement surpris, l'ailier ne parvient pas à se saisir du ballon.
21h16
Buttin s'excuse auprès de son coéquipier néo-zélandais : « Désolé j'ai tellement l'habitude de jouer avec Fofana, je m'attendais à tout sauf à ça ».
21h20
Thomas Domingo écope d'un carton jaune après avoir effondré une mêlée pour la 12ème fois.
21h21
« Paris, c'est du beau jeu, mais c'est aussi une grosse mêlée ! » nous confie Fabien Galthié, qui a demandé 2 millions d'euros à France 2 pour délivrer cette analyse de haut vol.
21h25
Comme un enfant qui se retient d'aller aux toilettes depuis 2h, Matthieu Lartot n'en peut plus et lance enfin son « Danty – Fritz... Lee ». Monsieur Gauzëre se déplace jusqu'aux tribunes pour lui infliger un carton jaune à lui aussi.
21h32
Bien lancé dans l'intervalle par Steyn, Waisea déchire le premier rideau clermontois. Le Fidjien est finalement plaqué à quelques mètres de la ligne. Antoine Burban se saisit du ballon à la sortie du ruck et casse deux plaquages pour aller aplatir en force, avant d'adresser un gros fuck à l'attention de Philippe Saint-André en tribunes. Steyn transforme, 10-0.
21h38
Piqués dans leur orgueil, les Clermontois répondent avec une nouvelle très longue phase de jeu au cours de laquelle Abendanon touche 12 ballons en jouant 10, 12, 14 et 15. Une séquence qui se termine par un drop de Camille Lopez, qui rate totalement son coup de pied et détruit la Spider-Cam de Canal +. Bon de toute façon, elle servait à rien, on est d'accord.
21h40
C'est la mi-temps.
21h41
Jean-Marc Lhermet prend la parole dans le vestiaire clermontois : « Vous voyez, je vous l'avais dit qu'on allait perdre... »
21h42
Lhermet est interrompu par un coup de boule de Julien Bardy. Nouvelle salve d'applaudissements de la part de ses coéquipiers.
21h50
Le public a le droit à un nouveau spectacle à la mi-temps. Sur une petite scène installée au centre de la pelouse, le chanteur Kendji Girac chante « Gitano » en duo avec un hologramme de Dalida.
21h52
Après avoir entendu « Gitano » depuis le vestiaire, Morgan Parra décide de quitter le stade, pris de panique. Ludovic Rado (la flemme de copier-coller le reste) s'échauffe pour rentrer en jeu.
21h55
C'est la reprise ! Camille Lopez donne le coup d'envoi du deuxième acte.
22h
Dans les tribunes, gros plan sur Imanol Harinordoquy, qui assiste au match ce soir. Le pays basque lève les bras. Julien Dupuy aussi.
22h05
Coup dur d'entrée pour les Jaunards. Vincent Debaty se claque après avoir piqué un sprint de 50 mètres pour rattraper une passe au pied de Camille Lopez. Le Belge doit céder sa place. Franck Azéma songe à le remplacer lui-même, avant se résigner à faire rentrer Julien Malzieu.
22h15
Après avoir sifflé plus de 30 fois contre Clermont, Monsieur Gaüzère décide de pénaliser la première ligne parisienne, histoire d'équilibrer un peu. C'est Rémi Bonfils qui est sanctionné, parce qu'il est roux, même s'il tente astucieusement de le dissimuler en portant un casque. À 30 mètres en coin, c'est Rado qui prend le but. Le futur international serbe passe son coup de pied, 10-3.
22h20
Après un départ au ras d'une mêlée, Sergio Parisse réussit une chistera pour lui-même, un petit pont sur Abendanon et un salto arrière au milieu d'un cerceau en feu – c'est un mec du spectacle d'avant-match qui traînait encore par là. Les Clermontois s'arrêtent de jouer pour l'applaudir. Sergio Parisse a la voie libre pour aller vers l'en-but, mais il lâche le ballon, souhaitant lui-même s'applaudir. Mêlée.
22h25
Belle action clermontoise initiée par Benson Stanley, auteur d'une belle percée plein champ. On se demande d'ailleurs pourquoi il est remplaçant tout l'année alors qu'il est clairement meilleur que les types qui le mettent sur le banc. Les Parisiens se mettent à la faute au sol. Rado rajoute trois points, 10-6.
20h30
Les Parisiens semblent accuser le coup physiquement. Nouvelle grosse séquence des Clermontois qui rentrent dans les 22 mètres. Camille Lopez arme son drop... le ballon décolle à peine du sol et heurte le bras de Julien Dupuy, qui était encore en train de se plaindre. Dévié dans sa trajectoire, le cuir passe finalement miraculeusement entre les poteaux. 10-9 !
20h35
Gonzalo Quesada décide de tenter le tout pour le tout et fait rentrer Pascal Papé, affublé d'une perruque afro, pour terrifier les Clermontois en leur faisant croire qu'il s'agit de Radike Samo.
20h37
Côté Clermontois, Brock James, vêtu d'une toge blanche et portant une auréole au dessus de la tête, descend directement du ciel pour faire son apparition sur la pelouse.
20h40
Impressionné, Paul Goze demande à Max Guazzini : « C'est encore un de tes trucs ? Il est suspendu à un câble ? C'est vachement bien fait ? ». Étrangement pâle, l'ancien président du Stade Français répond qu'il n'a rien à voir avec ce qui est en train de se produire.
