Cette semaine, pas de projection dans le futur. À force d'user et d'abuser de sa Fuego à remonter dans le temps, Ovale Masqué a fini par tout péter. Il faut dire que la technologie de pointe, c'est fragile, un peu comme comme une jambe de Benjamin Fall.
À la place, l'Immonde du Rugby vous délivre un article plus classique en vous proposant un petit mode d'emploi de la Heineken Cup, qui, on vous le rappelle, commence vendredi soir. Les poules, les équipes en compétition, les joueurs à suivre, grâce à ce guide intergalactique ultime, vous saurez tout sur la compétition la plus dure du Monde juste après Koh Lanta...
Rappel historique
La Heineken Cup est une compétition qui réunit les 22 meilleures équipes d'Europe, plus deux clubs italiens, histoire de pouvoir faire quelques déplacements sympas au cœur de l'hiver. Depuis quelques années, le trophée est uniquement disputé entre le Stade Toulousain et le Leinster. Ces deux clubs se rencontrent généralement en 1/4 ou 1/2 , pour éviter de lasser les gens en proposant la même affiche en finale tous les ans. Il faut féliciter les Irlandais qui ont vraiment tout fait pour faire durer le suspense lors de la dernière finale contre Northampton. On y a presque cru.
Cette compétition réunit donc 24 équipes, réparties en 6 poules de 4. Le premier de poule se qualifie automatiquement pour les ¼ de finale, ainsi que les deux meilleurs seconds. Les 3 autres meilleurs seconds sont eux reversés en Amlin Challenge Cup (ou Heinekid Cup, ou Panaché Cup) la version sans alcool de la compétition, avec des clubs roumains et espagnols, et des matchs diffusés le jeudi soir sur France 4 que personne ne regarde. À noter qu'il n'est pas nécessaire d'avoir un doctorat en mathématiques appliquées pour comprendre le fonctionnement de la compétition. Mais ça aide. Felipe Contepomi, lui, n'a toujours rien compris.
Intéressons nous maintenant aux compositions des différentes poules.
Poule A
Castres Olympique
Situé dans une ville que seuls ses habitants sont capables de situer sur une carte, le Castres Olympique est un club atypique qui doit sa présence dans l'élite depuis des années à un seul homme, Pierre Fabre, créateur du grand groupe pharmaceutique qui porte son nom. Le CO peut d'ailleurs lui-même être considéré comme un médicament, puisqu'il fait l'effet d'un somnifère à de nombreux amateurs de rugby. Longtemps capable du meilleur comme du pire, le club s'est stabilisé grâce à l'arrivée de l'ex duo montalbanais Labit et Travers, et fait désormais régulièrement partie des premiers rôles du Top 14.
Les joueurs clefs : Bien sûr, Chris Masoe, 8ème choix chez les All Blacks et meilleur joueur du Top 14. Parmi les recrues, Rory Kockott (ou Tillous Bordes avec des pieds) et Max Evans sont à surveiller. Notez d'ailleurs qu'au bout de 10 journées de Top 14, l'Écossais attend toujours de toucher son premier ballon à l'aile.
Pronostic : 3èmes. Avec un record de participation sans jamais réussir à sortir des poules, à faire flipper un club italien, le CO n'a pas vraiment une gueule de quart de finaliste. D'autant plus qu'ils tombent encore dans une poule relativement compliquée cette année. On les voit donc bien faire un peu comme en Top 14 en gagnant tout à domicile et rien à l'extérieur.
Munster
Province paumée quelque part autour de Limerick en Irlande, dont l'emblème est un cerf, pour mieux narguer Guy Novès, grand amateur de chasse. Le Munster s'illustre par son style de jeu typiquement irlandais : tricher dans les rucks, faire du pick and go et laisser Ronan O'Gara marquer tous les points au pied. Une recette efficace puisqu'ils possèdent deux H Cup à leur palmarès. Supposément cramés et sur le déclin (enfin c'est ce qu'on dit depuis 5 ans au moins) les Munstermen sont toujours sacrément casse-couilles à jouer, surtout chez eux à Thomond Park. Les supporters du Munster, surnommés la « Red Army » sont en effet capables de donner des frissons à un seconde ligne sud-africain avec leurs chants. Des chants typiquement irlandais eux aussi, qui parlent de famine, de guerre contre les anglais, de pluies torrentielles et de pénuries de patates. Poignant.
