De Fédérale 2 au rugby professionnel en un an, Lucas Costa impressionne en Pro D2 !
Lucas Costa sera un des visages à suivre la saison prochaine en Pro D2.
À l'image des Villière ou des Bouthier, il arrive que certains joueurs talentueux passent entre les mailles du filet ! Néanmoins, en seulement quelques mois, Lucas Costa à découvert le niveau professionnel.

L'actuel troisième ligne (1m87, 102kg)  de Rouen n'a pas suivi le parcours idéal pour devenir joueur de rugby professionnel, et pourtant ! Avec 21 feuilles de matchs la saison passée, Lucas Costa est un des grands espoirs du poste en Pro D2 ! Nous sommes partis à sa rencontre. 

Un parcours atypique 

Parfois, le lancement d'une carrière de joueur professionnel ne tient qu'à un fil, ou à une rencontre, et ce n'est pas le jeune troisième ligne qui nous dira le contraire. Originaire du 77, il commença le rugby à sept ans à Melun, suivant les pas du grand frère et surtout du papa. Néanmoins, le jeune Costa ne s'est pas contenté que du rugby, et une parenthèse de deux ans pour essayer le baseball a été nécessaire à son développement. À l'âge de 15 ans, ce dernier reprit le rugby "pour se faire des potes", à Metz, avant de tomber amoureux de ce sport, petit à petit. Trois ans plus tard, le cadet des Costa pointa le bout de son nez en Fédérale 2, suivant un peu plus la figure paternelle : "J’ai été très vite inspiré par mon père, lui et mon grand frère jouaient déjà ensemble quand j’étais en junior, et quand je suis monté en seniors, je jouais soit en équipe une, soit en deux et mon frère aussi, donc on se ratait souvent." Néanmoins, lors d'une seule et même rencontre, la troisième ligne du RC Metz ne portait qu'un nom, le papa encadrait ses deux fistons, rarissimes ! Enfin, lors d'un match qui lui semblait anodin, le destin de Lucas Costa changea, il revient sur cet épisode : "Sur un match en équipe première avec Metz, l’arbitre qui avait fait le match de la B était en contact avec des personnes de Rouen, il a regardé mon match et a transmis mes coordonnées à Rouen, et ça leur a plu."

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Une progression fulgurante

Arrivé sur la pointe des pieds en Normandie, Costa n'a finalement pas eu de mal à intégrer le groupe professionnel : "Je suis venu en me disant de ne pas avoir de regret plus tard, de tout lâcher, car c’était le moment ou jamais pour le faire. Au départ, je ne devais être qu’avec les Espoirs, et ne jouer qu’avec eux, mais quand Rouen m’a demandé des vidéos de matchs à Metz, ils m’ont intégré à l’équipe première."

La première saison, Costa joua 6 matchs professionnels, bien que l'adaptation ait surpris le principal intéressé : "Le premier match que j’ai joué, c'était en amical avec les pros, alors qu’avec Metz, je mettais arrêté en octobre avec le Covid ! Au début, j'ai été choqué du niveau et de la vitesse de jeu, je n’avais pas eu le temps de m’adapter, mais au fil du match ça s’est bien passé. Rien que l’exigence des entraînements, ça change tout."

Cette année, Lucas Costa sera une des armes principales du pack rouennais pour le prochain exercice. L'année dernière, ce dernier a pu jouer 21 matchs, dont 14 avec le maillot de titulaire, de quoi emmagasiner beaucoup d'expérience. Avec du recul, il revient sur cette brillante année : "C’était ma deuxième saison à Rouen, l’équipe est tellement bienveillante que lorsque j’ai eu ma chance, ce n’était pas si dur d’y jouer. Pour mon premier match, tout de suite les anciens comme Fabien Vincent, qui est un peu le « papa » du club, m’a directement aidé. C’était ma première saison pleine, je connaissais déjà le niveau, donc j’avais envie de continuer le travail que j’avais fait sur la première année. Après les blessures de certains m’ont permis d’avoir plus de temps de jeu, mais je ne demande qu’à jouer !"

Un bel avenir en devenir

Sous contrat jusqu'en 2025, Lucas Costa fait partie des joueurs ayant la tête sur les épaules. Ce dernier nous explique ne pas vouloir faire les choses trop rapidement : "Je veux continuer de progresser individuellement et surtout collectivement, car on est sur une bonne lancée depuis 2 ans. Chaque chose en son temps, je fais du rugby pro pour jouer le plus haut possible, mais je ne veux pas brûler les étapes et grandir à mon rythme. Je me sens super bien ici, à Rouen, le club est génial donc ça me va amplement pour l’instant et c’est pour ça que j’arrive à jouer, l’atmosphère est très agréable. Mais forcément, dans un coin de ma tête, je rêve du Top 14."  L'année dernière, Rouen avait montré de belles choses, et avait réussi à terminer à la 12e place du championnat. L'année prochaine, de nouveaux défis attendent les Normands, avec bons nombres de changements. L'arrivée d'un nouveau staff, avec Sébastien Tillous-Borde, en autre, et de neuf arrivées, devrait impulser une nouvelle dynamique. Au moment de tirer des conclusions du dernier exercice, Costa n'oublie pas les exploits réalisés : "La victoire contre Oyonnax à la maison est un souvenir marquant, c’était le leader et on arrive à gagner. On menait de 4 points et on était sur notre ligne d'en-but. Le stade était plein et on avait été très serré en défense. J’avais adoré aussi le dernier match de ma première saison, on avait joué contre Bayonne, on avait perdu de plus de 50 points, mais on s’était maintenu, car Bourg-en-Bresse avait perdu. À la fin, on avait célébré avec les supporters bayonnais, c’était super." Vous l'aurez donc compris, il faudra compter sur la jeunesse de Rouen l'année prochaine en Pro D2 !

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@Lucas Monteil
@Amis à Laporte

Lorsqu'on écrit un texte, quel qu'il soit, on y met ses connaissances, ses opinions, sa passion, on écrit "dans la foulée", justement pour laisser s'exprimer ces sentiments. Forcément cela entraîne souvent des fautes de français, d'orthographe, à cause de cet enthousiasme de l'écriture.
Le temps le plus difficile, le plus long parfois est celui de la relecture. Il est nécessaire, indispensable et parfois il faut faire appel à d'autres regards qui doivent être ... bienveillants pour être efficaces !
Pour le lecteur c'est souvent énervant, alors il s'énerve et devient "sanctionneur", "ironiste", parfois même, dans sa colère, il fait lui aussi des fautes de français, d'orthographe ... Je le sais je fais partie de ceux-ci !
Promis je vais essayer cette bienveillance. Qui me suit ?

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