La Coupe de l'Immonde N°15
Chronique satirique : présentation de l'équipe de rugby d'Australie !
La Coupe de l'Immonde N°15

On a bien rigolé avec les superpuissances rugbystiques que sont la Russie et les USA, passons aujourd'hui aux choses sérieuses avec l'Australie, l'autre grand favori de la Coupe du Monde. Après la victoire des Reds en Super Rugby, les Wallabies viennent de remporter leur premier Tri Nations depuis 2001. Pour nous parler de ceux qui font flipper toute la Nouvelle-Zélande, nous avons fait appel à Adrien de l'excellent site SudRugby, site de référence sur le rugby de l'hémisphère sud, on vous le rappelle. Ayant vécu et joué au rugby plus d'un an en Australie, il connait son sujet...

Présentation: Le XV d'Australie


Couleurs : Green and Gold (mais inversé par rapport aux Springboks)
Surnom : Les Wallabies... parce que les kangourous étaient déjà pris et qu'un koala ça fait aussi peur qu'un coq
Ennemi juré : Les mecs trop sérieux qui jouent en noir et se tapent sur les cuisses
Hymne des supporteurs : « Waltzing Matilda » & « Land down under »

« I come from a land down under, when beer does flow and men chunder ». Et oui l'australien aime la bière et s'il est sportif de haut niveau il en boit beaucoup. Récemment, James O'Connor a fait les gros titres, avant lui il y avait eu Lote Tuqiri, Matt Dunning ou Elton Flatley. Pour les treizistes, chaque semaine un joueur est présent en page faits divers, alors qu'en football australien, Ben Cousins ferait passer Ribéry pour un gamin. En même temps manger du vegemite ça donne soif ! « Man are you trying to tempt me? Because I come from the land of plenty? » L'Australie, c'est aussi une île énorme peuplée d'uniquement 20 millions d'habitants environ, de beaucoup de kangourous, requins, araignées, méduses, chameaux, dingos... et avec de grosses ressources minières faisant la joie des chinois. La capitale est Canberra, la cité des Brumbies, qui ressemble à une ville crée dans Sim City et qui a le dynamisme de Montbéliard. Autour de ça, il y a Sydney et ses plages, Brisbane et ses plages, Perth et ses plages, Melbourne et sa vie culturelle, et enfin Adélaïde qui a pour elle les nombreuses bouteilles de vins de la Barossa Valley. Le reste se visite mais y vivre plus d'une semaine reste assez ennuyeux.

Pour beaucoup de gens en France, l'Australie est peuplée de grands surfeurs blonds et de cowboys buttant des crocos et péchant à la dynamite dans le port de New York. On a tous entendu l'histoire des "convicts", ces prisonniers irlandais et Anglais envoyés au bagne en Australie (toujours plus glam que Cayenne), mais maintenant l'Australie ressemble surtout à un melting pot de nations grâce aux flux migratoires successifs. En gros, si vous avez déjà regardé Hartley cœurs à vifs (et ne faites pas semblant d'avoir oublié, sinon demandez à votre copine, elle connait forcément Drazic et ses rollers), cette vision de l'Australie est plus réaliste.

Avec des joueurs d'origine Islanders, nés en Nouvelle Zélande, en Papouasie, en Afrique du Sud, voire au Zimbabwe, les Wallabies sont très représentatifs de cette évolution de la démographie australienne. La majorité est toutefois née sur l'île continent, essentiellement près de Sydney ou de Brisbane, les deux places fortes du Rugby Union. En effet notre bon vieux XV n'est le sport majeur nulle part en Australie, où il est dominé par le footy, le rugby à XIII, les sports individuels, voire même le soccer ! La professionnalisation a fait du bien, et a pour attiré les jeunes, mais désormais en plus des clubs japonais et européens, les franchises australiennes se sont trouvées de nouveaux concurrents avec les clubs de NRL. Les clubs de Sydney et Brisbane résistent cependant, alors que Melbourne, Adelaïde et Perth ont déjà succombé au Aussie Rules. Et si vous arrivez là bas l'été, préparez-vous à regarder des alléchants Sri Lanka vs Zimbabwe au cricket dans les hôtels (oui oui les pubs s'appellent des hôtels !).

