Le Top 5 / Flop 5 du week-end (20/09 au 22/09)
Top / Flop du 20 au 22 septembre.
De la formidable percée de Jonathan Pélissié aux ratés de James O'Connor en passant par le LOU et le BO, retrouvez le pire et le meilleur du rugby du week-end.
On ne pouvait décemment pas ne pas parler des exploits de Jonathan Pélissié avec le MHR et dans un tout autre style de ceux de Julien Caminati et de James O'Connor. Ni laisser de côté le très bon début de saison du LOU et la belle résistance de Brive ou encore la Saga Coupe d'Europe, la descente aux enfers des clubs basques et des Wasps. Bref, un Top / Flop du week-end bien garni.

LES TOPS

Le LOU impressionne et met une fessée à Pau

Qui arrêtera le LOU cette saison ? En manque de repères l’an passé, Lyon semble cette saison avoir trouvé le bon rythme. En témoigne cette série de quatre victoires en quatre matchs qui place le club lyonnais en tête de la Pro D2 avec quatre unités d’avance sur le deuxième La Rochelle. Après Carcassonne sur ses terres (38-52), puis Narbonne (25-6) et plus récemment Albi (10-30), Sébastien Chabal and co ont pris le meilleur sur Pau 39 à 7. Avec de tels scores, le LOU est logiquement la meilleure attaque du championnat. Mais c’est également la meilleure défense, autant dire qu’il ne fait pas bon se frotter au LOU version 2013-2014.

Jonathan Pélissié

Déjà excellent avec le FCG en Pro D2 puis en Top 14, le demi de mêlée semble avoir franchi un cap avec le MHR sous la houlette de Fabien Galthié, et ce en quelques journées. On le savait opportuniste et très bon dans l’animation offensive, on le découvre homme providentiel d’un Montpellier aux ambitions affichées. Toulouse et Clermont ont fait les frais de sa fougue et de sa rapidité, quant à François Trinh-Duc, il semble, à son contact, avoir retrouvé le plaisir de jouer. Une association qui pourrait faire des dégâts lors des prochaines journées. Réponse dès vendredi face au Stade français.

Brive

A l’image de l’UBB et du FCG la saison passée, Brive est un promu qu’il ne faut pas prendre à la légère. Tenace à l’extérieur, avec notamment un point de bonus défensif ramené face au Racing métro et au Stade français, le CAB tient pour le moment le coup à domicile avec trois victoires en autant de match à Amédée Domenech. Récemment, c’est face à l’USA Perpignan que les Corréziens ont fait respecter leur loi, en s’adjugeant même le point de bonus offensif de fort belle manière (31-6). Samedi face à Grenoble, concurrent direct pour le maintien, l’occasion est belle de glaner un premier succès à l’extérieur. Mais attention, les Isérois sont eux aussi invaincus à la maison cette saison.

Les formations italiennes en Ligue celtique

Après deux revers de rang en Pro 12, les deux formations italiennes, à savoir le Benetton Trévise et les Zèbres, ont relevé la tête lors de la troisième journée. A domicile, la première a fait forte impression à domicile contre le Munster (29-19) et remonte donc au huitième rang du classement. Toujours mal classés mais plein de bonnes volontés, les Zèbres ont, eux, enregistré leur premier succès de l’année sur la pelouse des Cardiff Blues (25-30). De bon augure en vue des prochaines échéances internationales.

Le Seven français vice-champion d'Europe

Emmenée par un Julien Candelon toujours aussi déterminant avec huit essais et un Paul Albaladejo efficace face aux perches (meilleur réalisateur de la compétition avec 55 points), l’équipe de France de rugby à 7 est devenue ce dimanche, vice-championne d’Europe. Seulement battue par l’Espagne lors de son premier match du 7's GPS de Bucarest, les Tricolores ont ensuite fait plier toutes les autre nations européennes avant de buter sur des Anglais. Ces derniers s’adjugent donc cette deuxième étape des 7's Grand Prix Series après celle de Lyon, où la France avait terminé troisième.

LES FLOPS

Les London Wasps

Le double vainqueur de la Coupe d’Europe et sextuple champion d’Angleterre fait grise mine en ce début de saison de Premiership avec trois défaites en trois matchs. Surpris à la maison par les Harlequins (15-16), ils ont ensuite raté le coche sur la pelouse d’Exeter (30-26) puis sur celle des Sharks (26-22), pourtant à la traine l’an passé. Pour le moment, seuls les Warriors de Worcester ont fait pire avec un seul point au compteur. Autant dire que la prochaine rencontre entre ces deux formations ce samedi aura déjà des airs de match à ne pas manquer.

Bayonne et Biarritz

Respectivement 13ème et 14ème du Top 14, l’Aviron bayonnais et le Biarritz olympique occupent logiquement la zone rouge. Un peu mieux loti que son voisin au niveau comptable, Bayonne n’est pas pour autant rassuré sur son niveau de jeu. A l’heure où le Top 14 devient de plus en plus homogène et où chaque point compte, les deux clubs du Pays basques accusent le coup une fois de plus en ce début de championnat. Déjà évoquée par le passé, l’idée de la fusion entre l’Aviron et le BO est plus que jamais d’actualité. Du résultat des prochains matchs dépendra l’avenir de ces deux formations historiques du rugby français.

La Coupe d’Europe

La disparation de la H Cup, la création de la Rugby Champions Cup… Pour une bonne partie des supporters, l’imbroglio entre l’ERC et les ligues anglaise et française est avant tout une histoire de gros sous. Pour eux, seul l’aspect sportif prévaut et ils se demandent si la compétition qui les a tant fait vibrer par le passé va avoir lieu l’année prochaine. Car au final, ce qui importe le plus aux supporters, ce n’est pas tant le nom que cette compétition portera, mais c’est de savoir si les meilleures formations européennes vont à nouveau pouvoir se disputer un trophée. Sauf que pour le moment, il n’y a rien de certain et que tout le monde se renvoie la balle.

Julien Caminati

Bad boy du rugby hexagonale, Julien Caminati semblait avoir trouvé le chemin de la rédemption en rejoignant le FC Grenoble cette saison après un titre en Pro D2. Auteur de coups de pied salvateur pour son nouveau club, le centre-ailier-arrière s’était finalement racheté une conduite. Mais tout ça, c’était avant le drame bien entendu. Avant que celui-ci ne se sente menacé par ce monstre de testostérone qu’est Dimitri Yachvili, et qu’il ne lui envoie une torgnole dans les gencives en guise de représailles. Tout est à refaire.

James O’Connor

Lui aussi a des airs de genre idéal. Promis à un grand avenir autant chez les Wallabies qu’en club, James O’Connor est aujourd’hui un Golden Boy déchu. Ce qu’on lui reproche ? Avoir manqué (qui a dit encore ?) de respect à l’équipe nationale. Relevé de ses fonctions par la fédération après un ultime affront dans un aéroport, il rejoint la longue liste de joueurs australiens prometteurs qui explosent en plein vol.

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  • leminet34
  • il y a 11 ans

Bons italiens, un peu trop cool les gallois sur ce coup

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