COUPE DU MONDE. L'Angleterre termine à la 3e place face à des Argentins accrocheurs !
Ce vendredi soir, l'Argentine et l'Angleterre s'affrontaient dans la cadre de la petite finale de la Coupe du monde. Photo de Michael Steele - World Rugby
Ce vendredi soir, l'Argentine et l'Angleterre s'affrontaient dans la cadre de la petite finale de la Coupe du monde. Et ce sont les Anglais qui empochent le bronze.

Ce vendredi soir, l'Argentine et l'Angleterre s'affrontaient dans la cadre de la petite finale de la Coupe du monde. Comme on pouvait s'y attendre, surtout de la part des hommes à la rose, les premières minutes de la rencontre ont été marquées par du jeu au pied de part et d'autre. Et c'est l'Angleterre qui en a tiré les bénéfices avec un ballon gardé au sol et gratté par Curry, récoltant une pénalité pour les siens. Un coup de pied que Farrell n'a pas manqué à la 3e minute. 3 à 0 puis 10 à 0 après l'essai d'Earl venu récompenser la domination des Anglais (79% d'occupation) après une belle passe dans l'intervalle. Sentant qu'ils avaient le dessus, les protégés de Borthwick ont tenu le cuir et enchainé les temps de jeu pour faire craquer la défense. Des efforts à nouveau récompensés par trois points du numéro 10 anglais (0-13).

Une grosse entame des Anglais

Il a fallu attendre le quart d'heure pour les voir les Pumas dans les 22 mètres avant un lancement après touche suivi de plusieurs ballons relevés plein axe. Mais comme face aux All Blacks, les Argentins n'ont pas été récompensés après avoir été secoués en mêlée face aux perches. Bousculés, ils ont une fois de plus manqué de maîtrise dans les passes, permettant à l'Angleterre de se dégager sans trop transpirer. Néanmoins, ce réveil sud-américain s'est tout de même traduit par une pénalité réussie par Boffelli (24, 3-13). Mais les Anglais ont maintenu l'écart grâce au pied de Farrell (30e, 3-16) face à des Pumas pas avares de volonté et d'envie mais contenus par leurs adversaires.

Une fois n'est pas coutume, une pénalité concédée par les hommes de Cheika n'a pas débouché sur une tentative face aux perches, mais une touche. Une initiative qui n'a pas été récompensée cette fois-ci par des points pour les sujets de Sa Majesté. Pire, les Pumas ont enfin trouvé la faille avec des courses tranchantes et des passes rapides qui ont finalement permis à Cubelli de marquer juste avant les citrons (37e, 10-16). Alors qu'ils pouvaient mener 19 à 3, les Anglais ont finalement laissé revenir leurs adversaires à six longueurs à la pause. A ce moment-là, rien n'était joué.

Les Pumas sortent les griffes

D'autant que l'Argentine a pris les commandes du match pour la première fois dès la reprise sur un exploit de Santiago Carreras. Lequel a profité de l'avancée des siens pour prendre à défaut trois défenseurs, dont Marcus Smith, sur les cannes pour plonger en Terre promise (17-16). Mais la réaction anglaise a été immédiate quand ce même Carreras a été contré par Theo Dan. Le talonneur, battu quelques instants plus tôt par l'ouvreur, a fait preuve d'opportunisme pour redonner six points d'avance à l'Angleterre. De quoi offrir une belle fin de match avec du suspense et du spectacle (17-23).

Surtout que les Anglais ont, eux aussi, commencé à commettre des fautes et à manquer de précision. Permettant à Boffelli de réduire l'écart à trois unités (50e). C'est le moment qu'a choisi Borthwick pour faire des changements et tenter de décrocher ces Pumas, accrocheurs (65% d'occupation) comme on pouvait l'espérer avant la rencontre. On a continué de se rendre coup pour coup avant l'heure de jeu avec un grattage d'Earl puis un ballon récupéré par l'Argentine juste derrière. Trois points de différence à la 56e, ce n'était pas ce qu'avaient prévu les pronostiqueurs.

Fin de match sous tension

Le jeu au pied a fait son retour avant l'heure de jeu, chacune des équipes ne voulant pas trop s'exposer au moment critique de l'heure de jeu. Et à mesure que la fatigue s'est installée dans cette partie, tout le monde savait que le moindre essai pouvait être celui de la victoire. L'Angleterre s'est tout d'abord nourrie des fautes argentines pour se donner un peu d'air par Farrell à la 65e (20-26). Mais les Pumas ont refusé d'abdiquer en continuant de mettre du rythme. Des initiatives récompensées par le pied de Sanchez.

A la 73e, la possession et l'occupation étaient de 50 %, mais les Pumas semblaient plus frais. À trop vouloir contrôler la fin de la rencontre, l'Angleterre s'exposait à une sanction comptable. Mais Sanchez a raté une pénalité dans ses cordes sur la ligne des 22 mètres à moins de cinq minutes de la sirène. Un coup de pied qui aurait pu conduire aux prolongations. Une occasion manquée suivie de ballons perdus au sol alors que les Pumas étaient encore dans l'avancée. La tension était à son comble à la 79e avec un long arrêt de jeu marqué par les réclamations de plusieurs joueurs. Et c'est finalement l'Angleterre qui termine à la troisième place malgré toute la grinta des Pumas.

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1ers européens !
La tête dans le seau au début du tournoi, ils ont construit sur des valeurs de soutien et de solidarité. Avec un staff qui fait dorénavant l'unanimité, et des joueurs en devenir, ils s'annoncent solides pour les années à venir. Les français avaient leurs illusions et leurs rêves, ils sont devant d'amers constats : pas de jeu. Une faible réserve. Un staff inexistant.

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