Les joueurs clefs : On connait déjà tous les vieux salopards du pack d'avant, menés par Paul O'Connell. Intéressons nous donc plutôt aux jeunes talents des lignes arrières comme Conor Murray, qui s'est imposé à la mêlée avec le XV du Trèfle pendant la dernière Coupe du Monde. À suivre également, le centre Keith Earls, qu'on connait déjà bien, ou l'arrière Felix Jones, relanceur de talent.
Pronostic : 2èmes et possibles meilleurs seconds. Imprenables ou presque à domicile, roublards et expérimentés, les Munstermen risquent encore de nous pourrir la vie cette année.
Northampton
Situé dans une ville que seuls ses habitants sont capables de situer sur une carte (si c'est pas à Londres, c'est forcément dans une région de mineurs et de consanguins), le club de Northampton entretient un rapport particulier avec cette H Cup, remportée à une reprise en 2000, et où ils ont toujours bien figuré, même en 2007, année de leur descente en seconde division anglaise. Revenus au top depuis grâce à une jeune génération talentueuse, les Saints ont gagné l'Amlin Challenge en 2009, avant de devenir presque-champions d'Europe l'année dernière après avoir mené 22 à 6 à la mi-temps de la finale contre le Leinster. Après avoir vécu un truc pareil, il y a deux possibilités : on revient l'année suivante pour se venger et on défonce tout le monde, ou on s'effondre psychologiquement et on ne revient jamais en finale. On vous laisse choisir...
Les joueurs clefs : Ils sont jeunes, bêtes, méchants et pas très beaux, bref ils sont anglais : c'est la jeune génération du XV de la Rose emmenée par Dylan Hartley, Courtney Lawes, Tom Wood, Chris Ashton et Ben Foden. Sans eux, les Saints ont réalisé un début de saison pourri (4 défaites en 5 matchs). Avec eux, ils sont actuellement sur une série de 3 victoires. Putains de doublons.
Pronostic : 1ers. Impressionnants l'année dernière (6 victoires en poule) les Saints ont un effectif bien rodé qui n'a pratiquement pas bougé depuis 3 ans. Si les mondialistes ne sont pas trop abimés, ils peuvent viser la première place de poule.
Scarlets
D'abord appelé Llanelli, puis Llanelli Scarlets, puis Scarlets tout court parce que ça fait définitivement plus viril, et parce que de toute façon personne ne sait prononcer Llanelli correctement. Ce club est historiquement le meilleur représentant gallois en H Cup (3 demi-finales) même si ils n'ont plus passé les poules depuis 2007. Très joueurs et capables de marquer des essais magnifiques avec 12 redoublés, 9 feintes de passe, 6 croisées et 2 chisteras (un exemple face à l'USAP l'année passée) les Gallois ont néanmoins un bon gros pack en carton, ce qui les handicape fatalement contre les grosses écuries.
Les joueurs clefs : Ceux qui se sont révélés pendant le Mondial avec le XV du Poireau : Rhys Priestland, Travis Knoyle, Scott Williams, Jonathan Davies, George North... et ceux qu'on connaissait déjà comme Stephen Jones, Sean Lamont ou Morgan Stoddart. À noter aussi dans leurs rangs, la présence d'un seconde ligne nommé Lou Reed, qui doit sans doute être suivi de près par les contrôleurs anti-dopage...
Pronostic : 4ème. Dans une poule avec Castres, Northampton et le Munster, leur faiblesse devant risque d'être rédhibitoire. Mais on parie qu'ils foutront bien leur merde en battant au moins l'une de trois autres grosses écuries.
