L'affiche faisait saliver tout son monde malgré ce week-end international. En match en retard de la 1ère journée, le cador bordelais se déplaçait la pelouse synthétique de l'équipe en forme de ces dernières semaines, le Stade Français. Les deux formations alignaient peu ou prou leur meilleur XV possible et Porte d'Auteuil, cela donnait lieu à une partie qui tenait plus ou moins ses promesses. En dépit des multiples fautes de main et du nombre de longues séquences très faibles, le match, plutôt haché, se révélait néanmoins plaisant. Paris surfait sur sa dynamique pour imposer une grosse présence physique et dans les zones de contest et parvenait même rapidement à prendre le score grâce à un essai de finisseur conclut en bout de ligne par Lester Etien, quand les Girondins leur répondaient par le pied de Botica, la surpuissance de Tameifuna et l'omniprésence de Romain Buros. Ce dernier, auteur d'un match plein (32 ballons touchés et très rassurant sous les ballons hauts) remettait constamment ses coéquipiers dans l'avancée et permettait - entre autres - à Bordeaux de rester à portée de fusil malgré son indiscipline chronique et la réussite de Joris Segonds durant la première heure de jeu.
Reste que, sorti du banc, c'est finalement Marco Tauleigne qui trouvait la brèche dans la défense stadiste et, à l'issue d'un rush sur l'aile de Naivalu, servait dans le bon timing son gigantesque ailier Ben Lam. La vitesse du Néo-zélandais faisait le reste pour inscrire son premier essai dans l'Hexagone et voilà comment les visiteurs, longtemps bousculés, annonçaient une fin de match des plus palpitantes (19 à 16, 65e.
Reste qu'en ce mois de novembre rose pour lui, le club du 16e a de la ressource. Ses "finisseurs" frappaient très fort contre la défense de l'Union et malgré les échecs successifs de son ouvreur, il mettait à mal les visiteurs dans le money time. Jusqu'à cette inspiration géniale de Segonds lui-même, désireux de se rattraper et qui d'un coup de patte parfait, déposait la gonfle derrière la défense et dans les bras de Jonathan Danty. Le futur rochelais résistait au plaquage du dernier défenseur bordelais pour sortir les bras et servir son compère du centre de l'attaque Alex Arrate, au cordeau. L'ancien Biarrot n'avait plus qu'à conclure pour offrir la victoire aux siens 26 à 16. La troisième consécutive à Jean-Bouin qui permet même aux hommes de la capitale, encore dans la panade il y a quelques semaines, de pointer à la 4e place du classement.Crédit vidéo : TOP 14 - Officiel
loufenec
Chouilla hors-jeu mais l'arbitre a toujours raison 🙂
Roger Coudenlèrc
Tu veux dire parti devant ?... J'ai aussi douté mais l'arbitre, après visionnage car doute pour lui aussi, l'a pourtant validé. Et Danty était sur la même ligne, pas devant.
Et l'arbitre a toujours raison, comme tu dis... Héhéhé
Theo-SFP
Le Rugbynistère, vous dites "futur rochelais" pour Danty ... Mais il n'y a rien d'officiel, si ?
beberarverne
Saviez vous que Joris Segonds avait une grosse frappe de balle...
breiz93
Et au passage Hamdaoui se prend une belle manchette...
Team Viscères
Alex a pas raté.
Roger Coudenlèrc
Et Joris n'est pas premier avec ses ratés durant le match...
pascalbulroland
Un match "engagé" des deux côtés , avec quand même pas mal de déchets...
L'UBB s'en sort bien au score avec les 6 pénalités manquées par Segonds...