Peu de joueurs ont la chance de faire leurs premiers pas en Top 14 en marquant un essai à Clermont au Stade Miichelin. Aurélien Impérial, 22 ans, lui, a eu cet honneur. C'était au mois de mars dernier, alors qu'il profitait d'une cascade de blessures au poste d'ailier au Stade Toulousain (Médard, Clerc, Matanavou, Payen...) pour faire ses débuts dans le grand bain. Il avait ensuite disputé un second match face à l'USAP, au mois d'avril, avant de retourner chez les Espoirs.
Après de tels débuts, on pouvait imaginer un avenir tout tracé pour ce jeune joueur prometteur. Et bien non, n'en déplaise aux commentateurs qui se réjouissaient de pouvoir faire des jeux de mots faciles avec son patronyme. Après 3 années chez les Rouge et Noir, le jeune joueur a décidé de ne pas poursuivre sa route au Stade, et de revenir dans son club de Villefranche-de-Lauragais, en Fédérale 2. Les raisons ? Tout simplement l'envie de retrouver du plaisir sur les terrains, loin des contraintes de la (parfois) froide machine du rugby professionnel.
« Durant ces trois saisons passées au Stade Toulousain, je n'ai vécu que pour le rugby. Avec des entrainements quotidiens et toutes les exigences du milieu professionnel, je suis arrivé à saturation. J'ai donc décidé de faire un break. »
« Pour moi, il n'y avait pas d'autres solutions, sinon j'aurais arrêté purement et simplement le rugby. Il est quasiment impossible de nouer des relations avec les espoirs, les groupes changent tous les ans. (…) J'ai déjà du mal à considérer le rugby comme un moyen de subsistance. Pour moi, cela reste un plaisir partagé avec les copains. Cet environnement, je le trouve plus avec mes copains de Villefranche qu'au Stade, c'est clair. »
« Non, vraiment, je n'ai aucun regret. Même si je suis conscient que cela peut surprendre. (…) J'ai été dans le groupe à deux reprises la saison dernière, contre Clermont et Toulon, et contre La Rochelle en 2010-2011. Quand je suis entré, soyons lucides, c'est comme bouche-trou. »
Un choix qui peut en effet paraître étonnant, quand on voit que certains jeunes joueurs comme Antoine Guillamon ou Gaël Fickou sont prêts à se battre pour rejoindre les rangs du club le plus titré de France. Ou au contraire plutôt sain... après tout, le rugby reste un jeu, et le plaisir reste le plus important.
On vous laissera vous faire votre avis !
Source : La Dépêche
Après de tels débuts, on pouvait imaginer un avenir tout tracé pour ce jeune joueur prometteur. Et bien non, n'en déplaise aux commentateurs qui se réjouissaient de pouvoir faire des jeux de mots faciles avec son patronyme. Après 3 années chez les Rouge et Noir, le jeune joueur a décidé de ne pas poursuivre sa route au Stade, et de revenir dans son club de Villefranche-de-Lauragais, en Fédérale 2. Les raisons ? Tout simplement l'envie de retrouver du plaisir sur les terrains, loin des contraintes de la (parfois) froide machine du rugby professionnel.
« Durant ces trois saisons passées au Stade Toulousain, je n'ai vécu que pour le rugby. Avec des entrainements quotidiens et toutes les exigences du milieu professionnel, je suis arrivé à saturation. J'ai donc décidé de faire un break. »
« Pour moi, il n'y avait pas d'autres solutions, sinon j'aurais arrêté purement et simplement le rugby. Il est quasiment impossible de nouer des relations avec les espoirs, les groupes changent tous les ans. (…) J'ai déjà du mal à considérer le rugby comme un moyen de subsistance. Pour moi, cela reste un plaisir partagé avec les copains. Cet environnement, je le trouve plus avec mes copains de Villefranche qu'au Stade, c'est clair. »
« Non, vraiment, je n'ai aucun regret. Même si je suis conscient que cela peut surprendre. (…) J'ai été dans le groupe à deux reprises la saison dernière, contre Clermont et Toulon, et contre La Rochelle en 2010-2011. Quand je suis entré, soyons lucides, c'est comme bouche-trou. »
Un choix qui peut en effet paraître étonnant, quand on voit que certains jeunes joueurs comme Antoine Guillamon ou Gaël Fickou sont prêts à se battre pour rejoindre les rangs du club le plus titré de France. Ou au contraire plutôt sain... après tout, le rugby reste un jeu, et le plaisir reste le plus important.
On vous laissera vous faire votre avis !
Source : La Dépêche
SAMPIERU
Couillu ; fainéant ; peur de la concurrence ou tout simplement honnête avec lui-même et les autres ... chacun aura son hypothèse.
Me concernant, je trouve cela dommage car il a du potentiel pour rester et évoluer dans le Top 14. Mais avant tout je respecte pleinement son choix de vie et sa décision.
ced
moi on m'a jamais demandé d'aller jouer plus haut mais j'ai quand même préféré rester avec les copains.
Kadova
Je pense qu'il a realise que le rugby pro au plus haut niveau n'est pas ce qu'il recherche dans le rugby.
Donc pour moi il a bien fait. Il n'y a rien de pire que se forcer a faire un boulot dont on n'a pas envie, surtout dans le sport.
isca
Juste une grosse feignasse qui a pas envie de se bouger oui.
Ben
Moi j'ai préféré rester avec potes en honneur que de partir à plus niveau malgré plusieurs sollicitations... Malheureusement je me suis blessé à la colonne et j'ai du tout arrêter ... Ça se comprends !!!
Loky
Franchement je dit respect avoir le cran de prendre une telle décision on reconnais bien la l'amoureux du vrai rugby celui entre pote celui du plaisir du jeu quelque soit le niveau amateur ou professionnel c'est une grande décision en espérant qu'il retrouve se plaisir qu'il recherche, bonne continuation à lui tout de même.
Toto
Je comprend tout à fait sa réaction!
Des fois je me pose la même question que lui,je préfère joué avec mes copains avec qui j'ai été à l'école de rugby même si le niveau est plus faible qu'avec d'autres joueurs à moyen/haut niveau. Le Rugby professionnel est très contraignant,il a bien fait.
Le rugby c'est fait pour s'amuser,s'éclater.Du moment ou on ne ressent plus ça il vaut mieux arrêter.
zamoalexandre
Disons que son choix est compréhensible, mais bon passer du top 14 a la Fed2 ... Je pense qu'il aurait au moins pu se faire une place en pro D2 ou Fed1 !