Poule B
Cardiff Blues
Finaliste de la première édition, ayant eu le malheur de perdre la finale contre Toulouse en 1996 (le début de la fin de la modestie chez les habitants de la Ville Rose) Cardiff n'a ensuite plus réussi à passer les poules pendant 10 ans. De retour en force depuis quelques saisons (un quart, une demie, une Amlin et une Coupe Anglo-Galloise) les Blues affichent l'ambition d'être la première équipe galloise à remporter la compétition. Évidemment, personne n'y croit sauf eux, et c'est peut être ça qui les rend dangereux.
Les joueurs clefs : Sam Warburton bien sûr, excellent troisième ligne et capitaine exemplaire du Pays de Galles, qui est devenu une légende vivante et le martyr de tout un peuple pour un plaquage cathédrale et une expulsion en demi-finale de Coupe du Monde. Pour entourer le héros, un paquet de bons joueurs comme ses compatriotes Jamie Roberts et Leigh Halfpenny, ou les néo-z Paul Tito et Xavier Rush. Heureusement, ils ont aussi de quoi nous faire rire avec les danseuses Dan Parks et Gavin Henson, dont le principal challenge sera de ne pas se faire virer avant Noël.
Pronostic : 1er. Peut être la poule la plus ouverte et la plus homogène de toutes. L'expérience en Coupe d'Europe des Blues devrait jouer pour eux et leur permettre de finir en tête.
Racing Métro 92
Souvent considéré comme parisien, le Racing est avant tout le club des Hauts de Seine, ce département pas comme les autres qui possède un PIB supérieur à celui de l'Irlande et du Pays de Galles réunis. Le Racing Métro 92, c'est un peu comme votre tonton Beber : dans les 90's, il était jeune, rebelle et funky. En 2010, il est devenu réac un peu con, mais bon, vous l'aimez bien quand même. Après avoir passé une vingtaine d'années au purgatoire (si vous avez joué en Pro D2, vous savez que c'est encore un euphémisme), le Racing est remonté dans l'élite grâce au solide duo Lorenzetti/Berbizier et à un recrutement clinquant mais intelligent. Après avoir débarqué sur la scène européenne l'année dernière, les Racingmen reviennent avec une équipe renforcée et plus expérimentée, dans une poule a priori accessible...
Les joueurs clefs : Benjamin Fall, dit « Docteur Maboule », dont les fréquentes blessures aident les étudiants en médecine à réviser leurs cours d'anatomie. Sinon, pas vraiment de joueurs à distinguer dans le collectif du Racing, qui s'appuie sur une division de tank blindés devant, et sur une armée de snipers capables de descendre un pigeon avec un ballon de rugby à plus de 50m de distance derrière. Du bon Blitzkrieg rugby comme l'aime Dirt Berby.
Pronostic : 2èmes. Si la poule est à leur portée, les Racingmen manquent encore de bouteille sur les matchs à enjeux, et dans une compétition qui porte le nom d'une marque de bière (dégueue par ailleurs) c'est dommageable. Une place de meilleur second et un quart de finale restent envisageables.
London Irish
Un vrai concept : les London Irish, c'est le club des Irlandais exilés à Londres, sauf que la moitié de l'équipe est samoane. Demi-finalistes en 2008, régulièrement bien placés en championnat anglais, les Exiles sont une équipe joueuse et agréable à regarder, qui peut jouer les trouble-fêtes, mais qui n'a pas vraiment la carrure d'un vainqueur potentiel. Synonyme en français : Montpellier.
Les joueurs clefs : Ils ont perdu leurs meilleurs joueurs : trois définitivement (Mapuasa barré au Japon, Stowers aux Ospreys et Steffon Armitage à Toulon) et un au moins pour les deux premiers matchs de la compétition : ce sauvageon de Delon Armitage, qui a encore trouvé le moyen de se faire suspendre pour avoir molesté ses adversaires sur le terrain. Ça risque de faire beaucoup, malgré quelques renforts internationaux comme Shontayne Hape et Joe Ansbro, et la présence de valeurs sûres comme Topsy Ojo ou Alex Corbisiero...
