Samedi soir, le Stade de France sera donc le théâtre d'une rencontre tant attendue. France-Pays de Galles, un affrontement aux allures de finale avant l'heure. Pour les Bleus, la victoire est impérative, bonifiée cela ne serait que mieux. Surtout, ils devront empêcher les hommes de la Principauté de prendre un point de bonus défensif qui annihilerait tout espoir d'une victoire finale, si succès il y avait sans quatre essais inscrits. Mais avant de sortir la calculatrice et se créer des noeuds au cerveau, il s'agira de gagner. Car les Gallois ne se présenteront pas à Paris en victime expiatoire. Déjà, car les hommes de Wayne Pivac sont toujours en course pour remporter le Grand Chelem, deux ans après celui glané en 2019. Surtout, les Diables Rouges présenteront de sérieux arguments pour contrecarrer les plans de Fabien Galthié. On pense immédiatement à ce redoutable triangle arrière composé des deux ailiers et sérials marqueurs, Louis Rees-Zammit et Josh Adams et de l'arrière, relanceur hors-pair Liam Williams. Un trio fantastique, aux statistiques hallucinantes. Le décor est planté. Décryptage.
Commençons par le plus jeune d'entre eux. Louis Rees-Zammit, qui a tout juste soufflé sa vingtième bougie le 2 février dernier. Considéré comme le futur grand nom du rugby gallois, le joueur de Gloucester affole les compteurs depuis le début du Tournoi. Surtout, il est devenu l'un des leaders du système de Wayne Pivac. Pour preuve, ses 320 minutes jouées depuis le début du Tournoi. Le plus haut total possible. C'est bien simple, toujours titulaire, Rees-Zammit n'a jamais été sortie avant la 80ème minute par son sélectionneur. Outre son important temps de jeu, c'est surtout son efficacité et sa précocité qui en font aujourd'hui l'une des armes fatales du XV du Poireau. N'allons pas non plus oublier sa pointe de vitesse. Avec quatre essais inscrits en autant de matchs, il est le co-meilleur marqueur de la compétition avec l'Anglais Anthony Watson. En tout, c'est cinq réalisations en huit matchs sous le maillot rouge. Contre l'Irlande, il avait déjà redonné de l'allant à son équipe, avant d'offrir un succès d'une importance capitale en Écosse, en inscrivant un doublé. Il nous avait en partie gratifié d'un exploit le long de la touche. En Angleterre, sans un rebond malheureux à la suite d'un dribbling, il aurait pu ajouter une autre unité à sa liste. Tout comme en Italie où malgré un nouvel essai, il s'en ait vu refuser un autre pour une passe en avant au préalable. Un ratio d'un essai par match soit le plus élevé de la compétition, ex aequo avec Anthony Watson et... Josh Adams, son partenaire de sélection.
mche
Et en plus Rees-Zammit est une femme!!
Elle n'a jamais été sortie avant la 80ème minute.