Comme Ma'a Nonu, quels anciens pourraient revenir pour jouer la Coupe du monde ?
Ma'a Nonu de retour avec les Blacks ?
Le Kiwi, de retour au pays, pourrait bien être l'un des invités surprises du squad néo-zélandais au Mondial 2019.

Ma'a Nonu va-t-il disputer une nouvelle Coupe du monde ? Après 2003, 2011 et 2015, l'ancien Toulonnais est en tout cas sélectionnable avec les All Blacks depuis son retour au pays. On le pensait à la retraite après son départ précipité, mais il n'en est rien. Le 3/4 centre a signé aux Blues, et dispute actuellement le Super Rugby. De Sonny Bill Williams à Ryan Crotty, en passant par Jack Goodhue, Anton Lienert-Brown ou Ngani Laumape, la concurrence est en tout cas rude pour un improbable retour en sélection, à 36 ans. 

Mais lui avoue clairement ne pas fermer la porte pour porter à nouveau le maillot noir. Parmi les autres équipes du Top 10 mondial, quels anciens pourraient revenir et donner un coup de main pour jouer la Coupe du monde ?

Irlande : Keith Wood

Il est l'un des plus grands joueurs irlandais de ces vingt dernières années. Probablement l'un des talonneurs les plus talentueux du monde. Problème : il a aujourd'hui 47 ans. Oui, mais. Un tel joueur sans palmarès, ça fait tâche. Wood n'a pas eu de bol, et n'a donc soulevé aucun trophée avec le XV du Trèfle, contrairement aux générations suivantes, celles des O'Driscoll, O'Connell, puis celle des Sexton et O'Mahony. 

Si Joe Schmidt cherche une doublure à Rory Best... De toute manière, ce dernier joue souvent 80 minutes : le divin chauve n'aura donc même pas à sortir du banc.

Angleterre : Matt Banahan

Matt Banahan, c'est un ailier au physique de 2ème-ligne : 2,01m pour 110 kilos. Et beaucoup (beaucoup !) de tatouages. Or, les Anglais ne seraient-ils pas les rois de la provoc' ? En 2011, on se souvient de leur maillot... noir pour le mondial en Nouvelle-Zélande, qui n'avait d'ailleurs pas été du goût des Kiwis. Rebelote en 2019 : on le sait, le Japon fait la chasse aux tatouages en vue de son Mondial. Alors, quoi de mieux pour déstabiliser les Cherry Blossoms que la sélection du joueur de Gloucester (32 ans ; 16 sélections)...

Pays de Galles : Rhys Webb

De Gareth Davies à Aled Davies, en passant par Tomos Williams, le Pays de Galles a de quoi faire au poste de demi de mêlée. Mais Warren Gatland va sortir sa carte maîtresse à quelques semaines de prendre l'avion pour le Japon : Rhys Webb. Plus vraiment désiré sur la Rade, Webb signe à Newport, et le voilà de nouveau sélectionnable, son contrat débutant le 1er juillet. Trois mois plus tard, le Pays de Galles est sacré champion du monde. Mourad Boudjellal pleurniche dans les colonnes de Var Matin : "C'est l'histoire Halfpenny qui se répète. Avec Webb, on aurait gagné le Top 14."

Afrique du Sud : Schalk Burger

Oui, Burger joue toujours au rugby, comme quelques anciens de la génération championne du monde en 2007. Et le 3ème-ligne ne se la coule pas douce aux Etats-Unis ou en Top 14, puisqu'il évolue aux Saracens depuis 2016. A bientôt 36 ans, Schalla pourrait être un leader dans le pack des Boks désormais commandé par Siya Kolisi. Le petit plus : Burger a déjà joué au Japon, de 2014 à 2016, chez les Suntory Sungoliath.

Australie : Matt Giteau

Les Wallabies sont à la rue depuis un an. Bon, vu de France, pas sûr qu'on puisse se permettre une telle remarque, mais tout de même... Conforté dans son rôle de sélectionneur, Michael Cheika se la joue Jacques Brunel depuis quelques mois, la moustache en moins. L'un de ses principaux problèmes ? L'ouvreur. Bernard Foley est critiqué. Kurtley Beale est meilleur au centre. Quade Cooper n'est pas aimé. James O'Connor... Non, rien. Brock James ? Non, là on va trop loin.

Le grandisse australien était pourtant là depuis le début : Matt Giteau. Après tout, si Dan Carter joue toujours, pourquoi pas lui ? Récemment, les Waratahs ont même enrôlé Adam Ashley-Cooper, preuve que l'histoire des vieux pots et de la confiture est également populaire à l'autre bout du monde.

Ecosse : William Wallace et son armée

Vous pensiez l'équipe nationale écossaise maudite ? Vous n'avez encore rien vu. Les blessures de Russell, Jones ou Hogg, ou la perte du passeport de Strauss n'étaient que le début. Bientôt, Gregor Townsend va être privé d'une cinquantaine de joueurs... Problématique, avant la Coupe du monde...

Mais la couronne a une solution, en la personne de JK Rowling. Cette dernière appelle son vieux pote Harry Potter. Ensemble, ils utilisent la pierre de résurrection, et William Wallace revient à la vie, en même temps que son armée. Pas suffisant pour être champion du monde, certes. Mais le XV du Chardon va se qualifier pour les phases finales, lui.

Fidji : Rupeni Caucaunibuca

Les récentes retraites internationales de Nemani Nadolo et Timoci Nagusa vous ont surpris ? Pas de panique : tout était prévu. Déjà parce qu'il suffit au sélectionneur John McKee de prendre l'avion pour la France afin de trouver une trentaine de remplaçants potentiels. Surtout parce que le remplaçant idéal est déjà trouvé : Rupeni Caucaunibuca. Récemment, on apprenait dans les colonnes de Tampon que l'ancien Agenais s'était retiré dans un village où Rup's, qui vit sans électricité, serait devenu pêcheur. Et si Caucaunibuca se préparait en fait en solo pour un nouveau come back sur les terrains japonais ?

Argentine : Gonzalo Quesada

La raison est simple. Nicolas Sanchez est parti en France, et n'est plus sélectionnable. Les Pumas se cherchent un ouvreur. Juan Martin Hernandez est à la retraite. Quesada aussi ? Certes. Mais la France se privant volontairement de Sofiane Guitoune, on a besoin d'un sérieux outsider pour "la plus belle coupe de cheveux de la Coupe du monde." Nous, on va voter pour toi Gonzalo !

France : Serge Simon

On a voulu être sérieux en proposant un nom plus ou moins crédible. Parmi les anciens internationaux toujours en activité, Julien Arias, Benjamin Kayser, Yannick Caballero, Maxime Mermoz, Dimitri Szarzewski ou Alexandre Menini auraient pu prétendre à un voyage pour le Japon. Mais aucun ne mérite de finir sa carrière par une élimination historique dès le premier tour... Face au manque de solution en première-ligne, Serge Simon va donc décider de reprendre une licence, se proposant au sélectionneur. Ce dernier accepte, de peur qu'une "faute grave" soit retenue contre lui.

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France : Yannick Jauzion.

Mais ça serait injuste pour nos adversaires, WorldRugby mettrait probablement son veto (ou nous décernerait le titre directement sans jouer la compétition).

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