1/ Le groupe est sur une belle dynamique
Depuis un mois, l'équipe n'a pas perdu une seule rencontre. Tour à tour, les Saracens, Agen, Clermont et le Stade Toulousain n'ont pas trouvé la faille. Les Varois ont prouvé qu'ils pouvaient enchaîner deux matchs à haute intensité en dominant facilement le Stade Toulousain le week-end dernier. Nul doute qu'ils sauront en enchaîner un troisième comme le confirme Mathieu Bastareaud : «Sur un match comme ça, on ne se demande pas si on est blessé, si on est fatigué, on a juste envie de tout donner.»
2/ Parce que Jonny Wilkinson
Happy birthday Jonny ! Samedi dernier, l'Anglais a fêté ses 34 ans, auréolé d'une place en finale. Son drop face aux Toulousains a conforté la domination des siens. Il n'a jamais paru aussi décisif. Magistral en coupe d'Europe, il est également le meilleur réalisateur du championnat de France avec 350 points inscrits, juste devant... Rory Kockott, le buteur castrais. L'an dernier, Sir Jonny avait perdu son duel face à Luke McAlister. On ne l'y reprendra pas.
3/ L'apport du banc
Joe Van Niekerk, Steffon Armitage, Sébastien Tillous-Borde, Maxime Mermoz... Autant de joueurs de classe internationale qui seraient titulaires dans tous les clubs du Top 14... mais qui ne peuvent espérer mieux qu'une place de remplaçant dans l'effectif rouge et noir. Quelle équipe peut se permettre de reléguer sur le banc Steffon Armitage pour titulariser Danie Rossouw, arrivé au club en cours de saison ? Personne. Le CO a Joe Tekori en tant qu'impact-player. Pas sûr que le Samoan soit suffisant.
4/ Des joueurs capables de renverser le cours d'un match
Stade de la Beaujoire, vendredi dernier. On joue depuis deux minutes quand Fred Michalak, à la sortie d'un ruck, tape un coup de pied en direction de la ligne de touche. Le ballon arrive dans les bras de Danie Rossouw et le Springbok peut tranquillement aplatir le premier essai du match. En une action, le demi de mêlée international a justifié sa titularisation. Michalak est typiquement le joueur capable de renverser le cours d'un match. Matt Giteau, Mathieu Bastareaud, Delon Armitage... Le danger vient de partout. Les poutres Bakkies Botha et Nick Kennedy règnent dans les airs, sans parler de Juan Martin Fernandez-Lobbe. Enfin, Carl Hayman est de retour pour renforcer la mêlée. Le RCT est complet à tous les étages.
5/ Une expérience énorme
Jean-Charles Orioli est le seul joueur toulonnais de la feuille de match à ne pas avoir goûté au maillot de son équipe nationale. Outre la France, toutes les grandes nations du rugby mondial sont représentées. Nouvelle-Zélande, Afrique du Sud, Angleterre, Argentine, Australie... qui peut en dire autant ? Cette accumulation de sélections peut permettre une meilleure gestion de l'événement. Les Toulonnais ont remporté de nombreux titres, à l'image de Bakkies Botha. Ils ont de la bouteille. Ce que le CO n'a pas. La pression de l'événement pourrait tuer les espoirs castrais dans l’œuf.
alstade
Selon moi il n'y a rien à redire sur le doublé du stade toulousain en 1996. Vous croyez que les irlandais remettent en cause la victoire de l'ulster en Hcup en 1999 sous prétexte qu'il n'y avait pas les anglais ? Eh ben non, ya que les français pour chipoter. Le RCT deviendrait la deuxième équipe à réaliser ce type de doublé en France, ce qui est un authentique exploit.
Maître Chang
Juste pour pinailler, Toulouse n'avait pas fait le doublé H Cup/Top14 en 1996, mais Coupe Europe / Championnat (à 2 poules de 10 équipes).
Mais là je pinaille...
N'empêche qu'on fut les premiers 🙂
huguette.huget
si toulon gagne merci wilkison car sans lui vous etes rien et j'esperes que castres va gagne ils le merite!!!!!!!!!!!!!