Pronostic : 3èmes et c'est déjà pas mal.
Edimbourg
Edimbourg, capitale de l'Ecosse, parfois surnommée « l'Athènes du Nord » , ou encore « la Reykjavik du Sud » ce qui nous paraît quand même plus proche de la réalité. Cette ville est surtout célèbre pour « Trainspotting », un film mettant en scène de jeunes Écossais qui décident de se shooter à l'héroïne pour oublier à quel point leur pays est mauvais au rugby. Un temps surnommé les « Gunners », le club a dû renoncer à ce surnom, l'équipe de foot d'Arsenal ayant déposé la marque. Du coup, il leur reste vraiment pas grand chose pour eux...
Les joueurs clefs : Mike Blair, qui peut parfois être un des meilleurs demis de mêlée du monde, mais aussi parfois un joueur aussi quelconque et charismatique que Nicolas Vergallo. Chris Paterson : qui n'avance plus du tout mais qui reste un bon buteur. Enfin citons Tim Visser, machine à scorer des essais en Celtic League (31 en 3 saisons !) et sans doute le meilleur joueur de rugby hollandais de tous les temps, derrière Nigel de Jong. Malgré cela, il n'a jamais été sélectionné dans son pays natal et espère pouvoir porter le maillot du XV du Chardon en 2012, lorsqu'il aura passé trois ans sur le sol écossais. Vu le niveau des ailiers écossais, il devrait être exaucé.
Pronostic : L'équipe la plus faible du groupe, qui n'a sans doute aucune chance de se qualifier mais qui peut foutre un bon bordel en arrachant une victoire contre un des favoris du groupe... un grand classique du rugby écossais, toujours battus, mais avec panache.
Poule C
Bath
Bath est une charmante cité thermale au sud du Pays de Galles. La tenue traditionnelle de la ville de Bath est la serviette de bain. Contrairement à ce que l'on pourrait croire, James Haskell n'est pas né à Bath : il aime juste mettre les femmes de chambre à l'aise. Bath est également réputée pour son équipe de rugby, championne d'Europe en 1998. Depuis, aucun titre, à part le Challenge en 2008, après avoir réussi l'exploit de perdre une finale contre Clermont (!!) en 2007.
Les joueurs clefs : Bath a perdu ses deux meilleurs joueurs, Luke Watson et Butch James, qu'ils ont remplacé par François Louw, clone de Schalk Burger en brun et en plus indiscipliné (c'est possible) et Stephen Donald, le David Skrela néo-zélandais, auteur de la pénalité qui a offert le sacre mondial aux All Blacks, même si selon certaines théories du complot la trajectoire de la balle aurait été déviée par un vaisseau extraterrestre. Pour le reste, du classique : Lea Mears, Lewis Moody, Simon Taylor, Olly Barkley, Michael Claasens, Matt Banahan ou Nick Abendabendabadabanon : bref, des solides joueurs de clubs, mais pas des gros calibres internationaux.
Le pronostic : Pas vraiment très bons ces dernières saisons en H Cup (se faire battre à domicile par le Stade Français et Biarritz, fallait oser), Bath tombe cette année dans une poule relativement accessible... si ils visent la place de meilleur second. Pour ça il ne faudra pas laisser de points à Montpellier et Glasgow. Et c'est pas forcément gagné...
Leinster
Club irlandais vainqueur de la compétition à deux reprises (2009 et 2011), la province du Leinster est réputée pour sa ligne de ¾ qui joue comme des All Blacks (alors qu'assez étrangement, quand ils sont sous le maillot de la sélection irlandaise, ils jouent plutôt comme Albi). Sans doute la meilleure équipe européenne actuelle, leur unique faiblesse réside dans leur mêlée fermée. Autant dire qu'ils n'en ont pas, puisque cette phase n'est pas vraiment arbitrée en Coupe d'Europe.
