ARGENT. Dupont, Alldritt… Pourquoi les stars tricolores gagnent (bien) moins que les vedettes étrangères du Top 14 ?
Merci l’article 155-B du CGI. Screenshot : France 2
En ce jour de révélation des émoluments moyens de Top 14 et ProD2, on vous explique pourquoi Siya Kolisi gagne près du double d’Antoine Dupont, en club.
Vous aimez le rugby, ses valeurs et la 3ème mi-temps ? De fait, les rugbymen préférés vous fascinent et vous aimeriez - par curiosité - en savoir un peu plus sur leur vie, notamment savoir combien ils gagnent ? 
Si l’argent reste un tabou en France, internet permet de donner une idée générale depuis de nombreuses années. Mais ce mardi, c’est le quotidien sportif le plus célèbre de France qui met à jour ses données et dévoile les salaires moyens d’un joueur moyen de Top 14, et en ProD2. 
 
Avec quelques petites précisions supplémentaires. Sachez que d’après L’Equipe et à l’inverse du football, la star des stars Antoine Dupont ne serait pas le joueur le mieux payé de l’Hexagone. Le capitaine des Bleus est en effet le Tricolore le mieux loti avec ses 805 000 euros annuels bruts perçus, mais après impôts, reste bien loin de champion du monde du Racing 92 Siya Kolisi, par exemple, avec ses 380 000 euros nets par an environ.
Il faut dire qu’en plus des plus gros émoluments du Top 14 (978 000 euros), le 3ème ligne springbok profite comme de nombreux étrangers jouant dans l’Hexagone d’une exonération d’impôts sur le revenu à hauteur de 30% de sa rémunération durant les premières années de sa venue en France. Et ce en vertu de l’article 155-B du CGI en vigueur depuis 2018, qui permet à des joueurs comme Dan Biggar ou Owen Farrell l’an prochain, de figurer très loin devant les top joueurs français, qu’ils s’appellent Dupont, Ntamack, Alldritt ou Ollivon. 
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Pour ce qui est du salaire mensuel moyen, il flirte, comme depuis plusieurs saisons, autour des 19 300 bruts d’après L’Équipe. Des chiffres qui permettent aux rugbymen évoluant en France de généralement très bien gagner leur vie, et qui sont revenus quasiment à hauteur de ce qu’ils étaient avant le Covid. Où le salaire moyen était de 20 065 euros bruts par mois, note le quotidien. 

La ProD2 loin derrière 

 

En ProD2, même si les budgets et les ambitions ne cessent là-aussi d’augmenter, le salaire moyen brut reste en revanche près de 3 fois moins élevé qu’en Top 14. Ainsi, on a coutume de qualifier un très bon salaire de ProD2 à partir de 10 000 euros par mois, quand la moyenne, en 2ème division, s’élève à 75 420 euros bruts annuels. Soit un salaire mensuel net, après impôts, de 4136 euros environ. 

Ce qui permet de vivre coquettement, certes, mais qui n’a rien d’exubérant comme certains l’imaginent souvent. Eh oui, en France, avant d’affirmer qu’untel gagne tant ou tant, assurez-vous de bien regarder en bas à droite de la fiche de paye. En attendant sagement les impôts...
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Comprends rien...
Dupont : 805 000 euros brut ''reste bien loin de champion du monde du Racing 92 Siya Kolisi, par exemple, avec ses 380 000 euros...'' Et après ''978 000 euros''.............

?????

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