Découvrez la recette idéale pour battre les All Blacks (presque) à tous les coups
Une recette magique pour battre les All Blacks ?
Seulement sept équipes ont battu la Nouvelle-Zélande dans l'histoire du rugby. Découvrez comment elles ont réussi à faire la différence.

Nous avons comparé les statistiques et les faits de match des dernières équipes à avoir battu les All Blacks : l'Australie en 2017 (23-18), l'Afrique du Sud en 2018 (34-36) et l'Irlande samedi dernier (16-9)

  • La possession 

Pour battre une équipe, il faut bien évidemment avoir le ballon. C'est le cas de l'Australie en octobre 2017 où ils infligeaient aux Blacks leur deuxième défaite de l'année lors du 3e et dernier match de Bledisloe Cup, déjà gagnée par les Blacks. Sur cette rencontre, les Aussies ont mis les ingrédients qu'il fallait. Notamment en portant le ballon et en avançant sur chaque impact : 494 mètres balle en main contre seulement 266 pour les Blacks. Ils ont également effectué beaucoup plus de passes que les Blacks (182 contre 126) obligeant la défense à se déplacer et à s'étirer, remportant trois fois plus de duels que les Blacks.

  • Le jeu des 3/4

Le salut vient souvent de derrière, et contre les Blacks cette règle s'applique. En effet, les stats des 3/4 Australiens sont affolantes : sur 494m gagnés, 360 sont à mettre au compte des 3/4 et 112 pour Israel Folau à lui seul placé à l'arrière ! Le triangle de derrière a été efficace en portant le ballon bien aidé par Steven McMahon placé en 8 ce jour-là.

L'Afrique du Sud s'est également imposée grâce à ses 3/4 et des erreurs défensives néo-zélandaises. Cheslin Kolbe intercepte un ballon, suivi par Willie Le Roux et Aphiwe Dyantyi qui marque le match de deux réalisations : une après un bon mouvement en bout de ligne et l'autre sur un turn-over. Les trois ailiers (en comptant Kolbe rentré en jeu) n'ont touché que 11 ballons ce jour-là, mais ont été décisifs à chaque fois. La solution viendrait donc des ailes ?

L'Irlande a tenu bon samedi dernier avec une grosse défense en milieu de terrain et un 3e rideau propre permettant une bonne base de lancement. L'exemple est l'essai de Jacob Stockdale en début de seconde mi-temps, où sur un exploit personnel il s'en va aplatir. Le lancement de jeu irlandais oblige l'arrière Mckenzie à suivre le ballon avant que le renversement soit fait. 


  • Le jeu au pied

L'Angleterre y était presque à Twickenham il y a deux semaines avec un Owen Farrell précis au pied de pression et au but, associé à une bonne montée défensive pour mettre les Blacks en difficulté. Mais dans ce jeu, l'Irlande a trouvé le juste milieu. Johnny Sexton faisant un 100% au pied et ajustant des coups de pieds millimétrés dans le fond de terrain Néo-zélandais. Sur cette rencontre, le match des stats est nul, les deux équipes se rendant coup pour coup dans tous les secteurs de jeu. Seulement, le nombre de fautes des joueurs Blacks (11 au total contre 5 pour les Irlandais), a permis à l'Irlande de ne jamais être décrochée durant toute la partie. 


  • La défense

Dans les défaites des Blacks, on retrouve un point commun entre l'Australie et l'Afrique du Sud : les rucks. L'Australie en avait fait sa victoire avec 94 % de ses rucks conservés contre 47 % pour les Blacks, avec des joueurs gratteurs comme Michael Hooper. L'Afrique du Sud, elle, s'est basée sur une défense impressionnante pour encaisser les assauts néo-zélandais. La défense des Springboks a été héroïque en mettant une grosse pression sur les attaques adverses (montées inversées, interceptions) dans un match à sens unique où les Blacks ont écrasé les Boks (75 % de possession). Encore une fois la 3e et 2nd ligne Boks ont fait des ravages avec 95 plaquages sur les 253 réalisés ce jour-là (seulement 61 pour les Blacks).

Les statistiques hallucinantes du match entre les All Blacks et les SpringboksL'Irlande s'est également basé sur un premier rideau solide, notamment avec un Bundee Aki tranchant sur ses ballons mais surtout en défense. La 3e ligne aile irlandaise n'est pas en reste, encore une fois soutenue par une grosse activité des secondes lignes David Toner (11 plaquages) et James Ryan (20 plaquages). Les 20 dernières minutes sont à l'image de la défense : très peu de conteste sur les rucks pour former une ligne forte, permettant aux 3e lignes aile d'être plus disponible sur la ligne de défense. 


  • La date

Beaucoup parlent de période pour jouer les Blacks, notamment durant leur fin de saison en septembre/octobre/novembre. Et il est vrai que sur les dix dernières années, la Nouvelle-Zélande a été battu 15 fois dont 13 fois entre septembre et novembre. La France s'imposa en juin 2009 et l'Afrique du sud un mois après.


Vous avez maintenant toutes les cartes pour battre les All Blacks, si vous vous sentez de monter une équipe en mettant tout les ingrédients ci-dessus, j'espère que vous avez une bonne mutuelle. Même si bien évidemment il n'y a pas de recette miracle. Sinon, faites comme la Rhodésie (Zimbabwe aujourd'hui), qui a battu les Blacks en 1949 sur le score de 10 à 8. Comme par hasard, aucune information sur ce match, et le pays a disparu.

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Le vaudou, ça peut peut-être fonctionner ???

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