CHAMPIONS CUP. Indécis et attendus, ces 8es de finale attisent la passion de la presse étrangère

Place aux 8es de finale de la Champions Cup. L'Irish Times ne peut s'empêcher de noter que pour la première fois en Coupe d'Europe, les quatre provinces irlandaises ont atteint les phases finales. Et il y en aura même une en quart puisque le Connacht et le Leinster s'affronte. L'ancien international Brian O'Driscoll a d'ailleurs fait du Leinster le favori pour le titre. Mais la route vers Marseille est encore longue. Et le format de la compétition pourrait réserver bien des surprises. Nous ne sommes pas à l'abri de savants calculs après ces matchs en aller/retour. "Alors qu'une équipe victorieuse à domicile aurait pu lever le pied pour s'économiser, elle pourrait maintenant être tentée de continuer à marquer afin de gagner une plus grande avance pour le match retour à l'extérieur." De la même manière, une équipe à l'extérieur s'inclinant lors des matchs aller de ce week-end pourrait penser que ce n'est pas un si mauvais résultat. L'Irish Times estime de fait que jouer le retour à la maison est un avantage. Et il récompense ainsi les formations les mieux classées après la phase de poules. CHAMPIONS CUP. ''S'ils jouent comme ils l'ont fait, je ne vois personne les battre'', le prono de O'Driscoll pour le titreL'Ulster sera dans ce cas-là avec un déplacement à Toulouse samedi avant de recevoir le champion d'Europe la semaine prochaine. Les deux équipes se connaissent très bien. Et les Ulstermen n'ont pas oublié que les Toulousains étaient venus s'imposer à Belfast en décembre de 2020. Ils savent donc à quoi s'attendre. "Comme la plupart des équipes françaises, ils ont un pack énorme, analyse pour l'ECPR, le deuxième ligne de l'Ulster Alan O'Connor. Quelques-uns de leurs attaquants savent aussi vraiment jouer avec le ballon. Ils ont des gars qui peuvent vous écraser et des gars qui peuvent faire des offloads et faire vivre le cuir. Ils ont aussi une bonne mêlée, donc nous avons hâte de les affronter". Un défi qu'ils ont hâte de le relever. S'ils veulent battre Toulouse, ils devront neutraliser leurs points forts de manière collective. Le Times rappelle que le champion en titre n'est pas aussi scintillant que l'an passé. "Malgré toutes leurs étoiles sur le pré et leur maillot, les Toulousains sont mortels".CHAMPIONS CUP. Seulement 77% de réussite en mêlée pour la Rochelle, la clé du match contre l'UBB ?Du côté des Harlequins, on compte aussi sur le talent de Marcus Smith pour faire la différence face à Montpellier. Le MHR se présente dans la peau du leader du Top 14. Mais sa campagne n'a pas été de tout repos avec deux victoires seulement et une qualification à la 7e place, rappelle The Guardian. En face, les Anglais ont remporté leur quatre rencontres. Cependant, l'ouvreur du XV de la Rose se veut prudent. "Je sais que ce sera la meilleure version de Montpellier. Nous essaierons de les sortir de leur zone de confort et de leur lancer quelque chose qu'ils n'ont jamais vu auparavant." Les Héraultais sont prévenus. Smith a beaucoup appris durant le Tournoi des 6 Nations et il espère que ça lui servira durant ces phases finales. "J'ai appris à me contrôler dans les grands moments, les moments de pression". CHAMPIONS CUP. Toulouse, la pire équipe en ce qui concerne les turnovers [STATISTIQUES]Il n'y a que de belles affiches ce week-end, mais le Times estime que le match à suivre, c'est Clermont/Leicester. "
Vingt ans après leur deuxième titre européen, Leicester semble prêt à reprendre sa place au sommet de l'Europe, après avoir pris d'assaut la Premiership." Les Tigres, qui dominent en effet le championnat anglais, vont goûter à l'atmosphère du Michelin. Et si l'ASM est privée de Chelemard Damian Penaud, elle possède encore beaucoup de talent dans ses rangs, avance le journal anglais. "Peceli Yato, George Moala et Alivereti Raka sont des adversaires redoutables". On rappellera que Clermont a gagné 6 de leurs 7 précédentes confrontations, la seule exception étant une victoire de Leicester au Michelin en janvier 2006 (27-40). Bien que poussifs en Top 14, les Auvergnats pourraient se redonner de l'allant en s'offrant le leader de la Premiership. Barré par Segonds en 10, la Coupe d'Europe est-elle la dernière chance de Nicolas Sanchez ?