#LeMeilleurChampionnatDuMonde, journée 2.

Vous avez raté la dernière journée de Top 14 ? Vous êtes pas assez malins (ça va, c'est moins vulgaire là les bisounours?) pour trouver où télécharger illégalement Jour de rugby ? Pas de panique, voici votre antisèche : #LeMeilleurChampionnatDuMonde ! Chaque semaine, nous recensons pour vous le meilleur et le pire de chaque journée de Top 14. Le tout avec une bonne dose de mauvaise foi et de subjectivité, puisque de toute façon on n'a pas le temps de regarder tous les matchs, sinon on terminera jamais notre partie de Candy Crush Saga sur Facebook. Puis ça va, même au Midol ils balancent des étoiles au hasard, tout le monde le sait.

Le XV de la semaine :

Il était présent sur toutes les actions d'essais de la journée, en défense et en attaque. On a vu que lui. C'est la vraie star de cette journée : l'arbitrage vidéo.

Le joueur : Jules Plisson

Auteur de 3 drops face à l'USAP, dont celui de la victoire dans les dernières secondes du match, Jules Plisson est incontestablement le joueur de cette deuxème journée. Après la belle performance de Camille Lopez la semaine passée, on se dit que finalement, le XV de France dispose peut-être de joueurs de talent à l'ouverture. En plus Plisson est blond, il est jeune et il met des drops, il va donc probablement hériter du surnom de « Wilkinson français » dans toute la presse d'ici peu.

On lui souhaite quand même plus de succès qu'au précédent porteur de ce surnom, Lionel Beauxis, ancien enfant-star désormais retombé dans l'anonymat.

Grand Prix lacrimal Guy Novès de la complainte arbitrale la plus classe : Laurent Labit

Ton équipe gagne pas une mêlée, pas une touche, ton demi d'ouverture à 600 000 euros par an joue comme un David Skrela à cloche-pied et sous GHB, tu prends 5 essais et tes joueurs sont tellement lents que même Maxime Mermoz réussit à prendre des intervalles... et malgré tout, tu trouves le moyen de te plaindre des « arbitres impartiALS » qui ont fait basculer le match aux micros de Canal. Bravo Lolo, tu es un winner ! Et surtout n'oublie pas de revenir donner des leçons de fairplay et de Valeurs du rugby © à Mourad.

Le point médical de la semaine

Les soucis gastriques de Damien Chouly, narrés avec élégance et pudeur dans La Montagne.

Le point drogue de la semaine :

Maxime Mermoz est vraiment partout en ce début de saison.

Le point Corée du Nord de la semaine :

Comme quoi, les méthodes de management de Jacky Lorenzetti se sont assouplies.

Le point Contepomi de la semaine :

« C'est une grande fierté d'avoir des joueurs internationaux, d'autant que nous en avons formé la grande majorité » René Bouscatel.

Médard, Huget, Tolofua, Doussain, Poitrenaud = 5 internationaux formés à Toulouse - on est gentils, on compte Poitrenaud même s'il a désormais plus de chance de réussir à poster une photo nette sur Instagram que de décrocher une nouvelle sélection.

Dusautoir* (Périgueux), Fritz, David* (Bourgoin), Picamoles* (Montpellier), Nyanga* (Béziers), Guillamon* (Lyon), Milo-Chluski, Lamboley (Massy), Clerc (Grenoble), Montès* (Stade Français), Beauxis* (Pau), Maestri, Fickou (Toulon) = 12 internationaux français « piqués » à d'autres clubs, dont 6* qui avaient déjà été capés avant de signer au Stade.

Bon je peux me tromper, mais il me semble que 5/17 ce n'est pas vraiment « la majorité ».

La polémique de la semaine : l'arbitrage vidéo.

Depuis deux semaines, on ne parle que de ça : l'arbitrage vidéo et son champ d'application étendu. Plutôt que de faire un simple débat « pour ou contre ces nouvelles règles », nous avons décidé d'approfondir le sujet en empruntant le chemin de l'investigation journalistique chère à Albert Londres, Bernard de la Villardière ou encore Peter et Steven. En effet, nous avons décidé de suivre le quotidien des premières victimes de ces nouvelles règles : les arbitres eux-mêmes.

Perte progressive d'autonomie, autorité remise en question... ce que l'on ne dit pas, c'est que le recours désormais quasi-systématique à l'arbitrage vidéo a également avoir des conséquences terribles dans la vie de tous les jours. C'est par exemple le cas de Romain Poite. Après avoir fait appel à la vidéo à 4 reprises lors du match Toulon – Racing, l'arbitre international français développé une profonde addiction, et semble être incapable de se passer de sa fidèle oreillette.

Une dépendance qui empoisonne son quotidien, comme nous pouvons le voir sur cette infographie réalisée par Bastien, mon stagiaire de 3ème (pour toutes plaintes vous pouvez l'insulter sur son profil Facebook que voici).

Mais Romain n'est évidemment pas le seul dans ce cas. Et cette situation inquiète bien évidemment de plus en plus les hautes instances de la FFR. Didier Mené, patron des arbitres français, songerait déjà à organiser des séjours en cliniques de désintoxication. Affaire à suivre.

Les phrases de la semaine :

• « Il faudrait que le Racing se trouve des supporters. »
  Toujours bon pied bon œil, Ronan O'Gara a déjà identifié le principal problème de son nouveau club. Quel talent.


• « On a beaucoup tapé sur les arbitres depuis quelques années. Pas que moi. Aujourd'hui, ils sont dans la crainte. On leur a donné un outil pour se protéger, on ne peut pas leur reprocher de l'avoir sur-utilisé. […] On ne peut leur reprocher d'être craintifs et sur la défensive. Ils vont sûrement trouver le juste équilibre. »
  Oui, c'est bien Mourad Boudjellal qui défend le corps arbitral. Et donc demain, Bachar El-Assad sortira un single dont les bénéfices seront reversés à des associations de protection de l'enfance.


• « J’ai encore fait une connerie. A la fin du match, je me suis dit: mais qu’en ce qu’on va faire des recrues quand elles vont arriver ? Je n’aurais pas dû les faire venir. »
  Sinon, quand il s'ennuie, Mourad descend dans la rue et agite des liasses de billets au dessus de la tête de mendiants. Juste pour rigoler.


• « La seule chose qu'on a relevé c'est qu'en deux matchs, il y a eu cinq situations d'essai vidéo qui nous sont contraires : trois qui ne sont pas accordés et deux qui sont accordés à l'adversaire et qui n'y sont pas. Le problème, il est là. »
  Pour Laurent Labit, le vrai problème de la vidéo est donc qu'elle n'avantage pas son équipe. En effet, c'est vraiment fâcheux.


• « Je n'accepte pas le comportement de certains entraîneurs, je pense à Laurent Labit, qui fustige en direct l'arbitrage vidéo et le discrédite, alors que c'est le premier à appeler en semaine l'arbitre qui va diriger son équipe le samedi »
  Fabien Galthié.

La sextape de la semaine : Monsieur Péchambert et Pottoka

Attention, ces images sont déconseillées au jeune public.

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