Ovale Masqué vous délivre 7 bonnes raisons d'aller voir le rugby à 7 ce week-end
Ovale Masqué vous délivre 7 bonnes raisons d'aller voir le Paris 7s.
HSBC Paris Sevens : Ovale Masqué vous délivre les 7 raisons de regarder le rugby à 7 ce week-end ! Que ce soit au Stade Jean-Bouin ou derrière votre télé, les

Ce week-end, l’actualité rugbystique va être particulièrement chargée. Finales européennes, finales d’accession en Fédérale 1, Pro D2, Super Rugby… sans oublier le concours de l’Eurovision où Drew Mitchell représentera l’Australie et chantera en slip léopard sur scène.

Mais l’évènement qui ne faudra absolument pas rater, ce sera le Paris Sevens. Après plus de dix ans d’absence, les World Series reviennent à Paris. Vous n’avez pas encore vos places ? Ovale Masqué va vous convaincre de dégaîner votre portefeuille et de partir à l’assaut de la capitale !

Pour voir des essais

Pour ceux qui ont commencé à suivre le rugby français il y 5 - 6 ans, le concept d’essai est quasiment considéré comme une légende urbaine. Certaines personnes prétendent en avoir vu de leurs propres yeux, mais elles sont rarement prises au sérieux. Des sites complotistes affirment même que le fameux « essai du bout du monde » de Jean-Luc Sadourny en 1995 n’a jamais existé, et qu’il s’agissait en fait d’une vidéo de propagande tournée en plateau par le célèbre réalisateur Stanley Kubrick.

Pourtant, les essais sont bien réels. Il en existe par exemple dans un endroit lointain appelé l’hémisphère-sud, et qui n’a rien d’un pays imaginaire. On en voit également beaucoup sur le circuit mondial de rugby à 7. À vrai dire, on ne voit même que ça, et on frôle parfois franchement l’overdose.

On vous recommande néanmoins de tenter l’expérience, au moins une fois dans votre vie. Ne vous inquiétez pas, de toute façon le Top 14 reprend dans une semaine pour vous apporter votre dose hebdomadaire de mêlées écroulées et d’en-avant dégueulasses.

Ovale Masqué vous délivre 7 bonnes raisons d'aller voir le rugby à 7 ce week-end

Un spectateur présent au Singapour Sevens témoigne.

Pour voir une équipe de France qui a de la gueule

Si vous êtes des passionnés de rugby à XV, vous retrouverez à 7 l’équipe de France que vous avez toujours aimé : celle qui est capable de battre n’importe quelle équipe sur un match. Et aussi et surtout de perdre contre n’importe quelle équipe sur un match.

Auteurs d’une saison plutôt médiocre malgré deux petits exploits notables (une victoire sur les Fidji au Cap, et contre la Nouvelle-Zélande à Singapour), les Bleus ont néanmoins une vraie chance de briller à domicile, puisque pour la première de la saison ils pourront compter sur la totalité de leur effectif.

Un effectif qui compte de nombreux joueurs de talent comme Virimi Vakatawa, le symbole de la réussite des kidnappings d'adolescents fidjiens de la formation française, Terry Bouhraoua, l’ancien chanteur de Sinsemilia qui a coupé ses dreads et s’est reconverti dans le rugby, Julien Candelon l’ancien CATALAN, qui à 42 ans court toujours plus vite que la moitié des ailiers français du Top 14. Ou bien encore Pierre-Gilles Lakafia, l’homme qui a remporté deux Boucliers de Brennus dans sa carrière (soit un de plus que Julien Bonnaire, Nicolas Mas ou Aurélien Rougerie). Outre ces têtes d’affiche, on retrouvera des cadres comme Stephen Parez, Sacha Valleau, Jonathan Laugel, Steve Barry ou Damien Cler - bref, des joueurs que personne ne connait sauf les insomniaques qui matent les étapes des World Series en streaming à 4h du matin. Mais ils sont bons hein, on vous assure.

Avec un tel groupe, les Bleus pourront viser une qualification en 1/4 de finale, et pourquoi pas une place dans le dernier carré, voire même - soyons fous - en finale. Par contre, l’ADN du rugby français nous interdisant de réaliser plus de deux exploits par compétition internationale, ça risque d’être un peu juste pour gagner la Cup.

Ovale Masqué vous délivre 7 bonnes raisons d'aller voir le rugby à 7 ce week-end

Et non Terry, on a pas oublié cet horrible look digne de Sébastien Pagès.

Pour voir des joueurs de rugby à XV cracher leurs poumons

À Paris, vous pourrez venir admirer le gratin du rugby mondial, et des joueurs comme Gillies Kaka, Augustine Pulu, Perry Baker, Seabelo Senatla, Collins Injera, Cameron Clark, Jerry Tuwai ou encore Semi Kunatani (mais si, vous savez, celui qui a remplacé Timoci Matanavou dans le rôle de la mascotte Ovalion au Stade Toulousain). Des noms qui parleront aux amateurs.

Mais de nombreuses stars du rugby à XV viendront également faire coucou à Paris : Santiago Cordero, Nick Cummins, les frères Ioane (les bons, les Néo-Zélandais, pas les Australiens), Ryan Kankowski, François Hougaard, Waisea Nayacalevu… et bien évidemment, Sonny Bill Williams, le meilleur joueur du monde sur youtube. Sans oublier Josua « 49-3 » Tuisova, grand spécialiste du raffut dans la gueule et du passage en force.

