Fin janvier, lors du dernier match de la phase de poule européenne, Toulouse sortait l’artillerie lourde pour recevoir le Munster. Malgré une victoire remportée grâce notamment au pied de Melvyn Jaminet, les Hauts-Garonnais avaient dû s’employer jusque dans les dernières secondes pour l’emporter 23 à 16. De cette grosse bataille à Ernest-Wallon, une doublette en était clairement ressortie gagnante : l’association Jelonch/Willis sur les flancs de la 3ème ligne stadiste. Malgré des profils relativement similaires, les deux flankers avaient prouvé leur complémentarité en brillant dans le combat, là où deux "chiens poubelles" valaient mieux qu’un seul. Comme les Anglais Sam Underhill et Tom Curry ou les Australiens Michael Hooper et David Pocock le faisaient à une époque.
CHAMPIONS CUP. Avec Willis et Jelonch, Toulouse aurait-il enfin trouvé sa 3ème ligne idéale ?Rugueux, actifs et royaux dans le jeu au sol, l’enfant du Gers et celui de Reading avaient régné en maître et donné certainement bien des idées à Ugo Mola en vue des phases finales. Comme à nous, à l’approche de cet Angleterre vs France de ce Tournoi 2023. Il n’en sera finalement rien… Une fin de saison prématurée pour Jelonch est venue anéantir nos espoirs de duel exceptionnel entre les deux hommes. Samedi, Jack Willis sera le seul des "jackal kings" toulousains à être sur la pelouse de Twickenham. Une place qu’il est allée se chercher à la force des bras ces dernières semaines, après avoir été écarté pendant 2 ans de l’équipe d’Angleterre, par la force des choses.
15 de France. Et sinon, la vie sans Jelonch, c'est comment ?Lui ? Les supporters rouge et noir l’ont compris très vite : il s’agit d’un flanker de classe mondiale. Probablement l’un des profils les plus prometteurs de la jeune génération qui plus est, avec le All Black Dalton Papalii. Cartoucheur invétéré, Willis est surtout un véritable seigneur des zones de rucks, où sa seule présence peut pourrir l’après-midi de votre demi de mêlée. Ses deux titularisations face à l’Italie et le Pays de Galles sont là pour en témoigner, lui qui fut notamment plébiscité par la - pourtant très pointilleuse - presse anglaise, pour avoir notamment récupéré 5 ballons au sol au total. Si face à l’Ecosse, les Bleus avaient eu l’opportunité de ne pas avoir à se coltiner le redoutable Hamish Watson durant 80 minutes, ils n’auront cette fois probablement pas le même confort face à l’Angleterre.
6 NATIONS. Avec 20 plaquages et 1 essai en 50 minutes, le Toulousain Willis a fait parler la poudre face à l’ItalieEn clair, la réactivité des soutiens offensifs français sera primordiale, peut-être encore plus encore qu’à l’accoutumée. Sans quoi Willis se fera un plaisir de venir priver les Tricolores de ballon. Sans vous parler de sa densité physique (1m91 pour 111kg) et de son abattage en défense assez époustouflants, bien sûr. Là, les Bleus savent donc à quoi s’attendre, à Londres. Et comment, puisqu’à défaut de pouvoir placer en travers de sa route Antho Jelonch, Fabien Galthié devrait lui opposer un autre de ses coéquipiers de club, François Cros. Qui n’en doutez pas, ne devrait lui non plus pas laisser sa part aux chiens…
Yonolan
Ces joueurs toulousains... Ils sont partout
Pire qu'Aldigé , c'est dire
pascalbulroland
Une veritable "mafia"... 😉
Yonolan
Je réserverai ce terme de mafia dans le rugby à d'autres ...
Mais c'est vrai que certains parlent de mafia "cassoulet"
Ce qui est une drôle d'inversion de la petite histoire du rugby remarquable
En effet ce terme de rugby cassoulet voir de mafia cassoulet fut attribué il y a bien longtemps à la ligne qui s'opposait aux toulousains avec Ferrasse ( la FFR ou Fédération Ferrasse de Rugby comme disent certains anciens ) et Fouroux avec... Bernie dans sa lignée
Alors oui si le rugby cassoulet a perdu de son aura la mafia cassoulet a continué à sévir avec un de ses rejetons les plus prometteurs ...pour ls résultats que l'on connait