La Star: Will Genia


Dans les années 90-2000, Stephen Larkham était déjà injustement considéré comme la star de l'équipe contre George Gregan. Et depuis 2009, il en est de même avec Will Genia, le seul demi de mêlée capable de comprendre où Quade Cooper va envoyer le ballon après avoir fait un de ses "tricks" dignes de Bryan Joubert. Cette année, les journalistes l'ont nommé meilleur joueur australien en Super Rugby après le titre des Reds, acquis en partie grâce à lui et son essai de 60 mètres. Les Queenslanders l'avaient déjà nommé meilleur joueur des Reds en 2010, et le même titre ne devrait pas lui échapper en 2011.

Lors du match aller face aux All Blacks, on a bien vu que le génie de Cooper dévissait sérieusement dès que Genia était mis sous pression par Read et Kaino. La renaissance des Wallabies depuis fin 2009 coïncide également avec la mise sur le banc de Luke Burgess à son profit. Comme James O'Connor, Will Genia a débuté en Super Rugby directement après le lycée sans être passé par la case des clubs de la Queensland Premier Rugby. Le natif de la Papouasie Nouvelle-Guinée est donc précoce pour le milieu, mais aussi un leader de vestiaires et de terrain (il a supplanté James Horwill en 2010), et il est également un hyperactif avec une des passes les plus rapides du jeu. Il détient plusieurs records dans la salle de muscu des Reds, mais bon, si seuls les muscles suffisaient ça se saurait, et Alain Bernard ferait du rugby. Donc, pendant ce mondial, essayez de quitter un peu des yeux le trident Cooper-O'Connor-Beale pour regarder ce que fait Genia... l'égal du grand George Gregan. Une petite vidéo de son essai face aux Crusaders en finale du Super Rugby. La plupart de ses autres réalisations étant des essais de filou où il se faufile entre deux défenseurs quand il est près de la ligne.



Le joueur à suivre: Kurtley Beale


De façon plutôt surprenante si l'on suit le Super Rugby, Kurtley Beale n'a vraiment éclos avec les Wallabies que la saison passée. Étonnant pour un joueur ayant débuté avec les Waratahs en 2007, et dont le talent intrinsèque est indéniable. Mais très vite comparé à Mark Ella, plus de part ses origines aborigènes que part son style de jeu, il n'a peut être pas supporté la grosse pression exercée sur lui, la « nouvelle perle du New South Wales ». Mais de façon plus réaliste, il a surtout gagné en maturité en troquant le Nandos et le Hungry Jacks pour les Sushis et en étant repositionné à l'arrière aussi bien en club (grâce à l'arrivée de Berrick Barnes aux Tahs), qu'en équipe nationale. Ce changement de poste lui a permis d'obtenir plus d'espace pour mettre en place son jeu, et lui offre plus de liberté par rapport au poste plus rigoureux d'ouvreur. Et malgré la supposée baston rue des canettes entre O'Connor, Cooper et lui, leur complémentarité et leur amitié ne semblent pas avoir souffert.

Nommé rookie des Wallabies en 2010 et sélectionné parmi les six nominés pour le IRB Player of the Year Award, il est en bonne fois pour être récompensé cette saison. Enfin, si l'IRB arrête de ne voir que par Richie McCaw. Kurtley vient d'ailleurs d'être élu par ses pairs meilleur Wallaby de l'année, et a donc reçu la John Eales Medal, succédant à George Smith, David Pocock ou Chris Latham. Pour l'occase, il avait même fait péter le costume... par contre il n'a toujours pas rasé cette vilaine moustache qui le fait ressembler à un vendeur de roses pakistanais.

Petite compilation vidéo montrant la palette de talent de Kurtley Beale avec les Waratahs comme avec les Wallabies.



Le joueur à suivre à distance : David Pocock


Il n'a que 23 ans mais a déjà à son actif d'avoir envoyé George Smith en retraite internationale. Il aurait pu devenir un Springbok, le Bobby Skinstad de notre époque, s'il n'avait pas dû quitter le Zimbabwe à 14 ans après la saisie de la ferme familiale par Robert Mugabe, et les menaces de mort reçues par son père. C'est cette expatriation au début de l'adolescence qui l'a motivé à lancer 80/20 Vision, une organisation caritative visant à améliorer les conditions de vie dans son pays d'origine. Mais tant que Mugabe sera là... David Pocock n'est pas un « méchant » du rugby, loin des Bakkies, Cudmore, Llacer ou Gorgodze. Mais apparemment plaquer semble être sa passion... en même temps, l'école sud africaine est déjà réputée... alors je n'ose imaginer celle du Zimbabwe ! Il pourrait être facilement considéré comme le meilleur 7 du globe si son opposant principal ne s'appelait pas Richie McCaw... en tout cas sur ce début de saison 2011, la comparaison est permise. En plus d'être un gros plaqueur, il est également excellent pour gratter les ballons, une sorte de bon mix entre Thierry Dusautoir et Serge Betsen... les adversaires doivent éviter de trainer dans sa zone ! Ce n'est pas un hasard s'il est élu Wallaby de l'année en 2010. Très peu d'essais dans cette vidéo mais les puristes apprécieront (et surtout comprendront) la qualité de son travail.



