À quelques jours du match entre l'Afrique du Sud et le XV de France, SARugby s'est fendu d'une analyse du rugby français via son site internet. Le magazine s'est principalement intéressé aux points faibles du XV de France et notamment à ce qu'il considère être une dérive du Top 14 : le recours aux joueurs étrangers dans les clubs. La critique n'est pas nouvelle. Elle émane d'ailleurs souvent des supporters tricolores. Mais grâce à des chiffres précis, on se rend véritablement compte de la difficulté que peut avoir le sélectionneur de l'équipe de France Philippe Saint-André à mettre sur pied un XV compétitif. En effet, sur les 591 joueurs actifs que compte la première division française (le site s'est basé sur les ressources de l'Équipe), 256 sont étrangers, soit 48 %. La Pro D2 est presque dans le même cas avec 201 étrangers sur 644 joueurs. La colonie sud-africaine est d'ailleurs particulièrement représentée puisqu'on dénombre 58 Boks en Top 14 et 38 à l'échelon inférieur. De quoi composer quatre équipes avec des remplaçants.
Reste donc à PSA, 335 joueurs potentiellement sélectionnables. Ce qui n'est pas non plus un chiffre ridicule pour monter un groupe de 23 joueurs. Seulement, c'est au niveau des postes clés que le bât blesse, et plus particulièrement aux postes de pilier et d'ouvreur. Une fois encore, c'est un discours connu. Ce qui n'empêche pas de constater que si Saint-André veut sélectionner les meilleurs à ces postes, sous-entendu ceux qui sont titulaires dans leurs clubs, son choix est plus que restreint. Face à la concurrence, Remi Tales et Camille Lopez font ainsi figure d'exception alors que d'autres peuvent également prétendre au XV de France (Plisson, Pélissier). S'il est aujourd'hui difficile pour les sélectionneurs de trouver une charnière qui tient la route, que dire de la première ligne. Sur les 106 piliers que compte le Top 14, 59 sont étrangers, et les meilleurs sont souvent titulaires dans les grosses écuries. PSA pioche cependant à Clermont où jouent Debaty et Domingo. Reste Mas, dont le temps de jeu n'est plus ce qu'il était. Heureusement, il y a des petits qui montent comme Tolofua au talon ou Slimani. Mais les choix ne sont pas non plus pléthoriques.
Ce qui surprend le plus SArugby, c'est que pour donner plus de possibilités au sélectionneur, les instances du rugby français n'aient pas décidé plus tôt d'instaurer un nombre limité de joueurs étrangers sur le terrain. Un système qui est notamment en place en Premiership anglaise. « Tous les clubs sponsorisent la Légion étrangère » note le site. Les choses pourraient cependant changer avec la mise en place de mesures limitant le nombre de joueurs étrangers dans chaque équipe à 12 d'ici à l'horizon 2017. Le magazine a l'impression que la priorité des propriétaires n'était clairement pas d'investir dans les joueurs français. Et si PSA pensait lancer une révolution au début de son mandant, il semble aujourd'hui s'être résigné, comme ses prédécesseurs. « Avoir des joueurs étrangers est bien d'un point de vue sportif et financier, confie Saint-André, mais il faut surveiller tout ça et commencer à changer notre point de vue avant que cela ne devienne un plus gros problème. »
Reste donc à PSA, 335 joueurs potentiellement sélectionnables. Ce qui n'est pas non plus un chiffre ridicule pour monter un groupe de 23 joueurs. Seulement, c'est au niveau des postes clés que le bât blesse, et plus particulièrement aux postes de pilier et d'ouvreur. Une fois encore, c'est un discours connu. Ce qui n'empêche pas de constater que si Saint-André veut sélectionner les meilleurs à ces postes, sous-entendu ceux qui sont titulaires dans leurs clubs, son choix est plus que restreint. Face à la concurrence, Remi Tales et Camille Lopez font ainsi figure d'exception alors que d'autres peuvent également prétendre au XV de France (Plisson, Pélissier). S'il est aujourd'hui difficile pour les sélectionneurs de trouver une charnière qui tient la route, que dire de la première ligne. Sur les 106 piliers que compte le Top 14, 59 sont étrangers, et les meilleurs sont souvent titulaires dans les grosses écuries. PSA pioche cependant à Clermont où jouent Debaty et Domingo. Reste Mas, dont le temps de jeu n'est plus ce qu'il était. Heureusement, il y a des petits qui montent comme Tolofua au talon ou Slimani. Mais les choix ne sont pas non plus pléthoriques.
