La saison a été magnifique, historique. La postérité retiendra ces deux défaites en finale. Pour la première fois, le Stade Rochelais a donc atteint la finale de la Champions Cup et du TOP 14. La même saison. Mais face au Stade Toulousain, les Maritimes n’étaient pas assez forts.
Top 14. 5 moments qui ont fait basculer la finale entre le Stade Toulousain et le Stade RochelaisSi le scénario de la finale européenne a pu paraître cruel, les hommes de Jono Gibbes n’ont pas existé, sur la pelouse du Stade de France. Deux ans après une première défaite en finale (de la Challenge Cup), les Rochelais se construisent une réputation qui a longtemps collé à la peau de l’ASM Clermont. Mais perdre à deux reprises la même année, était-ce déjà arrivé ?
Le Stade Français Paris en 2005
La réponse est oui. Depuis la création de la coupe d’Europe (en 1996), deux équipes tricolores ont atteint les finales de leurs compétitions, pour voir l’adversaire soulever le trophée. La première à avoir expérimenté un tel scénario ? Le Stade Français Paris, en 2005. Souvenez-vous : à Edimbourg, les Parisiens de David Auradou mènent 12 à 9 jusqu’à la 87e minute, où Frédéric Michalak passe une pénalité. Dans les prolongations, ce dernier marque six nouveaux points, dont un drop. Et Toulouse (déjà) gagne la finale.
Deux semaines plus tard, Roncero, Dominici, Liebenberg et les autres sont de retour. Mais au Stade de France, les prolongations ont une nouvelle fois raison des joueurs de la capitale, qui s’inclinent cette fois-ci face au Biarritz Olympique.
L’ASM Clermont en 2015
Dix ans plus tard, c’est au tour de l’ASM Clermont d’enchaîner deux défaites en finale. La malédiction des Jaunards est brisée depuis 2010, et le premier Brennus de l’histoire du club. Mais face à Toulon - pour la première édition de la nouvelle Champions Cup - puis au Stade Français, les Auvergnats échouent sur la dernière marche. Les scores ? 24-18 face aux Varois de Drew Mitchell, qui inscrit ce jour-là un essai splendide. La finale du championnat sera plus cadenassée. Clermont s’incline 12 à 6, tous les points ayant été inscrits au pied par Morné Steyn, Camille Lopez et Brock James.
Deux ans plus tard, l’ASM soulève un nouveau bouclier. Comme le Stade Français, qui avait pris sa revanche en 2007, soit deux saisons après le double échec de 2005. Rendez-vous en 2023 pour le Stade Rochelais ?
Roger Coudenlèrc
Me souviens pas... Non, m'en souviens pas... Quelle année ?... Hein ?... Où ?...
Sent Junian
Partout, on peut lire et entendre que La Rochelle "n'a pas joué". "Cuit par l'émotion". "Bloqué par l'enjeu". "Étouffé par la pression".
La Rochelle a, plus simplement, été dominé, dépassé, réduit, éteint par une stratégie toulousaine exceptionnelle.
Ce ne sont pas les rochelais qui ont perdu, mais bel et bien les toulousains qui l'ont emporté. Ils ne se sont pas uniquement fracassés sur une défense parfaite, mais surtout brisés sur une organisation, une préparation et une application sans faille. Enfin, les rochelais se sont trompés dès l'analyse de leur défaite européenne. Ils n'ont pas su la lire et se sont entêtés dans un jeu primaire et stéréotypé.
Leçon de -grand- Rugby !
Rchyères
Logique qu'il faille une saison pour s'en remettre