Le joueur qui suivra la Coupe du Monde depuis son canapé : Striling Mortlock


On parle déjà suffisamment des Toulonnais sur le net pour éviter de remettre en avant le fait que Matt Giteau sera sur la rade quand les Wallabies soulèveront la Coupe Web Ellis. Alors non, celui qui sera dans son canap (ou consultant sur Fox), est Stirling Mortlock. En fait "La Momie" est un peu le Marconnet australien... écarté des Wallabies soit disant sur blessure, il a décidé de quitter son confort de Canberra et des Brumbies pour se relancer au sud en participant au lancement des Melbourne Rebels. Mauvaise pioche, les Rebels ont enchaîné les taules, et Mortlock, a défaut de s'être blessé, a montré qu'il était vraiment cramé. Même Nick Phipps, seul demi de mêlée recensé sur cette planète comme étant plus lent que Morgan Parra, a été sélectionné par Robbie Deans pour représenter les Rebels ! Mais Mortlock n'est quand même pas à plaindre, il a quitté Canberra, et ça c'est important dans la vie d'un homme... au bout de deux jours là bas j'avais des envies de suicide, alors douze ans...

Le joueur qui va faire s’arracher les cheveux aux commentateurs : Tatafu Polota-Nau


Tatafu c'est le blaze ET la tronche. Enfin, la tronche avant qu'il ne tonde sa touffe afro, mais là tant mieux car Christian Jeanpierre l'aurait confondu avec Radike Samo. C'est à peu près tout pour les noms compliqués, après il faut quand même s'attendre aux grosses fautes de franglais habituelles. Thomas Lombard a bien appelé Cooper 'K-D' au lieu de Quade pendant plus d'un an.

Le joueur qui va faire s’arracher les cheveux aux supporters adverses : Digby Ioane


Digby Ioane aime danser et montrer ses muscles... l'histoire ne dit pas s'il a des néons sous sa voiture, mais ça ne m'étonnerait qu'à moitié. Donc quand Digby marque un essai, ce qu'il a beaucoup fait cette saison, il danse ou fait du break dance, et ça énerve le supporter adverse, voire même le supporter old school du rugby qui n'a pas d'humour. Et parti comme il est cette saison, il devrait nous faire une belle chorégraphie, et faire augmenter le nombre de ses vidéos youtube.



Le coach : Robbie Deans


Un palmarès Guynovesien, une grosse expérience en tant que joueur et entraîneur. Avant de rejoindre les Wallabies il a déjà coaché en équipe nationale, ainsi qu'en Super Rugby. Mais un bémol... Robbie aka "Dingo" pour certains Australiens est... kiwi ! Et oui, après avoir nommé comme coachs nationaux les buses Eddie Jones et John Connolly, la fédé Australienne a dû se rendre à l'évidence et avouer qu'aucun entraîneur australien n'avait le niveau. En même temps, entre Tim Lane, Laurie Fisher ou le Ewen McKenzie de 2007, je les comprends. Cette année là, après Cardiff, alors que Graham Henry avait déjà préparé son pot de départ et Robbie Deans son discours d'intronisation, la fédération Néo-Zélandaise a réalisé son plus beau cad'deb en prolongeant le prof d'Auckland. Donc Robbie, vexé, a décidé de traverser la mer de Tasman et de coacher l'ennemi juré (enfin après les Springboks). Une trahison pour certains, une orientation judicieuse pour le carriériste que je suis. Mais apparemment, c'est avec Steve Hansen, l'adjoint d'Henry, que Robbie Deans a le moins d'atomes crochus. A une époque fort fort lointaine, quand ils étaient aux commandes des Crusaders et de Canterbury, les deux étaient potes. Mais depuis qu'ils sont face à face, ils se chambrent à coup de petites phrases dans les médias, Deans mettant en avant le vice d'Hansen à mettre la pression sur les arbitres, alors que Steve accuse Robert du sacro saint crime de manquer de respect aux All Blacks ! On va encore bien se marrer lors de la semaine précédant la finale.

