CHAMPIONS CUP. 8/8 ? Après une week-end (presque) parfait, les clubs français peuvent-ils tous se qualifier ?

Toulon, Toulouse et Bordeaux assurent le coup

C’est déjà dans la poche pour Toulon, Bordeaux-Bègles et le Stade Toulousain. Les Varois, dominateurs face aux Harlequins (33-21), ont validé leur ticket pour les huitièmes avec la promesse d’un match à domicile.

L’UBB, en mode rouleau compresseur contre Exeter (69-17), a également sécurisé sa qualification en s’installant en tête de la poule 1. Enfin, le Stade Toulousain a décroché une victoire importante à Durban, mais sans bonus offensif, laissant les Bordelais seuls leaders de leur groupe.

La Rochelle, Clermont et Castres toujours en course

Les Rochelais, malgré leur défaite face au Leinster (14-16), restent solidement accrochés à la deuxième place de la poule 2. Une victoire en Italie face à Trévise leur assurerait une qualification confortable. Clermont, cinquième de ce même groupe, devra impérativement battre Bristol au Michelin pour espérer se qualifier.

De leur côté, les Castrais se sont relancés en beauté avec un succès bonifié contre les Bulls. Actuellement quatrièmes de la poule 3, ils iront défier les Saracens pour tenter de valider leur billet. Leur sort pourrait aussi dépendre d’un faux pas du Stade Français en Afrique du Sud.

Le Racing 92 et le Stade Français dans l’attente

Les deux clubs parisiens ne sont pas dans une position idéale, mais leurs chances ne sont pas nulles. Pour espérer voir les huitièmes, le Stade Français devra battre les Bulls avec le bonus offensif tout en espérant une défaite sèche de Castres.

Pour le Racing 92, la mission est claire : battre les Stormers à domicile samedi soir. Avec seulement un point de retard sur les Harlequins, tout reste jouable pour les Franciliens, bien que leur campagne ait été chaotique jusqu’ici.

L’espoir d’un grand chelem français

Aucune équipe tricolore n’est encore éliminée, et un scénario parfait pourrait voir les huit clubs français se qualifier pour les huitièmes. Une perspective qui ferait briller le rugby hexagonal, déjà vainqueur des quatre dernières éditions de la compétition.