Ce qui surprend le plus SArugby, c'est que pour donner plus de possibilités au sélectionneur, les instances du rugby français n'aient pas décidé plus tôt d'instaurer un nombre limité de joueurs étrangers sur le terrain. Un système qui est notamment en place en Premiership anglaise. « Tous les clubs sponsorisent la Légion étrangère » note le site. Les choses pourraient cependant changer avec la mise en place de mesures limitant le nombre de joueurs étrangers dans chaque équipe à 12 d'ici à l'horizon 2017. Le magazine a l'impression que la priorité des propriétaires n'était clairement pas d'investir dans les joueurs français. Et si PSA pensait lancer une révolution au début de son mandant, il semble aujourd'hui s'être résigné, comme ses prédécesseurs. « Avoir des joueurs étrangers est bien d'un point de vue sportif et financier, confie Saint-André, mais il faut surveiller tout ça et commencer à changer notre point de vue avant que cela ne devienne un plus gros problème. »
sapiac76
je ne dirais pas que lopez pousse hook à l'arrière mais plutot que monsieur patate préfère avoir ces 2 bons joueurs ensembles sur le terrain plutot qu'un seul
et le plus polyvalent c'est hook qui peut aussi joueur centre
en ce qui concerne les salaires c'est toujours une question d'offre et de demande
evidemment qu'un joueur etranger est mieux payé chez nous qu'ailleurs, il ne faut pas oublier qu'avec les charges qu'il y a en terme de somme brute on est obligé de dépasser ce qui se fait ailleurs! comme en plus le niveau du championnat n'est pas le plus élevé on compense financièrement
le fait de vouloir découvrir une autre culture est loin d'etre la première source de motivation
BoboXV
Les meilleurs sont étrangers, les Français sont des pipes... Mouais mais l'exemple de LOPEZ qui pousse Hook à l'arrière et qui végétait en fédérale malgré son talent, tend plutôt à prouver qu'il faille absolument des étrangers pour attirer les sponsors ou servir de caution, comme un brésilien au foot: ça fait clinquant. On voit que certains repartent rapidement, sans parler de ceux qui restent mais sont des pipes alors que leur agent leur a fait un contrat béton... On peut aussi penser que c'est une inflation des salaires qui attire alors que finalement les émoluments sont faibles au PDG ou dans le Sud (ils sont pas payés comme des Roumains en Allemagne non plus hein). Encore l'exemple du foot: Bellion payé un million, Bellion!!!! Y a peut-être une réévaluation des salaires à faire et du coup les Sudistes ne viendront que pour des challenges sportifs très intéressant pas une pré retraite au soleil provençal, gascon ou à la chasse au sanglier dans nos belles forêts.
Ca n'empêche pas de se poser des questions sur la formation des joueurs et de leurs formateurs...
xav
Les clubs essayent de recruter les meilleurs, mais les meilleurs ne sont souvent pas francais.... donc il faut revoir la formation et avant de dire qu'il y a trop d'étranger.
ganich
il faut faire bien respecter la loi JIFF, créer des grands centre de formation de jeunes, les dénicher et leurs faire confiance, exemple Echetto avec Bordeaux- bègles i l y a deux ans Cammile Lopez (mauleon F1) cette année Auzqui (tyrosse F1) Lonca (hendaye F1) et Queille( Mauleon F
Broques
Heu... avec 96 (58 +38) Boks, on compose pas cinq équipes avec remplaçants mais au choix 6 équipes types, ou bien 4 équipes complètes (4x23 est égal à 92 que retient XV multiplié par la racine carrée de 2baty moins Septon...)
ArthurD2
Étant éducateur en école de rugby, je suis bien placé pour constater qu'on ne forme pas de 5 de devant, ni de 10 ni de15. La faute à un système de jeu qui favorise la rrecherche d'espaces au milieu du terrain : on pond que des centres et des 3ème lignes. Les costeauds s'emmerdent et partent, et on n'introduit pas les contraintes qu'obligent a developper la vision de jeu d'un bon ouvreur ou arrière (c'est à dire pas faire que donner des coups de boule au centre d'en face). Mais quand on le dit à la fede on nous répond qu'on a rien compris et que comme nous sommeslatins on p eut pas faire comme les anglo saxons ! Je me suis fait massacrer plusieurs fois parce que j'ose apprendre à des M11 à jouer au pied.. Malheureux !
Cedirak
Si on parle de piliers vous êtes sûrs que Tolofua soit celui qui monte?
Ou y aurait il un mélange avec Taofifenua?
virilmaiscorrect
Effectivement il est difficile de trouver certains joueurs a des postes précis. Maintenant au lieu de parler "d'étrangers" ou de JIFF il faut parler de joueurs "sélectionnables". Mais là on se frotte au droit du travail comment faire en sorte que l'on ne passe pas la limite ??
Pas facile.
Autre point le format de la compétition, dans le sud pas de criante de descendre pas de perte de revenu d'une année sur l'autre et les équipes jouent libérée.
Ne pourrait-on pas faire en sorte qu'une seule équipe descende au lieu de 2 ?
Ensuite la formation on en parle depuis un moment sur le rugbynistere il va falloir revoir cela, mais il faudra surtout que les instances se bougent pour avoir un plan global FFR/LNR pour que le rugby aille dans le bon sens.
Y a plus qu'a, mais on est pas sorti le cul des ronces comme on dit chez moi 🙂
Nico la Masse
Il faut certes limiter le nombre de joueurs étrangers sur les feuille de match mais il faut aussi revoir la formation de nos jeunes qui n'est malheureusement pas la meilleure au monde alors que nous avons plein de jeunes motivés et avec du potentiel !
BoBoB
Il faut peut être accepter que le "meilleurs championnat du monde" ne l'est que par l'apport des joueurs étrangers et ce dans tous les clubs.
Un pilier droit au ST : Census
Un 2ème latte au ST : Albacete
Un 10 au ST : Mc Al, Au Racing : Sexton, ASM : Brock, Pour le RCT j'en parle meme pas
Bref pour les gros, le 10 il est étranger, les 2eme lattes, Sud Af, Argentins, British ou NZ, les piliers droits idem.
Des 9 on en ponds des tétra chiées, des 10, c'est moins évidents.
Ca doit peut être renvoyer à la formation, des joueurs et des entraineurs. Je dis ça je dis rien.
FF.
triste et amere constat, mais c'est la réalité...de quoi excuser PSA sur ces choix?? N'y a t il vraiment que tres peu de choix parmi les frenchy??...j
TPhib
Of course ! À force de manger des articles, on ne sait plus écrire. Merci à toi.
BoboXV
PSA s'est résigné, résilié c'est son abonnement à rugby+ plutôt...
Pikeyboy
@ Novembre :
Héhé ! Je ne sais pas si c'est un lapsus mais c'est bien vu de ta part.
Novembre
On notera le 'Mourad Bordeljo" sur la page de SARugbyMag... volontaire? 😉