Le jeu


Ils ont volé not' recette... pirates ! Les bigoudènes se sont sûrement dit ça en regardant jouer les Wallabies qui utilisent notre bon vieux « french flair » depuis deux ans. Mais un flair plus organisé, pas une action résultant d'un coup de folie généralisé. Les arrières des Wallabies jouissent d'une très grande liberté de mouvement, et les sorties de balles rapides sont quasiment obligatoires pour éviter au maximum de passer par le sol et accélérer le jeu. L'avantage est que depuis quelques saisons, les Australiens sortent des vrais « utility back », c'est à dire des joueurs polyvalents, étant efficaces à tous les postes des lignes arrières... et là, on ne parle pas d'un arrière/ailier ou d'un Traille polyvalent dans la médiocrité. Impressionnant offensivement, on considère souvent les arrières des Wallabies comme des portes de saloon. Mais cette affirmation n'est valable que pour un Quade Cooper aussi actif en défense qu'un Xavier Garbajosa face à Lomu en 1999. La présence d'Adam Ashley-Cooper est primordiale pour ses qualités défensives, d'où son positionnement comme second centre depuis 2009. Depuis le début de saison, Pat McCabe et Anthony Faingaa ont aussi su se montrer précieux dans cet exercice... Ensuite, les flèches Digby Ioane et Drew Mitchell ainsi que « Los tres amigos » sont là pour le spectacle ! Une petite vidéo best of de l'année 2010 pour illustrer mes dires !



Devant c'est une autre histoire, avec une mêlée bancale depuis plusieurs décennies... De mémoire, difficile de se souvenir d'un bon pilier australien sans exploser de rire en pensant à Matt Dunning ou Rodney Blake. Mais bizarrement, la première ligne semble tenir le coup en 2011, malgré l'absence sur blessure de Benn Robinson, considéré en Australie comme le meilleur pilier gauche de la planète (Véridique, vous avez le droit de rire !). Kepu, Moore et Alexander forment un assemblage qui tient la route, mais comme la mêlée n'est qu'une rampe de lancement grâce aux "éjections" rapides de Genia, aucun intérêt pour les Wallabies de travailler de façon démesurée cette phase de jeu, et donc de s'endetter auprès de Thales pour avoir une machine révolutionnaire !
En deuxième ligne, on retrouve du vieux briscard avec Sharpe et Vickerman ainsi que le nouveau capitaine James Horwill, donc pas de soucis à prévoir pour le jeu aérien. Les flankers sont aussi de haut niveau avec Pocock et Rocky Elsom, de retour de blessure après deux saisons où il marchait sur l'eau. Le « eightman » est un peu plus dur à fixer, malgré la forte impression laissée par Radike Samo face aux All Blacks. Il y a de toute façon le choix avec McCalman et Wycliff Palu.

Scénario idéal :


Deux jours avant le match face à l'Italie Robbie Deans critique ouvertement les tricheries en mêlée de Castrogiovanni, qui se prendra en conséquence un jaune au bout de dix minutes. Les Wallabies en profitent pour inscrire trois essais et creuser l'écart, dominant le reste du match. Quade Cooper se permettant même de mettre un tampon à Sergio Parisse. Seconde formalité face à l'Irlande, les Wallabies ayant enfin compris qu'il fallait couper la liaison D'Arcy et O'Driscoll, et que Sexton ne savait qu'utiliser son pied. Aucun blessé à déclarer après ces deux gros matchs, et les Australiens s'entraînent pendant deux semaines avant les phases finales, avec les USA et la Russie comme sparring partners. Lors de ce dernier match Adam Byrnes inscrira un essai contre son camp après avoir intercepté une passe de son ancien coéquipier chez les Reds, James Horwill, et avoir oublié qu'il jouait avec les Russes. Vladimir Poutine lui retirera lui-même la nationalité et brûlera la maison de ses grands parents.

