Légende du rugby français, Daniel Herrero fait partie de ces personnes qui ont le don de savoir raconter les choses, sans les embellir, mais en leur donnant une profondeur unique. Et ce, même s'il possède également un franc-parler qui fera dire à certains que le rugby, c'était mieux avant©. Fort de ses décennies de rugby passées comme joueur ou entraîneur, il évoque ici les moments passés par les rugbymen dans le couloir qui mène à la pelouse où les attendent parfois des milliers de spectateurs. « À vide et à froid, ce n'est pas loin d'un couloir de prison. » Ces minutes, où se mêlent tension et réflexion, à la fois uniques mais aussi communes à chaque match. « Très peu de spécialistes ont envisagé que cela pouvait être un beau lieu. » L'homme au bandeau lui trouve pourtant une symbolique forte via arteradio. Des propos recueillis par Alexandre Mognol.
Légende du rugby français, Daniel Herrero parle de ces instants passés dans le couloir qui mène à la pelouse. Des moments particuliers pour les rugbymen.
virilmaiscorrect
Le rugby raconté avec la beauté des mots et l’accent chantant du sud ça a quand même de la gueule et pour tous ceux qui ont vécu ces moments ça fou la chair de poule. Merci Mr Herrero.
Grisou
Il a la classe ce mec !
Fanch
Cet homme est un grand serviteur de ce sport, capable de voir ce qui a de sublime dans les moments les plus anodins. Un vrai amoureux de ce sport et surtout des hommes qui y jouent.
Je me souviens aussi des raclements de gorge, de la trouille de n'être pas à la hauteur des attentes des copains, de ne pas tenir ma place dans la mêlée, mais aussi de l'espoir de marquer son territoire par le premier plaquage arrêt-buffet tout le monde descend, de faire la passe décisive qui envoie le coéquipier derrière la ligne, bien plus jouissif que marquer soi-même... C'était bon.
areuh83
je voulais écrire : "Ils véhiculaient une haute idée du rugby."... la honte...
areuh83
Dommage qu'on ne l'entende si peu souvent commenter des matchs à la TV. Car, au prix de l'abonnement C+, faut dire que les "spécialistes" ne sont vraiment pas à la hauteur. En parlant d'eux, j'ai une idée : pourquoi n'invitent-ils (C+ & A2) pas, pour compléter l'équipe de commentateurs, un arbitre (à la retraite) qui nous éclairerait sur les décisions arbitrales.
J'achète mon pain au même endroit que lui, ça c'est une référence ou je ne m'y connais pas.
Il fait parti des trois mecs du RCT pour qui j'ai un énorme respect ♥ avec Eric Melville (que j'ai croisé et remercié dans un super Casino, et ça, c'est une réf...) et Jérome Gallion (le meilleur demi de mêlée de tout les temps). Tous les trois m'ont fait rêver dans mes jeunes années. Ils véhiculer une haute idée du rugby.
MARCFANXV
De la "gouaille" empreinte de sincérité ha c'est bon ca !!!
kasennpoz
le claquement des crampons affûtés sur le ciment!
Dinobastoune
faudrait mettre ce texte dans les lectures pour le bac.
faire un buzz comme pour Guy Mocquet 😊
Marta Digot
J'ai eu "les poils" comme on dit. Je m'y suis revu. On avait 16 ans, on était des copains l'un derrière l'autre, remontés comme des pendules, gonflant le torse pour impressionner les adversaires (ok ca marchait pas), jouant les mecs sereins alors que dans ta tête des milliers de choses se passent, comme si tu jouais une finale de CDM à Auckland alors que t'es sur le pré du village devant papi, mamie et la copine, que tu vas jouer un match de cadets contre les copains (ou moins copains...) du village d'à côté. Vraiment très bon ce petit extrait.
Vérox
Bel hommage tout est vrai dans ce que Daniel nous dit. Le couloir cet endroit ou tu passe par toutes les émotions, il te remue les tripes, le coeur et il te transcende. Quand le match se fini tu est déjà presser d'y revenir le dimanche suivant tellement le shoot d'adrénaline que tu y prend est enivrant!!
le basque
Un poeme en l´honneur du rugby. Ceux qui y ont ete dans ces moments et d´autres, se retrouvent projetés vers une communion entre des mecs qui vous herisse les poils. Se moment ou les hommes se retrouvent entre eux, quand on se regarde dans les yeux, quand tu sent tes copains autor de toi.
Un tres joli moment partagé par un poete et un homme de coeur.
banditmanchot
Et tout d'un coup, la lumière s'éteignait et là, dans le noir, la "tradition" était respectée. Pas besoin d'échauffement en ce temps là, tout le monde était chaud bouillant en rentrant sur le pré!
Je vous parle d'un temps que les moins de 20 ans...
😊
nath
La classe. L'Homme est grandiose et le reportage bien fait !
lole31
Merci pour ce témoignage qui permet d'approcher les émotions du rugby y compris pour ceux qui n'ont pas eu l'occasion d' y jouer
CEVEN
Merci Le Rugbynistere 😊
Un billet sur H.BRONCAN & celui-ci avec Daniel Herrero; y'a comme une bonne odeur de camphre qui me remonte aux narines
Le couloir demeurera ce lieu de "bruits silencieux (sic)" : les billes droit devant, le claquement des crampons, les respirations ... & le palpitant qui tamponne la poitrine.
Derniers encouragements et la libération juste devant.
Il demeure aussi ces couloirs dans lesquels la première mêlée relevée avait lieu. mais ça c'était avant 😉
ringo
on ferme les yeux et on ecoute ,
et on s'y retrouve , quelques années en arriere ,
le bruit des crampons qui résonnent , le stress , la tension , la hargne et meme la rage parfois !!!!!!!
geekzorusrex
Alors là ... c'est beau. Je suis bluffé, mais c'est exactement ça, à tous les niveaux, dans tous les stades. Le bruit des crampons, les joueurs alignés qui sa tapent l'épaule, ou la tête dans le dos de ton pote, ou tu bondis d'impatience, ou tu te rapproches encore un peu avant le terrain, juste après le discours dans le vestiaire. Bordel, ça me manque.