Les joueurs clés : La troisième ligne O'Brien – Heaslip – Jennings, sans doute la plus belle d'Europe avec celles de Toulouse et Clermont. Derrière, il faudra tout de même faire avec l'absence d'O'Driscoll, out 6 mois, qui pourrait peser dans la balance, puisqu'à défaut d'être encore excellent, Brian est un peu le doudou du rugby irlandais.
Pronostic : 1ers. Avec 6 victoires. Puis défaite à domicile contre Cardiff en ¼, comme un symbole de leur Coupe du Monde à la con, avec un exploit contre l'Australie et une élimination piteuse dans la foulée.
Glasgow Warriors
Glasgow, seconde plus grande ville d'Ecosse, est architecturalement considérée comme « Edimbourg, en pire ». Rugbystiquement, c'est Edimbourg en un peu mieux, mais pas beaucoup. Au moins eux ont pu garder leur surnom, qui est très original et qui en jette vachement : les Warriors....
Les joueurs clefs : Les frères Evans ne sont plus là (un a arrêté sa carrière, l'autre a signé à Castres, donc c'est tout comme), mais il reste quelques talents, Richie Gray en tête. Remy McMartin, ou le seconde ligne blond qui joue comme un flanker, est entouré de quelques bons joueurs comme Chris Cusiter, Ruaridh Jackson, Alastair Kellock, Johnny Beattie et John Barclay. À noter aussi la présence de Federico Martín Aramburú, joueur passé par Biarritz, Dax et l'USAP et dont la plupart d'entre nous avaient oublié l'existence.
Pronostic : 4ème. Ils le méritent.
Montpellier
Montpellier, c'est un peu le Pays de Galles du Top 14 : ils sont jeunes, ils sont sympathiques, ils jouent bien, mais ils perdent à la fin. Surprenants finalistes du dernier championnat, la bande à Fulgence Ouedraogo va disputer sa première H Cup. Sans entraîneur, puisque Fabien Galthié sera occupé à commenter les matchs de Toulouse et Biarritz sur France 2, et en jouant à 13, puisque Mamuka Gorgodze et Remy Martin sont dans l'effectif.
Les joueurs clefs : Les 4 fantastiques – 1 (le traître Picamoles ayant abandonné l'entreprise familiale pour rejoindre la multinationale toulousaine) : Ouedraogo, Trinh-Duc et Thomas. Citons aussi la colonie argentine mené par Figallo, Bustos Moyano et Fernandez... et bien sûr Mamuka Gorgodze, qui coute environ 9 points par matchs à son équipe, et 9 points de sutures aux adversaires qui osent se mettre sur son chemin.
Pronostic : 3èmes. Apparemment, la tradition de l'ERC veut que chaque année, le nouveau venu français tombe systématiquement dans la poule du Leinster (après Brive en 2010 et le Racing en 2011) et est donc destiné à se prendre des volées en guise de dépucelage. Avec son effectif limité et une survie à jouer en Top 14, Montpellier devrait donc souffrir, mais peut au moins espérer gagner deux matchs à domicile pour faire bonne figure.
Les Poules, 4, 5 et 6 demain, parce que je sais que ça fait beaucoup à lire pour vos petits yeux fatigués par une dure journée de labeur.
mans
Depuis 10 ans si.
Et Alain Penaud a gagné la plus belle finale de HCup de tous les temps!
kador34
faudrait pas que tu croises Mamuka pour les 10 prochaines annees ...
Car en plus il est rancunier !!!!
OvaleMasque
La première participation depuis un moment en tout cas. 😉
Et qu'on ne me parme pas de 1997, je refuse de croire qu'Alain Penaud a gagné la H-Cup.
fredm31
Brive en 2010 c'était pas vraiment leur dépucelage en Hcup hein ? 😉