Les Gallois, après avoir perdus dix joueurs par blessure face aux Samoa et avoir rappelé Gavin Henson, Gareth Thomas, Ryan Giggs et quelques Jones, ne font pas le poids devant des Wallabies reposés depuis deux semaines. Digby Ioane consolide sa première place au classement des marqueurs avec 4 essais de plus. Rebelote face aux Anglais en demi-finales, David Pocock se chargeant d'envoyer Wilkinson à l'infirmerie dans les premières minutes. En finale, face à des All Blacks fatigués après avoir vaincu les Springboks en demi, les Wallabies rentrent vite dans le match grâce à Digby Ioane qui aplatit derrière la ligne et se lance dans une chorégraphie tirée de Black Swan. Cooper passe ensuite trois pénalités de plus de 60 mètres, et les Wallabies s'imposent à l'Eden Park. La maison de Robbie Deans est brulée à Christchurch, mais Julia Gillard lui offre la nationalité australienne et le poste de ministre des sports. L'histoire ne dit pas s'il est propriétaire de casinos et de campings sur la Gold Coast...

Scénario catastrophe :


Sous la neige du North Harbour Stadium, les Australiens s'enlisent en mêlée face aux Italiens. Castrogiovanni blesse successivement ses deux vis à vis, et les mêlées deviennent simulées. Luke McLean crucifie ses anciens concitoyens en inscrivant l'essai de la gagne à la 78e minute. Quade Cooper manque la pénalité de la victoire à 12 mètres face aux poteaux et les Italiens s'imposent 5 à 3. Matt Dunning et Rodney Blake sont appelés pour remplacer les deux piliers blessés par Castrogiovanni et Brock James est lui aussi convoqué après l'agression de Quade Cooper par la mère de Richie McCaw. Avec un Eden Park acquis à leur cause, les Irish déroulent, et s'imposent face à des Wallabies amorphes. Brock James réussissant seulement 2 des 25 pénalités concédées par Paul O'Connell... trop de pression apparemment. Sans trop de motivation, les Australiens l'emportent face aux Américains et aux Russes par dix points d'écart. Retour à la maison dans l'indifférence la plus totale, et pour cause, les phases finales de la NRL seront en cours, et la saison de cricket sera lancée !

Pronostic :


Plutôt proche du scénario idéal... Un premier tour sans soucis en espérant que les blessures ne soient pas au rendez-vous. Un quart de finale probable face aux Gallois, voire plus surprenant, contre les Samoans, qui cette fois ne seront pas pris à la légère. Une demi-finale vraisemblablement face aux Anglais, à moins d'une surprise française qui ne devrait pas leur poser trop de problèmes. Et enfin, la finale face aux All Blacks, fatigués après leur quart face aux Argentins et leur pilonnage par les Sud Africains en demi-finale.

Bonus


Un des plus beaux moments du rugby australien : le drop improbable du pilier Matt Dunning lors d'un match Waratahs – Chiefs. Sauf que ce jour là, les Tahs avaient besoin de marquer 4 essais pour décrocher le bonus offensif qui leur aurait permis de se qualifier pour les demi-finales du Super 14... bravo Matt, vous êtes un winner.



Crédits :


Adrien de SudRugby. Merci à Capitaine pour le drapeau. Si comme Ovale Masqué, votre modèle masculin dans la vie est Drazic d'Hartley Coeur à vifs, venez nous aimer d'amour sur la page Facebook de l'Immonde du Rugby ou bien aussi sur celle de la Boucherie Ovalie. Mais surtout, vous pouvez liker la page Facebook de SudRugby parce qu'il faut rendre à César ce qui lui appartient, surtout sa petite toge en lin, parce qu'il est allergique au coton.


Dans la même série :


Poule A :

La France par Ovale Masqué
Les Iles Tonga par Ovale Masqué
Le Canada par Fourchette & Desman
La Nouvelle-Zélande Par Vern Crotteur
Le Japon Par Capitaine

Poule B :

L'Angleterre Par Poteau Feu
L'Argentine Par Ovale Masqué et Ovale de Grace
La Roumanie Par Capitaine
L'Ecosse Par Damien Try
La Géorgie Par Capitaine

Poule C :
L'Irlande Par Ovale Masqué
L'Italie Par Thomas Perotto
La Russie Par Damien Try
Les USA Par Desman

A venir : A vous de choisir : Pays de Galles, Fidji ou Nambie ?
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  • Desman
  • il y a 13 ans

La vidéo Bonus doit dater quand même parce que y'a écrit 'Super 12' sur la pelouse.

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