DEMI-FINALE. TOP 14. ''Déculottée'', ''dix tons au-dessus'', ''répétition générale'', la revue de presse de Toulouse/Racing 92
Antoine Dupont et le Stade Toulousain ont validé leur billet pour la finale du Top 14. Crédit image : Screenshot Canal +
Ce vendredi soir, le Stade Toulousain a dominé le Racing 92 en demi-finale de Top 14. Qu'a pensé la presse tricolore de match à sens unique ?

Ce vendredi soir, le Stade Toulousain s'est facilement qualifié pour la finale du Top 14 en disposant du Racing 92 à Anoeta. On s'attendait à un match spectaculaire. Et on n'a pas été déçus avec un large succès des hommes de Mola. Mais y a-t-il vraiment eu match ? "Le Racing 92 a vu l'écart qui le sépare de Toulouse et du Stade de France" a titré L'Equipe. Le quotidien sportif n'hésite pas à employer le terme de "déculottée" pour décrire cette première demie espagnole. Les Franciliens auront tenu un quart d'heure, notamment sous l'impulsion d'avants sans doute vexés d'avoir été critiqués toute la semaine après la victoire en barrage face à Paris. Mais ils ont fini par manquer de puissance, si bien que les trois-quarts n'ont pas eu grand-chose à se mettre sous la dent. "Les avants du Racing ont été bousculés, secoués et malmenés toute la partie face aux coéquipiers de Julien Marchand", ajoute Le Figaro. Et quand ils ont pu négocier quelques ballons, ils ont fait le mauvais choix ou bien l'ont perdu face à des Toulousains physiquement supérieurs. "Le Racing 92 a pu mesurer combien son manque de puissance devant lui nuisait et combien l'écart s'était encore creusé entre lui et le Stade Toulousain." Pas d'amertume dans les rangs franciliens au coup de sifflet final tant la différence entre les deux équipes a été flagrante comme l'a confié l'Argentin Juan Imhoff à Canal + :

Le rugby est un sport très juste, tu as ce que tu mérites et ce soir, on ne méritait pas de gagner, même si on a tout donné. On a joué contre une équipe bien meilleure que nous, ils étaient plus pragmatiques, plus sérieux, plus dans la maîtrise.

L'ancien membre de la maison rouge et noir Gaël Fickou dressait un constat encore plus fort à l'issue de la rencontre via Le Parisien : "Ils n’étaient pas un ton mais dix tons au-dessus." Le journal parle ainsi d'une "sans gloire [...] au terme d’une prestation à l’image d’une saison inconstante." Tandis que le Midi Olympique écrit que le Stade Toulousain a "surclassé des Racingmen qui ont complètement déjoué". Ces derniers ont en effet semblé sans solution et d'idée face à une défense haut-garonnaise en place et agressive. A l'image d'un Finn Russell totalement transparent. "Ce vendredi soir, c'était un jour sans. À Anoeta, Finn Russell n'a pas été le maître à jouer que son équipe attend de lui", écrit le Figaro qui rappelle que l'Écossais a joué son dernier match en France avant de rejoindre l'Angleterre et Bath. "Une sortie par la petite porte" qui colle avec la fin d'un cycle pour le Racing 92. Outre le roulement au sein du groupe, la formation francilienne sera sous les ordres de Stuart Lancaster l'an prochain. Nul doute que cette défaite leur servira à l'avenir. Tout comme ce match doit être riche d'enseignements pour Toulouse en vue de la finale.Toulouse à l'entraînement, Ramos trop facile, le Racing à la dérive, la demi-finale de Top 14 vue par TwitterToulouse à l'entraînement, Ramos trop facile, le Racing à la dérive, la demi-finale de Top 14 vue par TwitterCar si le leader du Top 14 a roulé sur le Racing 92 comme le titre 20 Minutes, tout n'a pas été parfait ce vendredi soir. On pense notamment à la touche qui a souffert par moment avec des combinaisons ratées ou bien face au contre francilien mené par Woki. Si d'aventure Toulouse devait retrouver la Rochelle à Saint-Denis, c'est un secteur qu'il va falloir encore travailler. Car les Maritimes en ont eux fait une force. Mais si on considère que ce match était une "répétition générale [...] face à une opposition extrêmement décevante", comme l'écrit Eurosport, les hommes de Mola ne peuvent que s'améliorer. Et ça tombe bien car "qu’il s’agisse de La Rochelle ou de l’UBB, les coéquipiers d’Antoine Dupont devront se préparer à affronter un adversaire bien plus consistant samedi prochain." Ils sont à une marche d'un 22e Brennus. A nouveau qualifiés en finale "après trois échecs consécutifs en demi-finale (toutes compétitions confondues)", note RMC, ils ne vont pas s'arrêter en si bon chemin.

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Pas un gros match au niveau des individualités excepté Ramos qui a joué dans un fauteuil.
Mais une grosse maîtrise collective qui a permis d'étouffer les racingmen. Plus de fraîcheru c'est évident aussi. Le retrour de quelques joueurs fait du bien (Flament, Faumuina, Tolofua ...) en densifiant le banc. Espérons le retour de Mallia et/ou Barassi pour la finale. Ce qui va créer un dilemme dans la compo.

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