6 Nations 2021. Les 10 solutions pour que l'Italie redevienne compétitive dans le Tournoi
Parisse, Brunel, Bellucci... autant d'options pour redresser l'Italie.
Incapable de remporter un match depuis 2015, la place de l'Italie dans le Tournoi n'a jamais été autant remise en cause. Voici 10 solutions pour du changement !

« L'Italie est devenue la banque du Tournoi, toutes les équipes la voit comme l'occasion d'engranger des points ». La tirade est signée Eddie O'Sullivan, l'ancien sélectionneur irlandais. Bien qu'elle soit dure, cinglante, presque cynique, force est de reconnaître qu'elle n'a malheuseument pour nos amis Transalpins jamais été aussi vraie. Dans ce Tournoi 2021, démunie sans ses anciennes gloires Parisse, Zanni ou Ghiraldini et privée de ses seuls "talents supérieurs" Polledri, Minozzi et Steyn, la Squadra fait pale figure malgré de l'envie, à l'image de ses 187 points encaissés en 4 matchs cette année. Au vrai, les larmes du sélectionneur Franco Smith en conférence de presse après la nouvelle déculottée subie face aux Gallois (7 à 48) la semaine dernière nous ont vraiment fait peine, au vu de l'énergie déployée.

6 Nations 2021. Religieux aux jambes de feu, serial marqueur, qui est Monty, l'autre Ioane ?6 Nations 2021. Religieux aux jambes de feu, serial marqueur, qui est Monty, l'autre Ioane ?

Oui mais voilà, après avoir subi une nouvelle fin de cycle dernièrement et encaissé 31 défaites consécutives dans le Tournoi, les Azzuris partent de trop loin et se battent avec leurs armes, seuls contre tous. Avec cette foncière impression de sbires combattant avec leur "bite et leur couteau" face à des soldats bodybuildés et munis d'AK-47... Entre sérieux et décalé, voici donc 10 solutions pour que cela change pour l'Italie :

Récupérer Polledri, Steyn et Minozzi

Avec ces trois garçons en plus dans leurs rangs, les Italiens auraient certainement plus de caisse, à l'image de ce que l'on voyait il n'y a pas si longtemps lors du Mondial japonais. Cela pourrait arriver bientôt, dès que les deux troisièmes lignes reviendront de blessure... à condition qu'ils ne déclinent pas la sélection comme l'a fait récemment l'arrière des Wasps. Avec tout ça, ils n'en prendraient plus 50 par match... mais 35 ! On se réconforte comme on peut.

Quitte à naturaliser, autant naturaliser les bons joueurs

Durant ce Tournoi, le monde du rugby à fait la découverte de Monty Ioane, le neveu de Digby : une très bonne trouvaille à l'aile pour l'équipe italienne. Problème, la Squaddra Azzura n'a pas vraiment toujours le nez creux au moment de choisir ses naturalisés, pour ne pas dire "est spécialiste dans l'art de choisir des garçons de niveau Eccellenza". De Haimona, à Vosawai et en en oubliant plein d'autres, combien de fois nous sommes nous demandé qu'est-ce que ces mecs foutaient là à la place de jeunes italiens ? Un peu comme nous avec Daniel Kotze il fut un temps. A tel point qu'au milieu de ce marasme ambiant, des "étrangers" comme Juan Brex ou David Sisi semblent vraiment tenir la corde... C'est dire !

Se doper

Ah, pardon, on nous dit dans l'oreillette qu'il est interdit de se doper ! Désolé, nous aussi on tâtonne... En plus, pas sûr que cela suffise pour l'Italie...

Rappeler papi Brunel

Parce que oui, pour les Italiens, le moustachu le plus gentil de France est un génie du rugby.

Inviter Martin Castrogiovanni dans les vestiaires

On rigole, on rigole, mais de Toulon à Las Vegas, en en passant par les soirées parisiennes, au moins avec "Castro", on ne s'ennuyait jamais. Il pourrait redonner la joie de vivre à tout le vestiaire transalpin, le faire s'ambiancer sur des "sarà perché ti amo" malgré les roustes encaissées... L'HOMME de la situation.

Faire revenir Luke Mclean, parce qu'il est beau

On ne pouvait pas parler en profondeur du rugby italien et passer à côté de Luke McLean, ce beau gosse né en Australie et qui a régné durant près d'une décennie à l'arrière de la Squadra. Après 89 sélections dont la dernière en 2017, on ne l'a plus jamais revu. Celui-ci a terminé sa carrière dans l'anonymat le plus total aux London Irish et on ignore ce qu'il devient aujourd'hui. Pourtant, celui dont la patte gauche était de niveau international n'a que 33 ans... Avec une bonne prépa' physique et un petit coup de cire, on est sûr qu'il pourrait encore donner le sourire à quelques supportrices italiennes. En plus, ça ferait plaisir à Matthieu Lartot. 

Et Monica Bellucci, parce que peu importe le poste, elle reste intouchable

(En plus elle ferait battre des records d'audience à Sky Italia.) 

Rappeler Sergio Parisse pour encadrer les jeunes

Certes, lorsqu'on a 37 ans bien tassés, on a plus grand-chose à faire en équipe nationale... Mais franchement, pour services rendus et parce qu'il serait toujours le meilleur joueur de cette équipe, pouquoi ne pas rappeler la légende Sergio Parisse ? Le plus Français des Italiens a fini sa carrière de bien triste manière lors de la dernière coupe du Monde et puisqu'il ne cesse de faire des appels du pied à Franco Smith afin de faire tomber le record de sélections de Richie McCaw (qui tiendra jusqu'à samedi), c'est le moment où jamais. En plus, le Toulonnais serait un formidable mentor pour tous ces jeunes italiens un peu perdus sur le terrain en ce moment. A ce titre, nul doute qu'un garçon comme Michele Lamaro, prometteur numéro 8 de 22 ans, serait bien heureux de se perfectionner aux côtés du plus grand joueur de l'histoire du rugby transalpin...

Acheter les arbitres, comme la Juve à l'époque 

Ah l'affaire Calciopoli... Par simple respect pour nous amis italiens, on ne remettra pas sur la table tous les dessous de celle-ci du football transalpin au début des années 2000, même si cela pourrait donner des idées à la Squaddra Azzura de Franco Smith. D'autant qu'on se moque, mais à en voir Luke Pearce - Anglais né chez les Gallois - arbitrer la finale du Tournoi entre la France et le Pays de Galles, le rugby n'est pas vraiment bien placé pour parler... 

Recruter Jean-Claude Duss comme coach mental

Enfin, pour ne pas que le rugby italien sombre définitivement dans les méandres de l'Europe, il faut employer les grands moyens. C'est donc ici que devrait intervenir le corps de chips le plus obstiné de toute l'histoire du cinéma : Jean-Claude Duss. Avec lui, les situations les plus mal engagées ont souvent fini dans le mille, sans trop savoir comment d'ailleurs... La chance, le culot, la pitié ? Toujours est-il qu'avec l'ami de Popeye, les Ritals n'auront plus qu'à suivre le guide et son conseil le plus avisé : "Oublie que t'as aucune chance, vas-y, fonce ! Sur un malentendu ça peut passer".

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Inviter Monica Belluci dans les vestiaires clairement la meilleure solution pour les motiver un peu.

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