L'amateurisme marron est une expression du vocabulaire sportif désignant le fait de rémunérer illégalement un sportif officiellement amateur.
Le rugby a connu une entrée tardive dans le monde professionnel (1995 officiellement), alors que le football était professionnel depuis des décennies. Le CIO grand défenseur des valeurs de l’amateurisme, avait d’ailleurs lui-même permis les joueurs professionnels de participer aux Jeux Olympique. Il n’est donc pas étonnant d’avoir appris l’existence de ce professionnalisme déguisé surnommé Amateurisme marron dans le rugby. Des pratiques ni vraiment obscures ni vraiment claires (d’où le marron) étaient régulièrement employés dans l’élite française du rugby sous la forme de défraiements, d’emplois plus ou moins fictif et d’avantages en nature.
C’est Fabien Galthié qui résume le mieux la situation : «Avant, le rugby pouvait vivre caché. On parlait d’aide à l’insertion à l’époque. On te donnait un job, on aidait ta famille, le boucher-charcutier du coin te reconnaissait, t’aimait, te chérissait, et c’était le top […]. Après 1995, on a reçu des feuilles de salaire ! C’est à la fois dérisoire et essentiel.».
Le rugby a connu une entrée tardive dans le monde professionnel (1995 officiellement), alors que le football était professionnel depuis des décennies. Le CIO grand défenseur des valeurs de l’amateurisme, avait d’ailleurs lui-même permis les joueurs professionnels de participer aux Jeux Olympique. Il n’est donc pas étonnant d’avoir appris l’existence de ce professionnalisme déguisé surnommé Amateurisme marron dans le rugby. Des pratiques ni vraiment obscures ni vraiment claires (d’où le marron) étaient régulièrement employés dans l’élite française du rugby sous la forme de défraiements, d’emplois plus ou moins fictif et d’avantages en nature.
C’est Fabien Galthié qui résume le mieux la situation : «Avant, le rugby pouvait vivre caché. On parlait d’aide à l’insertion à l’époque. On te donnait un job, on aidait ta famille, le boucher-charcutier du coin te reconnaissait, t’aimait, te chérissait, et c’était le top […]. Après 1995, on a reçu des feuilles de salaire ! C’est à la fois dérisoire et essentiel.».