6 millions d'euros pour le vainqueur du Grand Chelem
Le Tournoi ne connait pas la crise.
La prime allouée au vainqueur du Grand Chelem augmente cette année encore. Chaque joueur empochera également plus de 100 000 euros, ce qui n'est pas du goût de tout le monde.
La crise sévissant actuellement, beaucoup d’entre nous ont déjà entamé ce que l’on appelle le régime pâte, ou plus communément appelé le « j’ai plus assez d’argent pour acheter autre chose ». D’autres cependant, ne sont pas affectés par la récession. Les footballeurs ? Certainement. Mais aussi nos chers rugbymen internationaux alors que le Tournoi pointe le bout de son nez. En effet, The Rugby Paper a mis évidence que si Grand Chelem il y a cette année, le vainqueur empochera la coquette somme de 5 millions de livres sterling soit au bas mot, 5,8 millions de notre pâle euros. De quoi se sortir les doigts pour imiter les Gallois. L’Angleterre serait même prête à en rajouter une poignée de plus si d’aventure la bande à Lancaster venait à remporter tous ses matchs, 10 ans après son dernier Grand Chelem.

Ce prix ou récompense, appelez-le comme vous voulez, ne cesse d’augmenter d’année en année. Tout comme les revenus globaux de l’évènement, qui, grâce à une diffusion dans plus de 150 pays à travers le monde, avoisineront les 350 millions d’euros. Un tiers sera d’ailleurs partagé entre les six nations participantes. Et ça en fait des spaghettis ! Et vous pouvez même y rajouter des boulettes au bœuf de Kobe ! Avec pas moins de sept Grand Chelem lors des dix dernières années, on se dit que 2013 ne devrait pas déroger à la règle. Si l’organisation du tournoi se soucie du bien-être financier du vainqueur, elle n’oublie pas non plus l’heureux gagnant de la wooden spoon, qui recevra pas loin d’un million d’euros pour sa dernière place.

Certains diront que cela fait partie du business. Mais cela n'en empêchera pas d’autres comme l’ancien international anglais, Jeff Probyn, d'être choqués. Et ce non pas par ces chiffres mirobolants mais par le simple fait que les joueurs soient payés lorsqu’ils évoluent sous le maillot national. Dans le cadre du Tournoi, c’est plus de 100 000 euros qui reviendront à chaque joueur vainqueur du Grand Chelem. Ici on ne parle évidemment pas de frais par match joué mais simplement du bonus alloué à un parcours sans défaite. On se dit qu’avec des salaires avoisinant le million d’euros annuel et l’augmentation des primes, on se rapproche dangereusement du sport au ballon rond. C’est sans doute le prix à payer pour voir le rugby se développer.
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