Tyler Duguid est né au Canada et a commencé par jouer au football américain durant sa jeunesse. C’est son père qui l’initiera à ce sport. Mais après avoir connu ce sport, c’est à la lutte gréco-romaine qu’il s’essayera, durant quatre années. En parallèle, il se mettra au rugby, à l’âge de 12 ans. Alors pourquoi avoir choisi le rugby vous demanderiez-vous ? Pour plusieurs raisons. C’est tout d’abord un sport qui lui a plu, et grâce auquel il a pu performer au plus haut niveau. Mais c’est également un moyen de pouvoir voir le monde. Et c’est plutôt bien réussi, puisqu’il a fait un voyage de plusieurs milliers de kilomètres pour atterrir en France et puis à Montpellier par la suite. Et ces trois sports ont tous un point commun : l’aspect physique. Un aspect d’autant plus important qu’il joue deuxième ligne, et qu’il doit être à la pointe du combat. Il y voit d’ailleurs une forte similitude avec la lutte : « Dans les plaquages, l’équilibre et la perception de son corps dans l’espace. En plus on retrouve aussi certains mouvements de lutte dans quelques secteurs de jeu comme les rucks par exemple », avait-il déclaré lors d’une interview pour son club, via le site officiel du MHR.
Son amour pour le rugby, Tyler la doit d’abord à sa mère, qui entraine le club Alberta Wolf Pack au Canada. De plus, ses oncles, John et Luke Tait, sont d’anciens internationaux canadiens. Ils connaissent, par ailleurs, bien la France. L’un a joué à Brive et à Cardiff et l’autre à Mont-de-Marsan et en Italie. Son grand frère d’un an de plus, Kaden, a également joué avec les U19 du Canada en 2018, lors d’une tournée en Irlande. Et pour finir, sa grande sœur Aby, est, elle aussi, une rugbywoman. Elle a joué avec les U20 féminine du Canada, lors d’une tournée au Royaume-Uni en 2018.
Le jeune canadien a commencé au poste de pilier avant de finir seconde ligne. Il admet toutefois devoir progresser à ce poste : « Le côté que je dois surtout améliorer est le saut sur les touches ». Avant de rejoindre la France, Tylor jouait pour le club d’Edmonton Rugby Union, sa ville natale. En parallèle, il évoluait avec les différentes sélections jeunes du Canada. Et alors qu’il jouait un match avec sa sélection nationale U20 face aux Fidji, un agent s’est entretenu avec le natif d’Edmonton à la fin de cette rencontre. Dans la foulée, il rejoindra donc le club de Narbonne en 2019, pour lequel il jouera une demi-saison. Et en août 2020, il partira pour l’Hérault et son centre de formation, pour deux saisons. Après avoir fait ses preuves avec les Espoirs, le jeune colosse de 2m1 pour 124 kg, a pu être sur sa première feuille de match face au Benetton Rugby, lors du quart de finale de Challenge Cup, remporté par les siens, 31 à 25. Il n’est pas rentré en jeu, mais c’est un premier cap franchi pour sa jeune carrière. Il a d’ailleurs déclaré, lors de cette même interview pour le MHR : « Maintenant l’objectif pour la fin de saison est de finir le mieux possible avec les espoirs et de pouvoir grappiller des minutes avec les pros ». Selon la fin de saison de Montpellier, actuellement 11e à douze longueurs de la 6e place qualificative, il pourrait bien jouer ses premières minutes chez les pros.
Le Haut Landais
Il y a des parallèles évidents a mon sens entre la lutte et le rugby et suis surpris que ce ne soit pas un sport plus utilise lors de la formation aux contacts, ce que j'ai eu la chance de pouvoir faire a une époque. Ca aide a developper le contrôle et le positionnement de son corps, la force. La lutte n'est pas le sport le plus pratique en France mais on pourrait le remplacer par le judo qui présente beaucoup de points communs avec la lutte.