Joue-la comme Dupont. Au pays du rugby, le prodige français donne des idées. Entre autres, le sélectionneur de l’équipe de rugby à 7 masculine néo-zélandaise, Tomasi Cama, aimerait que le passage d’Antoine Dupont dans sa discipline représente un tremplin pour le ballon ovale dans le pays.
En clair, pour devenir joueur de rugby professionnel en Nouvelle-Zélande, il faut être affilié à la fédération et obtenir un contrat avec l’une des cinq franchises existantes évoluant en Super Rugby. Pour Tomasi Cama, le développement du rugby à 7 propose une nouvelle alternative aux joueurs. Cependant, il avoue que la tâche est loin d’être aisée au vu des conditions d’éligibilité des All Black Sevens, qui demandent d’être disponibles à temps plein pour le circuit mondial.
Pour le New Zealand Herald, le SVNS et les Jeux Olympiques peuvent représenter un nouveau tremplin pour les joueurs du pays. Elle permettrait aussi de diminuer la folle dépendance que la fédération entretient avec sa sélection nationale à XV. Il espère que le passage d’Antoine Dupont dans la discipline mettra en lumière cette possibilité.
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“Ce serait bon pour le jeu. Des All Blacks ou des joueurs de Super Rugby devraient venir jouer à 7. Cela peut inspirer d’autres joueurs qui pensent qu’il n’y a qu’une seule façon d’obtenir un contrat professionnel”, a affirmé le sélectionneur des All Blacks Sevens. Il a sous-entendu que la fédération était au courant de ses ambitions.
Selon lui, cette méthode permettrait aussi de développer les qualités techniques de certains joueurs. Là encore, il prend comme exemple le passage du Toulousain avec France 7, qui s’est amélioré sur certains aspects durant sa pige. “C’est un chemin à suivre. Vous pouvez développer de nombreuses compétences. Au vu de l’exigence, vous devez être bon dans tous les domaines du jeu.”
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Hasard du destin, les Néo-Zélandais étaient pourtant les premiers à ramener des stars du rugby à XV dans sa discipline cadette. Bien avant que le rugby à 7 ne soit admis aux JO, Jonah Lomu avait disputé plusieurs étapes du circuit mondial durant sa carrière internationale (1994-2001).
En 2016, Sonny Bill Williams avait également tenté le pari olympique à Rio, même s’il s’était gravement blessé d’entrée de jeu. Alors, si les plus grandes stars néo-zélandaises n’avaient pas réussi à mobiliser les foules, Antoine Dupont pourrait-il réussir à le faire depuis l’autre bout du globe ? L’idée peut paraître fantaisiste, mais l’affaire reste à suivre…
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