Ces matchs d'anthologie qui ont forgé la légende de la Coupe du monde 2015 !
Ces matchs d'anthologie qui ont forgé la légende de la Coupe du monde 2015 !
Retour sur cinq matchs complètement dingues qui ont marqué la précédente édition de la Coupe du monde.

1er tour - Afrique du Sud - Japon (32-34)

C’est LE match de la Coupe du monde, et probablement l’une des rencontres les plus mythiques de la compétition, toutes éditions confondues… Ce jour-là à Brighton, une seule personne croit au succès des Brave Blossoms : un certain Eddie Jones ! Depuis quatre ans, l’Australien répète à ses joueurs qu’ils vont battre les Boks. 

Ce 19 septembre 2015, l’impossible se produit : dans le sillage d’Ayumu Goromaru (24 points inscrits ce jour-là), le Japon fait bien tomber le double champion du monde. Le tout au terme à sept essais, celui de la victoire étant inscrit dans les arrêts de jeu. Exceptionnel.

1er tour - Angleterre - Pays de Galles (25-28)

Souvenez-vous un peu du contexte. L’Angleterre est l’hôte de ce Mondial 2015, mais n’a pas convaincu en ouverture face aux Fidji. Se dresse alors sur son chemin le Pays de Galles de Warren Gatland, deuxième épreuve dans cette “poule de la mort” qui compte également l’Australie…

May inscrit un essai dans le premier acte, et le XV de la Rose possède jusqu’à dix points d’avance en seconde période (19-9). Mais les Diables Rouges vont inscrire dix points en quatre minutes dans le dernier quart d’heure du match. L’essai de Gareth Davies sonne les locaux, et les Gallois prennent l’avantage (25-28). Tout le monde retient son souffle quand l’Angleterre obtient une pénalité (plutôt facile) à trois minutes de la fin. Mais Chris Robshaw fait le choix de la pénaltouche plutôt que du match nul. La suite, on la connaît : les soldats de Sa Majesté ne marquent pas, et sont éliminés dès le premier tour suite à une nouvelle défaite contre l’Australie.

Quart de finale - Australie - Ecosse (35-34)

L’Australie, justement. Le futur finaliste sort en force de cette poule A, et bénéficie d’un tirage clément pour les ¼ avec l’Ecosse, qui n’a pas franchement brillé au premier tour. Les hommes de Vern Cotter ont failli perdre face aux Samoa, et ne semblent pas taillés pour faire tomber des Wallabies en confiance.

Pourtant, le XV du Chardon est privé ce jour-là d’une demi-finale suite à un scénario complètement fou : à cinq minutes de la fin, l’Ecosse prend l’avantage grâce à un essai de Bennett transformé par Laidlaw (32-34). Elle ne s’incline que sur une pénalité inscrite par Bernard Foley pour un hors-jeu imaginaire… C’est une première : Craig Joubert sera même déjugé par World Rugby, qui reconnaît l’erreur de l’officiel. Trop tard pour revenir sur le score.

Quart de finale - France - Nouvelle-Zélande (13-62)

Avec un tel score, on pourrait croire à une opposition complètement déséquilibrée comme nous en offre régulièrement le premier tour. Seulement, la France n’est pas la Namibie ou l’Uruguay… Mais ce jour-là à Cardiff, les Bleus sombrent complètement, et sont ridiculisés par les futurs champions du monde, qui passent la ligne de craie à neuf reprises. Une bien triste conclusion à une non moins triste “ère Saint-André”.

Ce ¼ est le match de phases finales d’une Coupe du monde avec le plus gros score, mais aussi la plus grosse différence de points entre deux nations. Et fut le dernier test international de Thierry Dusautoir ou Fred Michalak, deux joueurs majeurs de l’histoire moderne du XV de France.

Finale - Nouvelle-Zélande - Australie (34-17)

S’agit-il de la plus belle finale de l’histoire de la Coupe du monde de rugby ? Probablement, tant l’affrontement entre les deux monstres de l’hémisphère sud a tenu toutes ses promesses. Sur le terrain, les meilleurs joueurs du monde sont présents : Carter, McCaw, Read, Nonu d’un côté ; Folau, Giteau, Pocock et Hooper de l’autre. Surtout, c’est le scénario du match qui rend ce match si spécial. D’abord avec un gros duel de buteurs (9-3 pour les Kiwis), avant que les Blacks ne frappent deux fois par Milner-Skudder et Nonu juste avant la pause… et au retour des citrons (21-3).

On croit alors le match terminé, mais les Wallabies reviennent grâce à deux essais signés Pocock et Kuridrani (21-17). Dingue. C’est le moment choisi par Dan Carter pour claquer un drop, avant que Beauden Barrett amène une dernière touche de folie dans cette finale d’anthologie.

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Ce drop de Dan Carter quoi... Ce mec est vraiment une légende. Un pur match winner, qui, alors que la défense rush sur lui, et dans un trou de souris, tente un drop sans aucun élan et la passe en plein milieu des barres comme s'il tapait une pénalité.

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