Dimanche soir au Stade de France, les Bleus ont donc rendez-vous avec l’histoire pour poursuivre leur dessein commun. Celui d’aller remporter pour la première fois et chez eux qui plus est, le trophée Webb Ellis. Une quête qui passera forcément par une victoire sur les Springboks, dans ce quart de finale qui sent la poudre à plein nez.
COUPE DU MONDE. ANALYSE. Quelle menace représente l'Afrique du Sud pour le XV de France ?Parce que coéquipiers des Siya Kolisi sont les champions du monde en titre et possèdent une culture de l’affrontement comme aucune autre équipe sur la planète rugby. Parce qu’ils sont taillés comme des frigos américains - les veines en plus - qu’ils aiment faire souffrir l’adversaire et que beaucoup arguent qu’ils viseront le prodige national encore convalescent, Antoine Dupont.
VIDÉO. Il y a moins d'un an, le XV de France venait à bout des Sud-Africains au terme d'un match fouAussi parce qu’ils sont probablement l’équipe que nous avons eu le plus de mal à battre, sous l’ère Galthié. Un seul et unique match, fin 2022, qui avait débouché sur 2 cartons rouges, une fin de match au forceps et une victoire 30 à 26 des Bleus, dans un Stade Vélodrome incandescent.
Des liens forts
Mais les liens entre la France et l’Afrique du Sud sont bien plus forts que ça. Outre l’histoire commune en coupe du monde entre les deux équipes (personne n’a jamais oublié cette demi-finale 1995), sachez que sur les 23 joueurs qui devraient être alignés face aux Bleus, 8 d’entre eux jouent ou ont joué dans l’Hexagone : Steven Kitshoff, Eben Etzebeth, Siya Kolisi, Handré Pollard, Cheslin Kolbe, Deon Fourie, Trevor Nyakane, et Cobus Reinach. Pour certains, leurs enfants y sont nés et on pense notamment à ceux de Kolbe, débarqué en France en 2017 alors qu'il n'avait que 24 ans.
RUGBY. Top 14. Toulouse et Toulon bientôt auditionnés après le transfert retentissant de KolbeEt les chiffres ne s’arrêtent pas là. Quid des 28 sud-africains passés par le MHR depuis 2015, club estampillé « Boks » depuis l’arrivée de Jake White à la tête de l’équipe première à ce moment-là ? Ou de la petite trentaine de joueurs nés au pays des Afrikaners qui évolue toujours en Top 14 en 2023/2024 ?
Montpellier : Cobus Reinach, l’homme qui courait aussi vite que son pèreQu’on le veuille ou non, la France est, dans le rugby, la seconde patrie des Sud-Africains. Demandez plutôt à Paul Willemse, grand gaillard de 30 ans, né à Pretoria et qui connut les honneurs de la sélection nationale sous le maillot frappé du coq, qu’il porterait encore ce dimanche sur les épaules s’il ne s’était pas blessé aux prémices de la compétition.
XV de France. Peut-on envisager de jouer les Springboks sans Paul Willemse dans la cage ?En ajoutant l’accueil fantastique qu’ont reçu les hommes de Jacques Nienaber (à en croire leurs dires) depuis 1 mois et demi dans la région toulonnaise, on comprend mieux pourquoi les Boks se sentent comme chez eux depuis le début de la compétition. Aux Tricolores de leur montrer que le Stade de France et Paris restent à eux. Et que leur sentence est irrévocable.
alan75
On a vu ce que ça donnait un entraîneur SA au Stade Français... ben on a pas vraiment été enthousiastmés... ben non, vraiment pas enthousiastmés...mais alors pas du tout !
Pour les auto-tamponneuses on a la fête à NeuNeu.
Fufu Brindacier
A Montpellier ça n'a pas été brillant non plus, à part nous faire passer du statut de petit poucet enthousiasmant en 2011 à celui d'usine à Sud'Af la plus détestée du top 14 avec l'arrivée Jake White...
RCDcenter
Nick Mallett était très bien!
lebonbernieCGunther
Je pense qu'ils sont quand même plus appréciés à Toulon ou à Montpel' qu'à Clermont ou La Rochelle... style de jeu oblige...
Chandelle 72
Et de budget aussi peut-être ?
lebonbernieCGunther
A peine...