On vous annonçait ce matin que le CSBJ était partagé entre colère, incertitude et combativité. Il semble désormais que l’heure soit uniquement à la colère. Du moins pour les joueurs, qui ont manifesté ce matin leur révolte contre la direction de Bourgoin, en mettant le feu à des pneus et des palettes en bois sur le terrain annexe du club.
Fatigués par une procédure de rétrogradation qui n’en finit plus du fait des appels successifs, les joueurs ont souhaité taper du poing sur la table, dans une scène particulièrement inédite. Il faut dire que l’incertitude quant à l’avenir du club plombe la préparation d’avant-saison des joueurs ainsi que leur plan de carrière, pour ceux qui souhaitent rester à l’échelon professionnel.
« C’est un mouvement spontané, qui exprime un peu le ras-le-bol des joueurs. Ça fait trop longtemps que les choses trainent. […] Il y a 30 joueurs pris en otage et ça ne peut plus durer », gronde Camille Levast, joueur de Bourgoin, dans le Progrès. D’autres joueurs, interrogés par le Midi Olympique, étaient moins diplomates et confiaient leur envie de « mettre un poing dans la gueule » du président.
Les joueurs n’excluent pas de nouvelles actions alors que l’après-midi de lundi sera décisive : Le conseil d’administration du club se réunit pour décider de l’opportunité de porter l’affaire devant le tribunal administratif et les joueurs doivent rencontrer les représentants du syndicat de joueurs professionnels Provale pour discuter de leur avenir.
Fatigués par une procédure de rétrogradation qui n’en finit plus du fait des appels successifs, les joueurs ont souhaité taper du poing sur la table, dans une scène particulièrement inédite. Il faut dire que l’incertitude quant à l’avenir du club plombe la préparation d’avant-saison des joueurs ainsi que leur plan de carrière, pour ceux qui souhaitent rester à l’échelon professionnel.
« C’est un mouvement spontané, qui exprime un peu le ras-le-bol des joueurs. Ça fait trop longtemps que les choses trainent. […] Il y a 30 joueurs pris en otage et ça ne peut plus durer », gronde Camille Levast, joueur de Bourgoin, dans le Progrès. D’autres joueurs, interrogés par le Midi Olympique, étaient moins diplomates et confiaient leur envie de « mettre un poing dans la gueule » du président.
Les joueurs n’excluent pas de nouvelles actions alors que l’après-midi de lundi sera décisive : Le conseil d’administration du club se réunit pour décider de l’opportunité de porter l’affaire devant le tribunal administratif et les joueurs doivent rencontrer les représentants du syndicat de joueurs professionnels Provale pour discuter de leur avenir.
Nicolas Rousse
@Ronan06 : héhé 🙂 Les joies de la pub avec Google !
ronan06
Je comprends tt à fait !!!
ps: j'adore la publicité pour des pneus juste à côté de l'article après avoir lu le sujet !! 😉