Notez tout de même que si certains joueurs réussissent la transition XV / VII sans trop de problèmes, d’autres ont beaucoup plus de mal à s’adapter à l’intensité et au rythme de cette discipline particulièrement exigeante. Une occasion idéale pour vous de vous moquer de leur condition physique défaillante, tout en étant confortablement installés en tribunes avec un paquet de chips dans les mains.

Parce qu’il n’y aura pas Quade Cooper

Lors des tournois des World Series, les supporters ont pour habitude de venir garnir les tribunes dans des accoutrements toujours plus loufoques. Mais cette année, la palme du meilleur travestissement est revenu à Quade Cooper, qui s’est déguisé en joueur de rugby. Ça a bien fait rire tout le monde, mais malheureusement pour lui la supercherie a très vite sauté aux yeux du staff de l’équipe d’Australie, qui l’a viré de son équipe.

À Paris, on ne verra donc pas de chistera à l’arbitre de touche, de dégagement dans les tribunes ou de tentatives de pas-de-l’oie tellement prévisible que même Sofiane Guitoune ne se laisserait pas avoir. Une défaite pour l’humour, mais une victoire pour le sport, assurément. Puis pour se marrer, il nous reste toujours Nick « Honey Badger » Cummins, une sorte de mélange improbable entre Pierre Richard et Jack Sparrow, avec la pointe de vitesse de David Roumieu en bonus.

« Couadé » Cooper dans ses oeuvres.

Pour remplir le stade Jean-Bouin au moins une fois cette saison

Il est très beau, mais à l’intérieur c’est tout vide. Attention, on ne parle pas de Yoann Huget là, mais bien du stade Jean-Bouin, qui peine à se remplir chaque week-end malgré le titre de champion de France remporté par le Stade Français en 2015 (oui, ça aussi, ça a vraiment existé). Et les choses ne vont pas aller en s’arrangeant puisque l’année prochaine, on devrait voir les Soldats Roses affronter les Bucharest Wolves ou Enisey-STM lors de rencontres de Challenge Cup où il risque probablement d'y avoir plus de monde sur la pelouse que dans les tribunes.

Alors s’il vous plait, pour une fois, faites un effort et venez nombreux à Jean-Bouin. Ça donnera du baume au coeur à tous les Parisiens qui l’ont payé avec leurs impôts.

Pour se mettre une cuite monumentale

Outre le spectacle proposé sur le terrain, ce qui fait le succès des étapes du Sevens World Series à travers le monde, c’est aussi ce format de tournoi s'étalant sur tout un week-end. En l’occurence, à Paris, cela durera trois jours - même si soyons honnêtes, personne ne se fera chier à venir le vendredi soir alors qu’au même moment David Marty fera ses adieux au stade Aimé-Giral.

Et forcément, quand tu passes 8h d'affilée au stade à t’enfiler des tas de matchs à l’intérêt variable (oui tu peux l'avouer, ce match entre la Russie et le Portugal en demi-finale de la Shield, tu t’en fous un peu) au bout d’un moment, tu te fais un peu chier et tu as besoin besoin de t'évader un peu en consommant des boissons à base de houblon plus que de raisons. En gros, le rugby à 7 est un formidable prétexte pour se bourrer la gueule dès 11h du matin, et ça, ça n'a pas de prix.

(NB : par contre, malheureusement les pintes ont un prix à Jean-Bouin, ce qui risque de vous refroidir un peu.)

Ovale Masqué vous délivre 7 bonnes raisons d'aller voir le rugby à 7 ce week-end

Les supporters géorgiens sont là eux aussi.

Parce que les Jeux Olympiques, c’est bientôt

Pour le moment, le rugby à 7 ne passionne qu’une poignée d’initiés. Les amateurs de XV regardent cette discipline d’un air curieux et dubitatif en constatant que « ça manque quand même un peu de combat et de baston ». Le grand public, lui, ignore encore totalement son existence. Heureusement, cela va bientôt changer grâce aux Jeux Olympiques de Rio !

Enfin du moins, si les Bleus réussissent à nous ramener une médaille. Ainsi, le rugby à 7 pourra peut-être élever sa popularité au même niveau que celle du handball, ce sport auquel on ne s’intéresse que tous les 4 ans quand l’équipe de France gagne quelque chose.

Pour le moment, nos petits français ne sont pas encore en mesure de rêver d'une médaille. Leur principal objectif à Rio étant sûrement de faire honneur à la réputation de la France en essayant de baiser tout ce qui bouge au Village Olympique (également connu sous le nom du salon international des MST). Mais qui sait ? Poussés par leur public à Jean-Bouin, les Bleus peuvent créer la surprise, comme ils l’avaient fait en 2005 dans ce même stade (à l'époque où il était tout pourri). Un succès leur permettrait certainement de prendre confiance au meilleur des moments et de se positionner en véritables outsiders au Brésil. Alors allez-y, ils ont besoin de vous !

Note : Cet article ne m’a pas été commandé par HSBC, mais s’ils veulent quand même me virer 10 000 euros sur un compte offshore, je suis chaud.

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Le "rugby à 7" au JO, bonne idée!! Et pour le foot, on fait quoi du foot-sala ou un tournoi de sixte?

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