Coéquipier de Dupont, ''pote'' avec Barrett, ce jeune gallois de 18 ans vit son rêve au Stade Toulousain

Pour William Phillips, jeune demi de mêlée de 18 ans originaire du Pembrokeshire au Pays de Galles, intégrer l'académie du Stade Toulousain, c'est plus qu'un rêve éveillé. C'est une aventure incroyable dans le monde du rugby professionnel, entouré par les plus grands talents du ballon ovale.

Rejoindre Toulouse, c'est comme entrer dans le temple du rugby mondial. Le club, avec ses six titres de Champions Cup et ses 23 Boucliers de Brennus, est un monument du rugby. Pour Phillips, l'occasion de s'entraîner aux côtés de stars telles qu'Antoine Dupont et Romain Ntamack est déjà un privilège énorme.

Mon ancien professeur d'éducation physique à Ysgol Penrhyn Dewi, Bruce Evans, qui vivait en France, m'a contacté et m'a suggéré d'aller dans ce camp appelé Le Plaisir Du Mouvement, dirigé par la légende du rugby français Pierre Villepreux. Je suis donc allé là-bas et le directeur de l'académie de Toulouse était là. Il m'a regardé jouer et a été impressionné, alors il m'a invité à Toulouse en avril suivant.

En août dernier, il déménageait en France. À Toulouse, le jeune Gallois découvre une approche du rugby différente de celle qu'il a connue au Pays de Galles et en Angleterre. "Ici, tout est plus rapide et intense. Il y a un accent énorme sur le jeu de déchargement et sur le fait de jouer ce qui est devant nous", explique-t-il via Wales Online. Une philosophie qui lui plaît et qui correspond à son style de jeu.

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La présence de figures comme Jérôme Kaino et David Mélé en tant qu'entraîneurs ajoute une dimension supplémentaire à son apprentissage. Sans parler du fait que les ateliers ont lieu avec tous les demis de mêlée du club. "Donc, tous les neuf Espoirs travailleront avec tous les neufs des pros, y compris Antoine Dupont. C'est ce que j'ai hâte de faire cette année, apprendre auprès d'Antoine Dupont, Romain Ntamack et Thomas Ramos." 

L'immersion totale dans la culture toulousaine, où même les repas se partagent entre Espoirs et joueurs pros, renforce ce sentiment de famille et de fraternité. Mais il y a plus : il bénéficie aussi des conseils avisés de la légende néo-zélandaise Beauden Barrett. "Nous sommes devenus amis pendant le confinement, et depuis, il m'aide énormément, surtout sur les aspects mentaux et techniques du jeu." Grâce à leurs échanges réguliers, issus d'un défi sur les réseaux sociaux, Phillips a affiné son jeu, en travaillant particulièrement sur la pression et le tir au but.

L'avenir de William Phillips est prometteur, et il espère attirer l'attention des sélectionneurs des moins de 20 ans gallois. "Mon objectif est de m'intégrer et de bien jouer ici en France, mais si je peux bien jouer, j'espère que le Pays de Galles m'appellera", dit-il. Pour l'instant, il profite de chaque instant sous le maillot toulousain et continue de se développer sous les regards bienveillants de ses mentors, qu'ils soient français ou néo-zélandais.

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Avec sa détermination et son talent, il ne serait pas surprenant de voir ce jeune Gallois s'épanouir sur la scène internationale dans les années à venir. Pour le moment, il vit son rêve à Toulouse, avec l'envie de toujours donner le meilleur de lui-même.