Ils s’entrainent sans savoir s’ils pourront jouer cette saison. Entre suspension du championnat par le gouvernement et problèmes économiques dans de nombreux clubs, le Championship, la seconde division anglaise, est menacée de saison blanche. Alors, pendant qu’Owen Farrell, Maro Itoje, Elliot Daly et consorts s’amusent en sélection nationale, les joueurs des Saracens se tiennent prêts, au cas où. C’est le cas de Juan Pablo Socino. Arrivé cet été à Watford, le polyvalent trois-quarts argentin a quand même pu jouer avec sa nouvelle équipe quelques matchs de l’édition 2020 de Premiership, qui s’est achevée fin octobre. En attendant de refouler la pelouse de l’Allianz Park, en seconde division cette fois-ci, le joueur a accepté de se confier sur sa carrière atypique.
En 2009, Juan Pablo Socino, centre ou ouvreur du RC Los Matreros en Argentine, fait le grand saut. Âgé de 21 ans, il rallie l’Europe avec comme objectif de gagner sa vie en jouant au rugby. « Il n’y avait pas de structure professionnelle à cette époque en Argentine, explique-t-il. Le rugby chez nous était entièrement amateur. » Le joueur signe son premier contrat professionnel en Espagne, en faveur de l’UE Santboiana, en première division. Il passe quelques mois au club basé à Sant Boi de Llobregat avant de migrer au nord pour la saison 2009-2010, au Pays de Galles.
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Faut-il préciser qu'il n'est pas le Socino tristement impliqué dans l'affaire des messages racistes avec Matera et Petti,Santiago Socino, mais son frère.