Ce mercredi, le quotidien La Montagne révèle que le président de Clermont Éric de Cromières se bat contre un cancer depuis plusieurs mois. Il confie ne pas avoir d'effets secondaires mais seulement un peu de fatigue sans oublier la perte de ses cheveux. Il suit une chimiothérapie à raison de plusieurs séances par semaine. Mais cela ne l'empêche pas de mener de front de nombreux dossiers comme la baisse des salaires, la gestion de la crise sanitaire en l'absence de matchs. Pour l'heure, il préfère relativiser : "Il y a tellement de gens qui vivent dans des situations déplorables dans le monde que je ne vais pas me plaindre. Avoir un cancer aujourd’hui en France, il y a pire. C’est l’issue qui peut être désagréable, mais le cancer lui-même, pour moi c’est une maladie comme les autres." Il continue ainsi d'aller au bureau et de côtoyer les joueurs, toujours en respectant les gestes barrières, preuve qu'il est bien décidé à se battre.
Le président de Clermont Éric de Cromières se bat actuellement contre un cancer. Il continue cependant d'assumer ses fonctions à la tête du club.
cahues
Le récit est poignant. Beaucoup de courage Président !
noComment
Respect
taist
je lui souhaite de trouver énormément de courage pour se battre ( et vaincre ) cette sale maladie.
Ghy Nofèros
Ok ... Le rugby est un beau sport mais je doute que cela vaille le coup de continuer de subir une charge de travail telle que celle là quand on est victime de ce genre de maladie grave
Donc je suis à la fois impressionné par le courage du gars et effaré par une abnégation peut être légèrement aberrante
Le Haut Landais
je comprend tes sentiments, cependant j'ai vu de tres près des gens vivre avec le cancer plus ou moins longtemps, plus ou moins bien en gardant leur vie d'avant le plus longtemps possible. pour certains, leurs travails sont leurs raisons de vivre. et certains soignaient alors qu'ils se faisaient eux-mêmes soigner
math1907
Ma mère c'était battue une douzaine d'années contre cette cochonnerie.
Il y a eu plusieurs phases, et généralement avoir des objectifs était très bénéfique pour son état d'esprit et du coup son état de santé.
Avant sa retraite elle voulait absolument reprendre et faire sa dernière année. Ça l'a aidé.
Après il y a la volonté de connaître ses petits enfants, faire un voyage dont on a toujours rêvé....
En fait pour les malades, ils leurs faut trouver le juste milieu entre une activité qui les sorte de la maladie et un minimum de repos et de prise de soin de son corps.
Je comprends sa démarche et lui souhaite avant tout d'être bien entouré de ses proches, c'est le meilleur socle pour combattre cette mer.de.
Tout mes vœux de réussite dans cette épreuve !!!!!
amoureuxdubeaujeu
tu te trompes, et le mot aberrant est inutile...
Connaissant un peu le milieu, il est très souvent conseillé aux patients atteints d'un cancer de continuer à avoir une vie "relativement" normale. Ce n'est pas un effet placebo, c'est médicalement prouvé qu'il est préférable (en prenant certaines précautions évidemment) de continuer à vivre normalement.
Beaucoup de thèses et d'études : Par exemple, psychologiquement moins de stress en ayant une activité normale, à l'inverse entrer dans un hôpital pour une quelconque maladie peut entraîner une démotivation, un stress, une accélération du rythme cardiovasculaire...
Chacun sa façon de voir et de lutter contre sa maladie.
Ghy Nofèros
Je suis d'accord, mais président de club, de surcroît en période Covid c'est tout sauf une vie normale et légère niveau stress ! Comparé à rester tranquillement chez soi avec sa famille à lire et se promener avec le chien le fossé de stress est grand quand même
remy63
C'est sa thérapie à lui comme l'a bien fait remarqué Jean-Luc Loignon, dans l'interview complète. C'est son moyen de rester au top. Courage Monsieur de Cromières. Cassez lui la figure à ce cancer.
Ghy Nofèros
J'ai peur que ça le crève plus qu'autre chose ...
En tout cas je lui souhaite aussi sincèrement que je me plante
AKA
"J'ai peur que ça le crève plus qu'autre chose" "c' est drôle mais on dirait que tu cherche les mots qui blessent" (Les Tontons Flingueurs)