5 choses à retenir du match entre le XV de France et l'Italie
Les 5 choses à retenir de la victoire de la France contre l'Italie.
A chaud, le Rugbynistère vous offre ses 5 points à retenir de la victoire du XV de France contre l'Italie cet après-midi (30-10)
Après la victoire du XV de France contre l'Italie (30-10), le Rugbynistère vous livre à chaud ce qu'il faut retenir de cette rencontre.

1. La domination française a tardé à être récompensée

Comme la semaine dernière face à l'Angleterre, le XV de France a réussi son entame de match en mettant très vite la main sur le ballon. Une domination d'un bon gros quart d'heure et plusieurs minutes passées dans les 22 mètres adverses qui n'auront toutefois pas été traduite au tableau d'affichage, faute à un manque d'efficacité. Maladroit au but avant de se reprendre en seconde période, Jean-Marc Doussain a également laissé filer quelques points au pied. Heureusement, Tommaso Allan et Gonzalo Garcia étaient eux aussi bien imprécis.

2. La mêlée française remuée

Contre les Anglais, c'était le gros point fort du match. La mêlée avait en effet permis aux Bleus, largement dominés, de rester en contact au score avant de porter le coup de grâce dans les dernières minutes. Cette fois, le pack français a été grandement bousculé par les Italiens, dont la première ligne est toujours aussi redoutable. Outre Castrogiovanni, De Marchi a fait une belle prestation, y compris dans le jeu où il a touché beaucoup de ballons et s'est montré assez tranchant. Il faudra corriger ça pour affronter l'expérimentée première ligne galloise, et surtout le pack irlandais emmené par Cian Healy, Rory Best et autres Paul O'Connell.

3. Rabah Slimani, carton injuste ou erreur de jeunesse ?

Rabah Slimani aura fêté sa 4ème sélection avec un carton rouge. Le jeune pilier du Stade Français n'a pas su garder son sang froid et a répondu au coup de tête de son vis à vis Michele Rizzo, en lui retournant la faveur. Résultat : carton rouge pour les deux joueurs. Cela peut paraître sévère pour Slimani, qui est tombé dans les pièges en ripostant. Une erreur de jeunesse qui peut néanmoins être compréhensible pour un joueur de 24 ans... notons que face aux Tonga, Yoann Maestri avait été expulsé dans des conditions à peu près similaires, après une bagarre avec Alisona Taumalolo.

4. L'équipe de France : Une équipe qui joue en contre ?

Comme contre l'Angleterre, les Français n'ont pas été brillants ballon en main. On peine toujours à trouver une ligne directrice en attaque, où les temps de jeu n'arrivent décidément pas à s'enchaîner. Dominés territorialement (58% de possession et 61% d'occupation pour l'Italie), les Bleus ont néanmoins su se montrer efficaces en contre, à l'image du troisième essai conclu par Hugo Bonneval. A l'origine, une interception de l'inévitable Wesley Fofana. Derrière, Yoann Huget était au soutien et a bien joué le coup en servant l'ailier parisien au moment où il sentait qu'il allait être rattrapé. La France serait-elle donc meilleure en opérant en contre ?

5. Le gros boulot de Bernard le Roux, sorti sur KO

Au Basket, l'ami George Eddy aurait dit que Bernard le Roux a fait « un sacré chantier ». Le troisième ligne sud-africain n'est pas le joueur le plus en vue avec le ballon (6 touchés pour 15 mètres parcourus) mais son abattage sur le terrain est impressionnant, que ce soit au plaquage (10 réussis, mais un peu de déchets avec 4 ratés), en touche (2 prises) ou dans les rucks où il a facilité les sorties de balle et gratté un ballon en défense. Il est finalement sorti après s'être pris un impressionnant KO en fin de match.

Bonus : L'oeil de Wenceslas Lauret pour le Rugbynistère
Victime d'une déchirure aux ischios-jambiers contre Brive le 23 décembre, le troisième ligne du Racing a eu un œil attentif sur le match de l'équipe de France cet après-midi :

 Grosse domination de l'équipe de France récompensée par les 3 essais. Une bonne défense des italiens qui se sont accrochés mais l'équipe de France s'est finalement imposée sur le match grâce à une bonne conquête (touche – mêlée). Les Bleus étaient particulièrement appliqués dans le jeu courant avec un travail des soutiens efficaces, notamment sur l'essai de Bonneval. Le travail des deux ailiers est remarquable sur cet essai. Les libérations rapides sur les zones de ruck, avec mon collègue Bernard Le Roux très présent sur ces phases, ont permis d'enchaîner rapidement le jeu. Un jeu particulièrement aéré avec peu de jeu au pied en direction des touches ce qui a permis à l'ensemble des joueurs de s'exprimer. »

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  • raclure
  • il y a 10 ans

@MED835

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