On le sait, la FFR essaie depuis plusieurs mois de négocier une nouvelle convention avec le consortium Stade de France pour la période 2013-2017. Le but ? Essayer de diminuer les charges incombant au contrat la liant avec ce consortium. Chaque année, la Fédération Française de Rugby réalise des recettes lucratives grâce à la billetterie du SDF, un stade de 80 000 places. Mais dans les faits, la FFR ne touche qu'un peu moins de la moitié de ces recettes. Car contrairement à la RFU, la fédé anglaise, la FFR n'est pas propriétaire de son stade. Elle doit donc louer le Stade de France. Location qui a un prix. Et pas n'importe lequel...
Ces pertes expliquent l'organisation en novembre dernier du test-match entre les Bleus et l'Argentine... au Grand Stade de Lille. Si l'affiche a permis à la FFR de promouvoir le rugby dans le Nord, elle fut également avantageuse d'un point de vue financier car le Grand Stade se loue moins cher que l'enceinte sportive de Saint-Denis. Dans le Midi Olympique, on apprend que les négociations de cette dernière avec le consortium Stade de France sont dans l'impasse. A qui la faute ? Pierre Camou réfute toute responsabilité : «L’échec des négociations n’est pas de mon fait.» Beaucoup pointent en fait du doigt Valérie Fourneyron, la ministre des sports, mécontente de la saisie par la FFR, en avril dernier, du tribunal administratif à l'encontre de la convention liant l’État au Consortium Stade de France. Mais Fourneyron nie cette information : «La renégociation entre la FFR et le consortium est nécessaire et le ministère souhaite qu’elle aboutisse.»
Les négociations pourraient reprendre une fois la tournée en Nouvelle-Zélande terminée. Le contrat actuel prenant fin le 30 juin, l'affaire pourrait vite se conclure... ou pas. La Fédé se serait vu proposer une diminution de moitié de son loyer. Acceptera-t-elle ? En attendant, on ne sait toujours pas où se dérouleront les test-matchs de la tournée de novembre, ni même ceux du Tournoi des VI Nations 2014 ! Cette affaire rocambolesque a en tout cas un intérêt : relancer le projet du Grand Stade, qui sur le modèle anglais, appartiendrait à la FFR. Le financement du projet serait chiffré à 600 millions d'euros.
Source : leséchos.fr, figaro.fr
Ces pertes expliquent l'organisation en novembre dernier du test-match entre les Bleus et l'Argentine... au Grand Stade de Lille. Si l'affiche a permis à la FFR de promouvoir le rugby dans le Nord, elle fut également avantageuse d'un point de vue financier car le Grand Stade se loue moins cher que l'enceinte sportive de Saint-Denis. Dans le Midi Olympique, on apprend que les négociations de cette dernière avec le consortium Stade de France sont dans l'impasse. A qui la faute ? Pierre Camou réfute toute responsabilité : «L’échec des négociations n’est pas de mon fait.» Beaucoup pointent en fait du doigt Valérie Fourneyron, la ministre des sports, mécontente de la saisie par la FFR, en avril dernier, du tribunal administratif à l'encontre de la convention liant l’État au Consortium Stade de France. Mais Fourneyron nie cette information : «La renégociation entre la FFR et le consortium est nécessaire et le ministère souhaite qu’elle aboutisse.»
Les négociations pourraient reprendre une fois la tournée en Nouvelle-Zélande terminée. Le contrat actuel prenant fin le 30 juin, l'affaire pourrait vite se conclure... ou pas. La Fédé se serait vu proposer une diminution de moitié de son loyer. Acceptera-t-elle ? En attendant, on ne sait toujours pas où se dérouleront les test-matchs de la tournée de novembre, ni même ceux du Tournoi des VI Nations 2014 ! Cette affaire rocambolesque a en tout cas un intérêt : relancer le projet du Grand Stade, qui sur le modèle anglais, appartiendrait à la FFR. Le financement du projet serait chiffré à 600 millions d'euros.
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