Avant la Coupe du monde, le XV de France fait-il (un peu) rêver à l'étranger ?
Coupe du monde - Antoine Dupont, un joueur surveillé au sein du XV de France.
Le XV de France entre dans la Coupe du monde samedi face à l'Argentine. Comment la France est-elle perçue dans les médias avant le coup d'envoi ?

Une poignée de jours sépare le XV de France de son premier match de la Coupe du monde au Japon face à l'Argentine. Mais on ne sait toujours pas quoi attendre de cette équipe. Une constante avec les Bleus. "Les temps ont changé, mais quand il s'agit d'évoquer la France, ses adversaires emploient toujours le même mot : imprévisible", peut-on lire dans The Guardian. De quoi interroger puisque les Tricolores n'ont guère surpris grand monde depuis des années, leurs supporters doutant même de les voir émerger de leur poule. "Ils ont pratiquement perdu tout espoir de ressentir à nouveau ce frisson palpitant produit par une victoire inattendue et héroïque, celle qui nourrit des rêves depuis des décennies." La dernière fois ? C'était en finale du Mondial 2011. Depuis, la France n'a remporté que 34 de ses 89 matchs.

Alors que la poussière s'accumule sur le stock de tels souvenirs, l'amertume a grandi.

Le XV de France est loin des standards mondiaux avec seulement 46 % de victoires sous Saint-André et 36 % sous les ordres de ses successeurs Novès et Brunel.  La révolte, le mode commando ne suffisent plus à faire rêver. "Le rugby lent et laborieux du Top 14" est mis en cause, tout comme les entraîneurs qui n'ont pas su prendre le virage du jeu qui va de plus en plus vite et installer des joueurs dans la continuité, en particulier à la charnière, l'un des maux tricolores.

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Au cours des quatre dernières années, Camille Lopez et Baptiste Serin, les joueurs les plus souvent sélectionnés à l'ouverture et à la mêlée, ont chacun joué seulement 13 matchs et pas toujours ensemble. A titre de comparaison, Owen Farrell, George Ford et Ben Youngs, ont débuté respectivement 35, 30 et 30 des 42 matches joués par l'Angleterre depuis 2016. Des stats qui font mal. 

"Ils constituent également la meilleure équipe à ne jamais avoir remporté la Coupe du Monde, malgré des attentes parfois largement dépassées - on se souvient bien de 2011 -, mais on ne leur accorde aucune confiance pour réussir au Japon." Planet Rugby place cependant la France dans le même chapeau que l'Angleterre et l'Argentine dans cette poule. D'aucuns auraient cependant mis les Bleus dans celui des outsiders avec les Tonga et les USA. Ce qui peut faire la différence, c'est la qualité de certains de ses éléments, Antoine Dupont en tête. Titulaire en puissance, "sa rapidité, son contrôle et sa capacité de décision seront déterminants pour Les Bleus."Un Tricolore s'invite dans le Top 25 des meilleurs joueurs de la Coupe mondeUn Tricolore s'invite dans le Top 25 des meilleurs joueurs de la Coupe monde

Son entraîneur à Toulouse, Ugo Mola, le compare parfois à Pippo Inzaghi, ancien avant-centre milanais, car ils partagent un goût pour le fait de marquer, un instinct d'anticipation ainsi qu'un sens aigu du positionnement et du mouvement. Dupont a le chic pour apparaître au bon endroit pour finir les choses. Ses mouvements inspirés peuvent parfois désorganiser le collectif mais sont néanmoins précieux.

The Guardian estime également que Camille Chat et Damian Penaud seront des joueurs clé. Le premier de par son agressivité en défense comme en attaque, sa capacité à créer des brèches et son envie sur le pré. Le second a encore du travail à faire en défense, mais il faut surveiller ses attaques dévastatrices. "Il excelle à la passe des deux côtés, possède un coup de pied énorme et la capacité de changer de direction quand l'adversaire s'y attend le moins." Planet Rugby d'évoquer Alivereti Raka tout en doutant de sa capacité à répondre présent sur cet événement contrairement à Grégory Alldritt.

A près de 115 kilos, Alldritt est évidemment un joueur puissant, mais il est également incroyablement mobile et convient bien au poste de numéro 8. Le Rochelais de 22 ans peut aussi jouer flanker si Jacques Brunel préfère l'expérimenté Louis Picamoles plus à l'arrière de la mêlée. Mais de toute façon, nous prédisons de grandes choses du talentueux porteur de ballon.

Une chose est sûre, le visage présenté par le XV de France dépendra des joueurs qui seront sur le pré. "Comme toujours, la cohérence est cruciale pour la France et c’est quelque chose qui lui fait défaut depuis longtemps. Brunel doit établir un XV de départ, bien que personne ne sache vraiment qui prend les décisions en matière de gestion maintenant que Fabien Galthié a rejoint le staff", lance Rugby World.

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Bon, ils ont ciblé les têtes de gondole ( j'aurais ajouté Ntamack ) mais Chat, yé né comprends pas...

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