22h45
Derniers instants du match. L'ASM pilonne la défense parisienne à l'entrée des 22 mètres. Rado balance un parpaing dont il a le secret dans les mains de Brock James, qui se saisit difficilement du ballon. L'ouvreur australien feinte le drop et crochète Morné Steyn avant de percer sur 10 mètres. Sur le point d'être repris, il envoie une magnifique passe sautée sur l'aile de Julien Malzieu, qui saisit le ballon au vol et aplatit en coin. C'est validé, ESSAI ! 10-14.
Brock James ne tape même pas la transformation et rejoint immédiatement les cieux, transporté dans le ciel de Saint-Denis par un étrange faisceau lumineux. Rado se charge du coup de pied et le rate complètement, mais on s'en fout : Clermont est champion de France pour la 2ème fois de son histoire !
23h
Aurélien Rougerie s'avance dans les tribunes du Stade de France pour la remise du titre, mais il se fait devancer par Mourad Boudjellal, qui tente de subtiliser le Bouclier de Brennus. Le président du RCT est finalement stoppé net par un coup de boule de Julien Bardy. 80 000 personnes applaudissent.
03h12
Alors que ses coéquipiers prennent probablement une caisse Rue la Soif, notre héros discret, Julien Malzieu, célèbre la troisième mi-temps en pêchant la truite dans la Seine.
05h43
Morgan Parra vient de traverser la frontière à l'arrière d'un camion de marchandise et n'a toujours pas appris qu'il était champion de France.
04h02
Dans son sommeil, Julien Dupuy lève les bras.
05h31
Éric de Cromières reprend ses esprits. Et retombe instantanément dans les pommes en apprenant qu'il va devoir payer une prime de victoire à son équipe.
*** Fin ***
Note aux supporters de l'ASM :
Je vous ai encore fait gagner car j'aime jouer à Dieu et que tant qu'à s'amuser, autant faire en sorte que des choses impossibles arrivent. Mais bon Jean-Marc Lhermet a raison, vous allez perdre.
Bonus pub honteuse :
Vous aimez Ovale Masqué et la Boucherie Ovalie ? Ça tombe bien, ils sortent un livre très bientôt, trouvable dans toutes les bonnes librairies (et sans doute aussi dans les mauvaises). Avec la participation amicale de Daniel Herrero, auteur de la préface.
Plus d'informations sur ce lien :
bencmoi
coup de boule de Julien Bardy
mais comment ont-ils fait pour deviner ce fait de jeu 🙂))))
illia DEGUN
De tous les "masqués" à la mode ces temps-çi, c'est le seul que j'apprécie et qui me rappelle agréablement Venise et son Carnaval ,où,comme pour le rubgy,tout le monde est sur le même pied d'égalité: les riches,les pauvres,les gros,les grands les tordus et les mégalos.
Bravo pour ton délirium pas très mince que ça et qui nous explique la différence entre le "tempo" et le "😜otin"....
E plus si Dany nous fait le coup du bande HAUT !!
Un régal tout comme le n° 57,56...
FliFroXV
Le passage où Camille Lopez tente un drop dévié par les bras au ciel de Julien Dupuy m'a interpelé.
Je me demandais, si, lorsqu'un joueur tente un drop, qu'il est touché par un adversaire mais que le drop passe quand même, le drop est-il accordé ?
Pat33600
Excellent, car même si il force un peu le trait, il y a énormément de vrai dans ce qu'il dit avec humour.
oceanonox
l'île mystérieuse de Lost , Gauzères la Gauzérien , c'est du lourd !
François Hollande vous dit merci pour ce moment !
Sapiens Sapiens
@Sylche
en fait je l'ai mis, mais il n'a pas été transcrit une fois que j'ai appuyé sur ok...
HH
Si ces branleurs de la Boucherie sont capables d'écrire un livre, tout est possible alors.... même un deuxième Brennus pour Clermont.
germotte
Excellent ! Toujours aussi drôle !
Burnain
Bravo ! Vraiment super drôle
Alex63
Ce qui est marrant c'est qu'à chaque Immonde du rugby où Clermont est en finale, le rugbynistère met toujours Clermont vainqueur à la fin !
Toujours aussi drôle, j'adore !
fxlerusse
Encore du grand Ovale Masqué!
Il manquait plus qu'un retour fracassant de Kelleher au Stade Français pour faire le match parfait.
nath
Extrêmement déçu, je pensais que le lien vers la boucherie renverrai en fait à "imanol mon idole" ...
Sinon chronique succulente, comme d'hab !
Toinou15
Super article, Bravo !! 😉
m73
Mais comme toujours, Clermont va échouer et comme toujours, Clermont va pleurer.....équipe maudite et supporters tellement frustrés que je leur souhaites du fond de mon coeur ce soir soulever ce bouclier. De la rade je ne saurait vous supporter, ni même pour Paris me lié mais sachez tous que Toulon vous présente ses sincères amitiés.
Que la finale soit belle.
sylche
@Sapiens Sapiens : tu as oublié un bras à ton Dupuis : o/
Bravo OM, tu mérites que j'achète ton livre dès mon retour de vacances. Mets m'en un de côté
ferjeux
trop fort, l'international serbe Rado, merci bardy même si Dupuy en lève encor les bras
Sapiens Sapiens
le smiley Julien Dupuy
o/